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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Claude Amour du Chariol, marquis de Bouillé, né le dans le château du Cluzel à Saint-Eble en Auvergne et mort le à Londres, est un général français du XVIIIe siècle. Il est connu pour son attachement à Louis XVI et comme coorganisateur de la « fuite de Varennes ».
Gouverneur de la Martinique | |
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- | |
Gouverneur de la Guadeloupe | |
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Louis François de Dion (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Claude François Amour de Bouillé du Chariol |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Militaire, écrivain, homme politique |
Enfant | |
Parentèle |
Gilbert du Motier de La Fayette (petit-oncle) |
Membre de | |
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Arme | |
Unités |
Régiment des chasseurs de Flandre (à partir de ) Régiment de Vexin (- |
Grades militaires | |
Conflits | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 3 YD 1179)[1] |
Le il est colonel du régiment de Bouillé qui prend le titre, en 1762, de régiment de Vexin. Au mois d', il s'embarque avec son régiment pour les Antilles.
François-Claude-Amour de Bouillé est nommé en 1768, gouverneur de la Guadeloupe, brigadier le , maréchal de camp et gouverneur de la Martinique et de Sainte-Lucie le avant de devenir gouverneur général des colonies françaises des îles du Vent de à .
Il combat aux Antilles pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, et enlève plusieurs îles aux Britanniques, comme la prise de la Dominique en 1778[2]. En 1781, il prend notamment le commandement de la flotte française du comte de Grasse, lors de la prise de Tobago. Il est nommé lieutenant général en 1782.
Revenu en France en 1783, il voyage en Europe, Grande-Bretagne, Hollande et en Allemagne.
Membre de l'Assemblée des notables de 1787 à 1788, il y défend les privilèges.
En 1789, il est nommé gouverneur des Trois-Évêchés (Toul, Metz et Verdun), puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Nommé en 1790 général en chef de l'armée de Meuse, Sarre-et-Moselle, il fit respecter la discipline à Metz et à Nancy par des actes de vigueur : il réprime sévèrement la mutinerie de la garnison de Nancy, le (33 condamnations à mort, 41 aux galères), fait pour lequel l'Assemblée, sur proposition de Mirabeau, vote un décret pour le féliciter[3].
Les patriotes le détestant, le 27 mai 1791 la famille royale le charge d'organiser sa fuite le 20 juin 1791[4]. Il est chargé d’organiser les relais depuis Paris jusqu’à la citadelle de Montmédy, dans la Meuse[5]. En cas de succès le Roi prévoyait de l’élever à la dignité de maréchal de France, mais les dispositions pratiques qu'il prend contribuent en partie à l'arrestation de Louis XVI à Varennes-en-Argonne. Le marquis François-Claude-Amour de Bouillé émigre et se réfugie à Coblence. Il fait des démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance du Roi, enjoignant aux puissances étrangères de combattre la France, en opposition totale aux instructions de Louis XVI, qui redoute la guerre civile. Il eut, sur ce point, des conférences avec le roi Gustave III de Suède à Aix-la-Chapelle, et lui fit part de ses projets. Il fut dans le Régiment noble à pied de Condé[6], en 1792, puis voyant ses efforts inutiles, se retira en Grande-Bretagne où il mourut le . Il est d'abord enterré au vieux cimetière de Saint-Pancras à Londres, puis au cimetière de Montmartre[7], où sa dépouille est rapatriée en 1866.
Le 6 juillet 1768, il se marie à Sarcelles avec Marie-Louise Guillemette de Bègue, fille de Pierre Joseph Begue, ancien major de la Martinique et chevalier de Saint-Louis, et Marie Anne Neaud du Breuil. Le couple a cinq enfants.
On lui attribue traditionnellement la première version (1769) des paroles de la chanson Adieu foulard, adieu Madras [8],[9], composée lorsqu'il était gouverneur de la Guadeloupe.
Et c'est à lui qu'il est fait référence dans le cinquième couplet de la Marseillaise :
Il publie des Mémoires sur la Révolution, qui eurent un grand succès (Londres, 1797, et Paris, 1801). Son fils Louis de Bouillé est général d'Empire.
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