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haut fonctionnaire, avocat et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Sureau, né le à Paris, est un haut fonctionnaire, avocat et écrivain français, membre de l'Académie française.
Fauteuil 24 de l'Académie française | |
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depuis le | |
Avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation | |
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Naissance | |
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Officier de réserve ( - |
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Armes |
Armée de terre française (depuis ), Légion étrangère (- |
Grade militaire |
Colonel (depuis ) |
Distinctions | Liste détaillée Prix Paul-Flat () Grand prix du roman de l'Académie française () Prix Goncourt de la nouvelle () Prix Méditerranée () Chevalier de l'ordre du Mérite maritime () Prix Honneur et Patrie (d) () Prix Combourg () Commandeur de la Légion d'honneur () |
François Maurice Christophe Sureau est le fils de Claude Sureau, ancien président de l'Académie nationale de médecine, et le frère aîné de Véronique Sales, écrivaine et éditrice.
Après des études au lycée Saint-Louis-de-Gonzague et à l'Institut d'études politiques de Paris, il est reçu à l'École nationale d'administration (ENA)[1].
Il a essayé la vie monastique à l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan[2].
Après l'ENA (promotion Droits-de-l'homme), il devient auditeur au Conseil d'État[3] et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris dans les années 1980. Il y a alors comme élève, notamment, Denis Olivennes[4].
Puis, il quitte la haute fonction publique pour exercer d'autres activités : avec Alain Minc, il est l'un des principaux lieutenants de Carlo De Benedetti dans le fonds Cerus lors de la célèbre OPA échouée sur la Société générale de Belgique, en janvier 1988. Cerus n'obtient que 47 % des actions contre Suez et Cerus perd l'équivalent de 3 milliards de francs de l'époque[5]. Il rejoint, au début de l'année 1990, l'UAP, à la direction des participations[6].
En 1995, il s'inscrit comme avocat au barreau de Paris[7] et écrivain[8]. En juin 2014, il devient avocat auprès du Conseil d'État et de la Cour de cassation[9]. Il s'associe alors avec Patrice Spinosi, également avocat aux conseils, pour former la SCP Spinosi & Sureau[10]. En 2019, le magazine GQ le désigne comme avocat le plus puissant de France[11].
Le 5 février 2021, il se retire de la qualité d'avocat aux conseils du fait de son élection à l'Académie française[12].
Officier de réserve depuis 2004, comme spécialiste au sein de l'armée de Terre, il sert avec le grade de colonel[13].
De 2011 à 2019, il travaille au sein de l'état-major du commandement de la Légion étrangère[14] avant de rejoindre l'état-major des armées[15].
Depuis 2014, il s’engage en faveur des libertés publiques[16], contre l’état d’urgence et, plus généralement, contre des dispositions législatives qu'il considère comme répressives. Ses principales plaidoiries[17] au Conseil constitutionnel ont été publiées en 2017 sous le titre de Pour la liberté.
Il participe au réseau d'avocats de l'association Pierre-Claver[18], fondée par son épouse Ayyam Sureau[1], née Wassef[19]. L'association Claver a pour objectif d'aider les réfugiés statutaires « désireux d'acquérir toute connaissance et expérience utiles pour reconstruire leur vie en France (langue, Histoire, culture générale, codes sociaux…) »[20],[21].
En 2016, François Sureau est le premier rédacteur des statuts d'En Marche, le parti politique fondé par Emmanuel Macron[22].
Démentant les déclarations faites par Patrick Stefanini dans son livre Déflagration, il affirme ne pas être la plume du discours du Trocadéro prononcé le 5 mars 2017 par François Fillon dans le cadre de la campagne présidentielle de 2017[23],[24].
Le 4 février 2019, il publie dans Le Monde une tribune contre la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l'ordre public lors des manifestations, dite « loi anti-casseurs », estimant notamment :
« [ce texte] vise les « gilets jaunes » sous prétexte de réprimer des casseurs que le droit pénal ordinaire permet tout à fait de réprimer. Ce sont les manifestations qu’on veut limiter, pas les actes violents. »
Il ajoute « je ne sais pas où est le "progressisme" dans cette majorité ou dans ce gouvernement, mais il n'est sûrement pas dans le domaine des libertés publiques. […] Que personne ne voie la contradiction politique entre la lutte revendiquée contre le "populisme" et ce genre de législation est proprement stupéfiant[25]. »
Membre du comité de rédaction de la revue Commentaire, il tient de 2016 à 2019 une chronique hebdomadaire dans La Croix[26].
Il est membre du Club des juristes[27],[28], un cercle de réflexion présidé par Bernard Cazeneuve.
Candidat à l'Académie française en 2004 au fauteuil de Maurice Rheims[29], il est battu par Alain Robbe-Grillet, qui ne siégera finalement pas. Il y est finalement élu le , au premier tour par 19 voix sur 27, au fauteuil de Max Gallo[30]. Il est reçu le 3 mars 2022[31] ; son discours de réception est axé sur la question, particulièrement chère à ses yeux, de la liberté, et reçoit une réponse de Michel Zink, dans laquelle celui-ci le salue comme étant « romantique au plus profond »[32]. Il est le benjamin de l'Académie jusqu'à l'élection du psychiatre Raphaël Gaillard en , âgé de 47 ans.
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