Taïga
formation végétale de type forestière / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La taïga, du russe тайга venant de l'altaï tayγa[4], aussi appelée forêt boréale ou encore forêt hudsonienne, est l'un des principaux biomes terrestres. Fortement liée au climat subarctique, elle consiste en une formation végétale de type forestière parcourue par un vaste réseau lacustre résultant de l'érosion fluvioglaciaire. Sa végétation a la particularité d'être la plus vaste continuité boisée de la planète et occupe à elle seule 10 % des terres émergées. Elle couvre la majorité des territoires intérieurs de l'Alaska (États-Unis), du Canada, de la Scandinavie (Norvège, Suède), de la Finlande, du Nord de l'Écosse (Highlands), de la Russie, de l'Islande, de Saint-Pierre-et-Miquelon, du nord-ouest de la Chine et du nord de l'île de Hokkaidō (Japon). Elle abrite une avifaune fortement diversifiée[5] et sert de refuge à de nombreuses espèces animales par ailleurs menacées telles le loup, l'ours brun, le grizzli, l'ours kodiak, le lynx, le renard polaire, le castor, le glouton (ou carcajou), le bison des bois, le renne (ou caribou) ou encore l'élan (ou orignal).
La taïga finlandaise l'hiver
L'Iditarod Trail Sled Dog Race
L'élan, animal emblématique de la taïga
Une famille samie de Norvège devant des tentes[2]
La taïga québécoise l'été
Superficie[3] : | 15 100 000 km2 (10,3 %) |
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Latitudes : | 45° Nord à 70° Nord |
Climat : | Continental humide et subarctique |
Végétation : | Forêts denses de conifères (pins, épicéas ou épinettes, mélèzes et sapins) et de feuillus (bouleaux, érables, aulnes, saules et peupliers) |
Localisation
Sur le plan culturel, pour les Européens, la taïga renvoie à l'imaginaire collectif du « Grand Nord sauvage », des chiens de traîneau, de l'univers de Jack London, de James Oliver Curwood et des pionniers européens d'Amérique du Nord : trappeurs, voyageurs, coureurs des bois et chercheurs d'or. La traite des fourrures en provenance de la taïga a longtemps fait la fortune des colons français et britanniques et fut l'occasion des premières relations commerciales avec les autochtones des Premières Nations. Pour les Québécois d'aujourd'hui, la forêt boréale est d'abord et avant tout un lieu concret qui borde bien des routes et des chalets et qui abrite presque toute la production d'électricité québécoise, mais en même temps, la grande majorité des habitants vivent dans des zones à forêt mixte un peu plus au sud ; l'imaginaire collectif y connaît des récits d'habitants tels Maria Chapdelaine et Les Filles de Caleb[Lesquels ?][6] bien plus que des récits d'explorateurs traduits de l'américain.
Aujourd'hui les principales ressources qu'elle offre sont l'exploitation minière, pétrolière, gazière, hydroélectrique ainsi que le commerce du bois.