François Soufflot, dit le Romain

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François Soufflot, dit le Romain

François Soufflot dit Soufflot le Romain, dit aussi Soufflot le Jeune ou Soufflot le Neveu (21 février 1750 - 29 avril 1801), est un architecte français actif à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Faits en bref Naissance, Décès ...
François Soufflot, dit le Romain
Biographie
Naissance
Décès
(à 51 ans)
Paris
Nom dans la langue maternelle
François Soufflot
Surnom
Soufflot le romain
Nationalité
Formation
Activité
Parentèle
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Fils de Jean-Baptiste Soufflot, bourgeois de Paris et de Marie Antoinette Degat[1], il naît à Vermenton le 21 février 1750, ainsi que son jumeau, Marie-Antoine[2]. Neveu de Jacques-Germain Soufflot, il reprit son importante agence après la mort de celui-ci en 1780. Il poursuivit les travaux de l'église Sainte-Geneviève et de l'école de droit et travailla pour une clientèle privée très diverse. Sa réalisation la plus connue est l'hôtel de Montholon (1785), parmi les hôtels construits et conservés sur les Boulevards parisiens et datant du règne de Louis XVI, projet sur lequel il fit travailler son collaborateur le dessinateur Jean-Jacques Lequeu.

Biographie

Résumé
Contexte

Par protection, Soufflot fut nommé pensionnaire de l'Académie de France à Rome, sans avoir jamais obtenu le Prix. Après la mort de son oncle en 1780, il se retrouva placé à la tête d'une agence considérable, qui faisait travailler des architectes comme Brébion, Rondelet, Dumont, Jallier de Savault, Raymond, Saint-Far, Bellicard, ou encore Puisieux, doyen des vénérables de Paris et Poncet, architecte du Grand Orient de France, et des dessinateurs comme Dulaure et Lequeu[3].

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L'école de droit, place du Panthéon à Paris.

Il poursuivit les travaux officiels de l'église Sainte-Geneviève et de l'école de droit. En 1796, il intervenait encore, sur le chantier du Panthéon, auprès de Rondelet dans le débat des architectes et des ingénieurs.

En , il se rendit à Sens en compagnie de Poncet et de Taboureur, greffier des Bâtiments du Roi, pour établir un projet et un devis pour l'embellissement de la cathédrale Saint-Étienne, mais le chapitre lui préféra la proposition de Lemoine de Couzon.

Pour une clientèle privée qui semble avoir été très diverse, il travailla à l'aménagement de châteaux et de parcs aux environs de Paris et en province à Bagnolet, Le Buret (?), au château de Sainte-Radegonde près du Plessis-Chenet (commune du Coudray-Montceaux, Essonne), pour la maison de Gontaut-Biron au château de Montgermont près de Pringy (Seine-et-Marne).

En 1785, il eut à construire pour la présidente de Montholon, épouse de Nicolas de Montholon (1736-1809)[4], qui possédait de vastes plantations aux Antilles[5], l'hôtel de Montholon sur le Boulevard à Paris. Il en confia l'étude à Lequeu qui s'inspira de l'hôtel Benoît de Sainte-Paulle, construit en 1773 au Faubourg Poissonnière par Samson-Nicolas Lenoir. C'est son œuvre la plus connue aujourd'hui, et pourtant la part qu'il a pu y prendre personnellement n'est pas aisée à déterminer.

Il meurt à Paris le 9 floréal an IX, soit le 29 avril 1801[6].

Réalisations et principaux projets

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L'hôtel de Montholon, boulevard Poissonnière à Paris.

Notes et références

Voir aussi

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