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club de football français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Football Club Sochaux-Montbéliard, abrégé en FC Sochaux-Montbéliard, FCSM ou plus simplement FC Sochaux, est un club de football français situé dans l'agglomération de Montbéliard, en Franche-Comté. Le club est résident du stade Auguste-Bonal situé sur le territoire de la commune de Montbéliard, d'une capacité de 20 005 places, et gère un centre de formation réputé situé à Seloncourt. Son équipe première entrainée par Karim Mokeddem évolue lors de la saison 2024-2025 en National, troisième niveau des compétitions masculines en France.
Nom complet | Football Club Sochaux-Montbéliard |
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Surnoms | Les Lionceaux[1] |
Noms précédents | Football Club Sochaux (1928-1930) |
Fondation |
14 juin 1928 (96 ans, 4 mois et 21 jours) |
Statut professionnel | depuis 1932 |
Couleurs | Jaune et bleu |
Stade |
Stade Auguste-Bonal (20 005 places) |
Siège |
2 impasse de la Forge 25200 Montbéliard |
Championnat actuel | National |
Propriétaire | FCSM 2028 |
Président | Jean-Claude Plessis |
Entraîneur | Karim Mokeddem |
Joueur le plus capé | Michael Isabey (454) |
Meilleur buteur | Roger Courtois (350) |
Site web | fcsochaux.fr |
National[Note 1] |
Championnat de France (2) Championnat de France D2 (2) Coupe de France (2) Coupe de la Ligue (1) |
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Actualités
Dernière mise à jour : 24 mai 2024.
Créé en 1928 sous l'impulsion du constructeur automobile Peugeot, dont les usines se trouvent à Sochaux, le club compte à son palmarès deux titres de champion de France, remportés en 1935 et 1938, deux Coupes de France gagnées en 1937 et 2007 et une Coupe de la Ligue obtenue en 2004. Son meilleur résultat en compétitions européennes est une demi-finale de la Coupe UEFA lors de l'édition 1980-1981. Le club a fourni des dizaines de joueurs en équipe de France, dont Bernard Bosquier, Roger Courtois, Bernard Genghini, Lucien Laurent, Marvin Martin, Étienne Mattler, Stéphane Paille, Benoît Pedretti, Franck Silvestre ou encore Yannick Stopyra.
Le FC Sochaux-Montbéliard est l'un des clubs pionniers du football professionnel français, ayant fortement œuvré au début des années 1930 pour l'instauration d'un championnat professionnel, notamment par la création de la Coupe Sochaux en 1930, parfois considérée comme l'ébauche du championnat de France professionnel, auquel le FC Sochaux participe dès la saison inaugurale en 1932-1933. Le FCSM a la particularité d'être l'un des rares clubs français à ne jamais être repassé au statut amateur, le club ayant toujours joué dans les deux premières divisions nationales jusqu'en 2023 et conservant son statut professionnel lors de sa descente au troisième échelon en 2023-2024, notamment grâce au financement continu de Peugeot jusqu'en 2015 et ce alors que l'unité urbaine de Montbéliard est de taille modeste. Le club détient jusqu'en 2014 le record du nombre de saisons disputées en première division et, jusqu'en 2016, le record du nombre de matchs joués dans l'élite.
Après 87 ans d'histoire commune, le club est vendu par Peugeot en juillet 2015 à Ledus, filiale de Tech Pro Technology, devenant le premier club européen détenu à 100% par une entreprise chinoise. En avril 2020, le FCSM est transféré à la société chinoise Nenking, spécialisée dans l'immobilier, qui en devient la nouvelle propriétaire.
Au terme de la saison 2022-2023, le Football Club Sochaux-Montbéliard se retrouve au bord du dépôt de bilan et menacé de disparition après la décision de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) de rétrograder le club en troisième division pour raisons financières et le désengagement des propriétaires chinois. Une opération de sauvetage menée en quelques jours par Jean-Claude Plessis, ancien président délégué du club, et Pierre Wantiez, permet le rachat du club en août 2023. Le nouveau projet baptisé FCSM 2028, en référence à la date du centenaire du club, prévoit le changement de statut du club en société coopérative d'intérêt collectif associant entreprises, collectivités territoriales, salariés et supporters.
