Loading AI tools
compositeur russe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georgi Lvovitch Catoire (en russe : Георгий Львович Катуар), également connu sous le nom de Georges Catoire, né le à Moscou et mort le dans la même ville, est un compositeur russe d’origine française, auteur de 30 œuvres musicales, ainsi que du traité scientifique Cours théorique d'harmonie[1] et du traité La Forme Musicale.
Sa musique est influencée par Richard Wagner. Il a étudié à Berlin avec Karl Klindworth. Il a été professeur de composition au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou de 1917 à 1926.
Né à Moscou le , mort à Moscou le , Georges Lvovitch Catoire est issu d'une branche de la famille française Catoire fixée en Russie vers 1817 avec Auguste Catoire de Bioncourt (1789-1831) qui prit la nationalité russe en 1825[2],[3].
Il apprend le piano au cours de son enfance, puis s'intéresse à la musique de Richard Wagner. En 1875, il prend des cours de piano avec Karl Klindworth (1830-1916), un ami de Richard Wagner, au Conservatoire de Moscou. où il enseigne, après avoir passé quatorze ans à Londres, à la demande de Nicolaï Rubinstein, depuis 1868. Il gagne Berlin en 1882, après la mort de Rubinstein.
Catoire adhère à la Société Wagner en 1879[4].
En 1884, il est diplômé en mathématiques de l'Université de Moscou, mais il se consacre à la musique.
Il assiste au festival de Bayreuth en 1885[5] et devient l’un des premiers musiciens russes à saluer le génie de Wagner. La même année, il rencontre Tchaïkovski, qui l'a décrit, dans une lettre à Rimsky-Korsakov comme « très talentueux ».
Fin 1885, il gagne Berlin, où il continue à étudier avec Klindworth, et suit des cours de composition avec Tirsch, puis avec Philippe Bartholomé Rüfer.
Sur le conseil de Rimsky-Korsakov, il étudie avec Anatoli Liadov, à Saint-Pétersbourg. Il revient à Moscou où il étudie en autodidacte, en consultant Arensky et Sergueï Taneïev.
En 1917, il est nommé professeur de composition au Conservatoire de Moscou, il a entre autres élèves, Vladimir Krioukov (1902-1960), Victor Bely (1904-1983), Dmitri Kabalevski (1904-1984)[6], Leonid Polovinkine (1894-1949), Vladimir Vlassov (1903-1986), Vladimir Fere (1902-1971). Il occupe ce poste jusqu'à sa mort. Léon Conus se fit le chantre de la musique de Catoire tout au long de sa carrière professorale[7].
Au cours de son enseignement, il s'intéresse aux questions théoriques, et introduit, dans une optique pédagogique, les théories de Riemann en Russie.
Il rédige en 1924-1925 son Teoreticheskiy kurs garmonii, « Cours théorique d'harmonie »[1], dans lequel il discute, dans les œuvres de la fin du XIXe siècle, la tonalité et la structure des accords.
Sa Muzïkal'naya forma, « forme musicale », est incomplètement publiée à Moscou en 1934-1936. Il conteste certains aspects arbitraires des théories de Riemann sur le rythme, et montre l'existence de formes mixtes et transitoires.
Il inaugure les travaux de théorie musicale de l'Union soviétique. Figure marquante de la vie musicale russe, Georges Catoire tombe dans l’oubli après sa mort. Perçu comme conservateur par le nouveau régime soviétique, ses œuvres ne présentent aucune utilité socio-politique. Ses publications disparaissent de la circulation avec l’effondrement des maisons d’édition causé par la révolution russe.
Dans l’ouvrage Modern Russian Composers, Leonid Sabaneïev décrit Catoire comme victime du «seul, mais aujourd’hui impardonnable, défaut de modestie, d’une incapacité à s’afficher».
On trouve dans ses œuvres musicales des influences de Fauré, Tchaïkovski, Wagner, Chopin, César Franck ou Debussy.
Il est le cousin germain d'Alexandre Catoire de Bioncourt. Il est le grand-oncle du compositeur Jean Catoire.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.