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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gustave Cuneo d'Ornano (né le à Rome et décédé le à Paris) est un député bonapartiste de la Troisième République, qui siège de 1876 à 1906.
Gustave Cuneo d'Ornano | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (30 ans, 2 mois et 8 jours) |
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Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 21 août 1881 4 octobre 1885 6 octobre 1889 20 août 1893 8 mai 1898 27 avril 1902 6 mai 1906 |
Circonscription | Charente |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Troisième République) |
Groupe politique | Appel au peuple (1876-1889) Défense nationale (1902-1906) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | James Hennessy |
Conseiller général de la Charente | |
– (9 ans) |
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Circonscription | Canton de Segonzac |
Prédécesseur | Marquis Henri Eugène d'Asnières |
Successeur | James Hennessy |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rome |
Date de décès | (à 60 ans) |
Lieu de décès | 17e arrondissement de Paris |
Parti politique | RRRS |
Famille | Famille Cuneo d'Ornano |
Religion | Catholicisme |
Résidence | Charente |
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Petit-fils du général François Antoine Cunéo d’Ornano, il est le fils de François (11 septembre 1798 à Issenheim - 10 février 1863 à Oran) Conseiller de préfecture et de Adélaïde Dyonnet. Sa famille, originaire d'Ajaccio, est très liée au bonapartisme ; cela lui vaut le surnom du « dernier bonapartiste ». Employé à la préfecture de la Seine sous le Second Empire, il est capitaine de mobiles en 1870-1871.
Rédacteur au Courrier de France, il dirige ensuite un journal bonapartiste dans les Charentes en 1873. Il se signale par des polémiques particulièrement vives. Elu député bonapartiste de la Charente aux élections de 1876, il siège dans les rangs de l'Appel au peuple. Souvent impliqué dans des séances tumultueuses, Cunéo d'Ornano, qui conserve son siège trois décennies (jusqu'en 1906), fait l'objet récurrent de rappels à l'ordre du président de Chambre et de sanctions disciplinaires.
Il est à l'origine de la loi du relative à la destruction des loups, pour laquelle il demande l'urgence. En , il s'oppose aux nouveaux crédits accordés à l'expédition militaire en Tunisie, ce qui lui vaut un rappel sournois de ses origines italiennes [1]. Il accuse celle-ci de servir des « intérêts particuliers »[1]. S'il soutient la « [protection] des colons d'Algérie », il rejette le « système de protection conquérante » consistant à occuper toutes les provinces limitrophes, système qui conduirait, selon lui, à justifier jusqu'à l'occupation de l'Egypte[1]. Il refuse, in fine, l'« annexion déguisée » et formalisée par le traité du Bardo de 1881 (puisque la France ne prétendait que protéger l'Algérie)[1]. Avec Paul Déroulède, une partie croissante de la droite nationaliste s'oppose en effet aux interventions coloniales, accusées de détourner le regard de la « ligne bleue des Vosges » (l'Alsace-Lorraine, perdue en 1871).
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