Écriture hiéroglyphique égyptienne
système d'écriture de l'antiquité égyptienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Hiéroglyphe égyptien?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. S’ils s’affichent mal (▯, ?, etc.), consultez la page d’aide Unicode.
Pour les articles homonymes, voir Hiéroglyphe.
L’écriture hiéroglyphique égyptienne est un système d'écriture figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers — naturels ou produits par l'Homme — tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux, etc. (cf. classification des hiéroglyphes). Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories de signes :
- les signes-mots (ou idéogrammes), qui représentent un objet ou, par métonymie, une action ;
- les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui notent un son (consonne, suite de consonnes ou voyelle[alpha 1]) ;
- les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot.
Écritures hiéroglyphiques | |
Hiéroglyphes sur le temple de Kôm Ombo. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Type | Logogrammes et phonogrammes |
Langue(s) | Ancien égyptien, moyen égyptien |
Historique | |
Époque | Du IVe millénaire avant notre ère au IVe siècle |
Créateur | Anciens Égyptiens |
Système(s) dérivé(s) | Hiératique, démotique |
Codage | |
Unicode | U+13000 – U+1342F |
ISO 15924 | Egyp
|
modifier |
Apparue à la fin du IVe millénaire avant notre ère en Haute-Égypte, l'écriture hiéroglyphique est utilisée jusqu’à l'époque romaine, soit pendant plus de trois mille ans. La connaissance des hiéroglyphes se perd avec la fermeture des lieux de culte dits « païens » par l’empereur Théodose Ier vers 380. Des Européens se sont aventurés dans des tentatives de traduction au début du XIXe siècle (Johan David Åkerblad, Thomas Young), avec des succès incertains, mais il faudra, après la découverte de la pierre de Rosette, les travaux de Jean-François Champollion[1] pour briser, après quatorze siècles, ce qui paraissait être « un sceau mis sur les lèvres du désert »[2].