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artiste-peintre, dessinatrice, écrivaine et poétesse d'origine russe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hélène Rubissow (en russe : Елена Фёдоровна Рубисова, Elena Fiodorovna Roubissova), née le à Pétrograd, et morte le à Paris, est une artiste-peintre, dessinatrice, écrivaine et poétesse d'origine russe. Son père, Fiodor Avgoustovitch Geitmann, était un conseiller d’État et directeur d’école à Veliki Oustioug dans le gouvernement de Vologda et sa mère, Margarita Dmitrievna Lineva, était une artiste, férue de mysticisme et de yoga.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Rubissow (d) |
Nationalité | |
Activités |
Hélène Rubissow[2] passe son enfance à Veliki Oustioug. À partir de 1907, elle part vivre à Saint-Pétersbourg avec sa mère et son beau-père, David Pruzan. Elle suit des cours au collège de Stoyuninoy avec les professeurs Nicolas Roerich, Ivan Bilibine, Shukhaiev, Alexandre Iacovleff, Mstislav Doboujinski. Elle participe à l’exposition Le Monde de l'art (Miroiskustnikov).
À partir de 1917, la révolution russe pousse Hélène Rubissow à l’exil[3] à travers la Lituanie, la Pologne et finalement à Berlin à partir de 1920. Elle épouse George Alexis Rubissow, un immigrant de Kiev. Elle étudie à l’Académie des arts de Berlin et expose des compositions constructivistes à la Berliner Secession. Utilisant une variété de techniques, elle témoignait déjà lors de sa première exposition personnelle d'une diversité de styles allant du classicisme russe à l'Art africain traditionnel.
En 1923, Hélène Rubissow part pour la France où elle s’installe tout d’abord à Fontainebleau à l’Institut pour le développement harmonieux de l'Homme, fondé par l’ésotérique Georges Gurdjieff, un ami de la famille. Peintre de chevalet, dessinatrice, elle illustre de nombreux livres et crée des ex-libris. Elle organise une exposition personnelle à la galerie W. Hirschmann en . Elle participe au Salon d'automne en 1932 et au Salon des indépendants. Elle contribue au journal parisien Les Dernières Nouvelles. Elle donne naissance à George Rubissow.
En 1939, Hélène Rubissow émigre à New York aux États-Unis et se consacre alors à l'écriture. Elle publie pendant plus de vingt cinq ans dans le journal La Nouvelle Parole russe (New York), dans le New Journal (New York). Elle est l’auteur de deux recueils de nouvelles et deux livres en anglais sur l'art russe et l'art de l'Est. Elle passe quelques mois au Self-Realization Fellowship à Los Angeles, auprès du guru Paramahansa Yogananda. Elle aimait la montagne et fut membre de l’American Alpine Club et participa à de nombreuses ascensions (Mont Blanc, Aiguille des Drus à Chamonix, Mount Rainier dans l’État de Washington…).
Hélène Rubissow revient en France dans les années 1950. Elle écrit des poèmes et publie des critiques sur les recueils des poètes russes de l'émigration. Elle publie plusieurs articles dans le journal La Pensée russe. Elle participe à la vie de nombreux cercles dans lesquels on pouvait notamment rencontrer Irina Odoevtseva, Ozeretskovsky, Bernhard Magnus Berg, Georges Terapiano, Shimanskaya, le critique Dmitri Gorbov, René Guerra, le peintre Dan Solojoff, l'écrivaine Ella Bobrova, Bashkirova (Plavinskaya), Constantin Paoustovski, Piotr Kontchalovski, Mikhalkov, Aleksei Arbuzov. Elle entretient une relation épistolaire avec de nombreux artistes : Georges Terapiano, Irina Odoyevtseva, Ella Bobrova. Elle vient en aide aux peintres et poètes russes dans le besoin.
Hélène Rubissow meurt le à Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (90e division).
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