Le FC Sochaux voit le jour en 1928 par la volonté de deux salariés de la société des Automobiles Peugeot, Louis Maillard-Salin, directeur de la branche carrosserie, et Maurice Bailly, un des chefs de service de ce dernier. Le premier est le président fondateur du club, le second est à la fois le capitaine et l'entraîneur[2].
Sans grands moyens, l'équipe est cependant rapidement suivie par le directeur de la société Peugeot, Jean-Pierre Peugeot, qui souhaite créer un club de haut niveau dans le cadre de sa politique de loisirs à l'intention de ses ouvriers[3]. Pour cela, il va s'inspirer de la recette de l'Association sportive de Valentigney, dont il est l'un des dirigeants[d 1]. Basée à une dizaine de kilomètres, l'ASV avait été fondée en 1920 autour de l'activité de l'usine des Cycles Peugeot et s'était rapidement affirmée comme la meilleure équipe de la région, multiple fois vainqueur de la Division d'honneur de Bourgogne-Franche-Comté et surtout finaliste de la Coupe de France en 1926.
Fervent défenseur de la professionnalisation du football français, Jean-Pierre Peugeot ne se cache pas de salarier ses joueurs dans les usines Peugeot, à une époque où de nombreux dirigeants pratiquent l'amateurisme marron, illégal et non assumé[3]. L'équipe entame sa première saison en division de district, l'échelon le plus bas du football en Franche-Comté, et dispute son premier match le 2 septembre face à l'équipe de réserve de l'AS Montbéliard[2]. Le premier match officiel en championnat a lieu fin septembre 1928 et se solde par une large victoire (12-1). Composée de bons joueurs régionaux, l'équipe s'impose contre tous ses adversaires en championnat. En mai 1929, avec l'aide de trois nouvelles recrues arrivant du Club français, le FCS s'impose 3-2 face au Dunlop Sports, le double champion de France corporatiste, au stade Buffalo de Montrouge près de Paris[4].
Le club attire parmi les meilleurs joueurs de France et de l'étranger grâce au soutien de Jean-Pierre Peugeot, dont l'objectif est de faire connaître son entreprise et la région Franche-Comté mais aussi d'offrir à ses ouvriers des distractions[3]. Grâce à un recrutement de qualité comprenant notamment des vedettes telles que Antonio Lozes, un gardien de but venu d'Espagne, Étienne Mattler ou Paul Wartel, débauché du Red Star, la formation sochalienne, entraînée par l'Anglais Victor Gibson débauché à l'Olympique de Marseille, prend l'ascendant sur les équipes de sa région[d 1]. Habillé de ses couleurs emblématiques bleu et jaune, le FC Sochaux se construit : il choisit de pratiquer un « football exhibition », où le spectacle prime[2].
Le , le FC Sochaux inaugure son nouveau terrain, le stade du Champ de foire à Montbéliard (où se situe aujourd'hui le stade René-Blum), par une large victoire sur l'AS Montbéliard, fondée en 1910[d 1]. Par ailleurs, Jean-Pierre Peugeot met en chantier un stade jouxtant les usines de Sochaux, le futur stade de la Forge. Sochaux prend bien vite la place de l'AS Valentigney dans le cœur des habitants de l'agglomération de Montbéliard.
En juin 1930, le FC Sochaux absorbe l'AS Montbéliard, donnant naissance au Football Club Sochaux-Montbéliard (FCSM), et devient omnisports[5]. Jean-Pierre Peugeot avait chargé en octobre 1929 Robert Dargein d'étudier la faisabilité d'une grande équipe Peugeot autour du FC Sochaux[2]. Les frères Jean et Lucien Laurent, tous deux internationaux, sont débauchés du CA Paris[d 1].
Alors que l’avènement du professionnalisme a été voté par la Fédération pour une application en 1932, les Sochaliens proposent aux meilleurs clubs nationaux de participer à une compétition nationale, baptisée Coupe Peugeot. D'abord rejetée par la Fédération, l'initiative est finalement tolérée. Huit équipes se disputent la première édition, dont la finale, qui se joue au Parc des Princes devant environ 10 000 spectateurs, voit le FC Sochaux-Montbéliard battre l'Olympique lillois six buts à un[6]. En Coupe de France, les vedettes sochaliennes sont arrêtées en 8e de finale par le CA Paris[d 1].
