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Grandes antiennes « Ô » de l'Avent
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Les antiennes Ô sont des antiennes de la liturgie catholique latine, qui accompagnent le cantique du Magnificat aux vêpres des sept jours qui précèdent Noël, intitulées Antiphone super Magnificat[2]. Elles sont ainsi nommées parce qu'elles commencent par l'interjection « Ô » adressée au Christ. Elles lui attribuent des titres extraits de l'Ancien Testament qui expriment l'attente messianique.
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(Einsiedeln, manuscrit 611), folio 15r [1]
Titre :
Grandes antiennes Ô, Antiennes majeures etc.
Origine :
rite romain ou rite romano-franc
Usage liturgique :
antiennes pour le Magnificat, usage avant Noël
Témoignages les plus anciens :
- titres
Liber de ordine antiphonarii (Amalaire, vers 830)
- textes
Antiphonaire de Compiègne (vers 877)
Liens incertains avec :
Saint Grégoire le Grand († 604)
Alcuin († 804)
Usage historique :
rite romain, rite de Sarum, rite anglican
Sans utilisation :
rite ambrosien, rite mozarabe
Usage actuel :
rite romain (depuis 1568, approbation par Pie V), rite anglican
On parle à leur sujet de semaine ou octave de « Sainte Marie de l'Ô », en raison d'une tradition qui associe la semaine qui précède Noël, scandée par ces antiennes, à une octave liturgique inversée : elle anticipe et prépare à la fête, alors qu'une octave a pour caractéristique de prolonger une solennité liturgique[3].
Les antiennes Ô sont désignées de différentes manières dans les livres liturgiques anciens et modernes : « Grandes antiennes », « Antiennes majeures » (antiphonae majores)[4], « Grandes Ô », « Ô de devant Noël », « Ô de Noël », ou en France « Oleries » d'après Charles du Fresne du Cange[eg 1].
Les grandes antiennes « Ô » se trouvent dans les manuscrits les plus anciens du chant grégorien.