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politicien belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le comte Harold d'Aspremont Lynden (Bruxelles, - Natoye, ) est un avocat, officier et homme politique belge de tendance chrétienne. Après la Seconde Guerre mondiale, il a été bourgmestre de Natoye et ministre.
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Harold René Charles Marie, comte d'Aspremont Lynden, né à Bruxelles le est le fils du comte Charles d'Aspremont Lynden parlementaire et ministre, et d'Edith de Favereau (fille du ministre Paul de Favereau). Il est comte du Saint-Empire. En 1941, il épouse à Waillet Doris Van der Straeten-Waillet qui lui donne cinq enfants. Sa fille Catherine a épousé le baron Jean-Pierre Berghmans, président du conseil d'administration du groupe Lhoist, leader mondial de la production de chaux.
Il fait des humanités gréco-latines au Collège Saint-Benoît de Maredsous de 1926 à 1931. Poursuivant avec des études universitaires, il obtient en le diplôme de docteur en droit à l'Université catholique de Louvain.
Après son service militaire ( au ) comme officier de réserve au 13e régiment de Ligne à Namur, il reprend à Louvain des études en économie politique et sociale, qu'il doit interrompre à la mobilisation générale de .
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé le 26 août 1939 comme sous-lieutenant de réserve. En , il participe à la Campagne des dix-huit Jours, comme chef de peloton à la 1ère compagnie du 13e de Ligne. Le 25 mai, il est blessé à Vive Saint-Eloi lors de la bataille de la Lys et évacué sur Anvers. Il est fait prisonnier des Allemands le 28 mai et libéré le 14 juin. De décembre 1940 jusqu'en novembre 1943, il est secrétaire du baron Greindl, qui exerce par intérim les fonctions de gouverneur de la province de Luxembourg.
En 1942, il s'engage dans la Résistance au sein de la Légion belge qui prendra en 1944 le nom d'Armée secrète (AS). Il succède en mars 1944 au major Edouard Roulin comme commandant du Secteur 5 de la Zone V de l'AS, correspondant à l'arrondissement de Dinant. Il organise notamment les parachutages et sabotages. Une fois le territoire belge libéré de l'occupation allemande, il reprend du service dans l'armée belge le . Le , il est affecté comme chef de peloton au régiment d'autos blindées. Il quitte le service actif mais reste dans la réserve. À ce titre, il atteindra en 1964 le grade de lieutenant-colonel.
Après-guerre, il se lance dans une carrière politique au sein du Parti Social Chrétien (PSC). Il est élu au conseil communal de Natoye en et en devient bourgmestre de 1947 à 1967. À partir de 1947, il exerce diverses fonctions dans les cabinets ministériels. En , il est élu conseiller provincial à Namur. Il est également sénateur de la province de Namur de 1949 à 1954.
À partir de 1958, il commence à s'impliquer au sein du cabinet du Premier ministre Gaston Eyskens dans le processus qui mènera à l'indépendance du Congo. Une fois l'indépendance du Congo actée, il intervient dans le soutien mesuré du gouvernement belge dans la sécession du Katanga. De à , il est le dernier ministre des Affaires africaines dans le gouvernement Gaston Eyskens III (remanié). Avec Gaston Eyskens, Premier ministre, et Pierre Wigny, ministre des Affaires étrangères, il doit gérer la situation troublée qui suit l'indépendance du Congo après 1960. Il fait ainsi face aux relations compliquées avec le gouvernement Lumumba, à la révolte de la Force publique mettant en danger les citoyens belges et à la tentative de sécession du Katanga[1].
De 1961 à son décès le , il redevient sénateur.
Les distinctions suivantes lui ont été attribuées :
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