Le , le Stade de la Forge est inauguré : il est doté de gradins et d’une pelouse faite de semences anglaises[2]. La deuxième édition de la Coupe Peugeot, qui rassemble vingt clubs répartis en deux groupes, s'achève sur la victoire du FC Mulhouse. Le succès populaire est au rendez-vous mais la compétition s'arrête là, puisque la FFFA lance le premier championnat de France de football officiel en septembre 1932.
Avec son effectif clinquant, qui rassemble de nombreux internationaux, Sochaux ne manque la finale de la première édition du championnat de France qu'à la moyenne de buts, au bénéfice de l'AS Cannes. Malgré le recrutement du brillant attaquant franco-suisse Roger Courtois, la saison suivante est catastrophique[d 2].
Le club se restructure avec l'objectif de conquérir un palmarès : Robert Dargein laisse la place à Étienne Gredy, directeur du personnel des usines Peugeot[2]. Gibson est remercié, l'Uruguayen Conrad Ross recruté comme entraîneur-joueur en mars[3]. Le Suisse André Abegglen rejoint son compatriote en attaque, formant une paire sans égal dans le pays. Ross veut faire pratiquer à son équipe un jeu d’attaque appuyée sur une défense de roc[2]. L'équipe, qui enchaîne 17 matchs sans défaite en championnat, prend finalement le dessus sur le RC Strasbourg, sur le terrain duquel il signe une victoire décisive en mars, devant plus 25 000 spectateurs dont de nombreux Francs-Comtois. La victoire sur l'Olympique de Marseille au stade de la Forge lors de la dernière journée scelle le titre des Sochaliens[d 2]. Invités au prestigieux « Tournoi de Bruxelles » organisé par le Daring Club, ils ne s'inclinent qu'en finale face à l'Ajax Amsterdam (2-1)[7].
Mise en place des premiers abonnements pour les supporters, d'un centre de formation (confié à Paul Wartel) : le club est alors en avance sur ses concurrents français. Comme annoncé Ross laisse son poste, confié à Abegglen. Mais les résultats sont décevants et Ross fait son retour en décembre, sans permettre au FCSM de conserver son titre, remporté par les Parisiens du Racing dont les moyens sont importants[d 2].
À l'été 1936, Peugeot casse sa tirelire avec le gardien de but de l'équipe de France Di Lorto et plusieurs joueurs internationaux étrangers, dont l'ailier argentin Lauri[d 2]. L'équipe, qui compte dans ses rangs six internationaux français et trois étrangers, revient progressivement à la hauteur de l'Olympique de Marseille après un début de saison manqué. Malgré une victoire à Marseille à l'avant-dernière journée, les Sochaliens cèdent le titre de champion de France aux Phocéens à la moyenne de buts (une première dans cette compétition)[d 2]. En consolation, ils arrachent la Coupe de France au RC Strasbourg (2-1)[8]. Chaque joueur reçoit en récompense un coupé Peugeot 201[2].
L'intersaison 1937 est de nouveau agitée, mais cette fois l'équipe ne manque pas son début de saison, prenant vite une avance importante sur ses concurrents. Malgré le retour de l'OM et du FC Sète en fin de saison, le club remporte logiquement son deuxième titre de champion de France, ce qu'aucun autre club n'avait encore réussi à faire[d 2]. Inquiets de l'augmentation des coûts dues à sa politique de recrutement de vedettes, les dirigeants décident alors de mettre l'accent sur la formation de joueurs français. La saison suivante est quelque peu décevante, à peine éclairée par la 42e sélection en équipe de France du capitaine sochalien Mattler, un record[d 2]. L'arrivée imminente de la Seconde Guerre mondiale, et le départ concomitant des nombreux joueurs étrangers du club, vont marquer un coup d'arrêt brutal aux ambitions franc-comtoises[d 2].
Dès la saison 1938-1939, le club subit les effets de la crise internationale : les 4e journée et 5e journée de championnat sont reportées car la France mobilise ses troupes alors que l'Allemagne s'apprête à envahir la région des Sudètes. À cette occasion, Maxime Lehmann déserte en Suisse et abandonne le club. L'international français d'origine suisse est radié à vie du championnat de France.
La mobilisation générale est décrétée en septembre 1939, les footballeurs passent sous l'uniforme. Comme de nombreux autres clubs, le FC Sochaux suspend ces activités professionnelles. L'entraîneur Ross rentre en Uruguay et se trouve remplacé par l'entraîneur de la réserve Paul Wartel.
La commission de la FFF met bien en place un « championnat national » auquel ne participe pas Sochaux, mais celui-ci est interrompu avant l'attribution d'un titre national sans grande valeur. En , la région se trouve incluse dans la « zone interdite ». En 1940-1941, Sochaux fait son retour à la compétition en championnat amateur (DH) de Bourgogne – Franche Comté. Champion de son groupe devant l'US Belfort, le FCSM s'incline en finale de la compétition face à son vieux rival de l'AS Valentigney. Il remporte la compétition en 1942, à la suite de quoi il fusionne avec l'AS Valentigney[9].
Le FC Sochaux-Valentigney participe à nouveau à un championnat national pendant la saison 1942-1943, terminant 8e sur 16 dans le groupe Nord. Pour la saison 1943-1944, Sochaux comme tous les autres clubs possédant une section professionnelle, est dessaisi de son statut professionnel. Les sept Sochaliens (Jacques, Pibarot, Magnin, Parmeggiani, Pessonneaux, Rué et Coulon) demeurant professionnels constituent la base de l'équipe fédérale Nancy-Lorraine, la sélection professionnelle habilitée la plus proche, dont l'entraîneur n'est autre que Wartel[10]. La sélection remporte la coupe de France 1944, tandis que le club sochalien poursuit son activité en championnat amateur, sous la direction de l'emblématique Étienne Mattler, engagé par ailleurs dans la résistance[11].
À la Libération, le club se sépare de l'AS Valentigney et redevient le FCSM. Il se donne une saison avant de repartir en première division à l'occasion de la saison 1945-1946.
Au sortir de la guerre, la stratégie consistant à s'attribuer les services des meilleurs joueurs à prix d'or est abandonnée d'une part parce qu'en période de restrictions, cela pourrait être mal vu et d'autre part parce que le club choisit volontairement de ne pas s'inscrire dans la surenchère qui va s'accélérer dans les années 1950. À partir de cette date, la gestion du club se fait « en bon père de famille » : le but du club n'est pas de gagner de l'argent mais il ne doit pas en perdre non plus[9].
À la Libération, le Stade de la Forge est rebaptisé du nom d'Auguste Bonal, ancien dirigeant et directeur sportif du club, directeur à l'usine Peugeot déporté puis fusillé en avril 1945 par la Gestapo pour obstruction de collaboration[2]. Le FC Sochaux-Montbéliard reprend du service en D1 lors de la saison 1945-1946, mais l'équipe entraînée par Étienne Mattler, mêlant anciennes vedettes tel Roger Courtois qui a alors 33 ans et jeunes faisant leurs débuts dans le monde professionnel, termine à la dernière place[9]. Le club se trouve relégué en deuxième division pour la première fois de son histoire. Un recrutement judicieux, notamment celui du Tchèque Pépi Humpal, auteur de 45 buts, permet au club de survoler son championnat et de retrouver l'élite dès la saison suivante[d 3].
Pour éviter au club de connaître à nouveau les affres de la relégation, le président Fortuné Chabrier décide de mettre en place en 1949 une nouvelle structure pour former de jeunes joueurs destinés à alimenter l'équipe première, baptisée « La phalange des Lionceaux ». Des jeunes prometteurs sont détectés dans tout le pays par les hommes du réseau Peugeot, recrutés et accueillis au Cercle Hôtel Peugeot à Sochaux. Ils travaillent à mi-temps dans l'usine automobile et sont formés au moule du club le reste du temps. Cette structure est considérée comme la première des « écoles de club », ancêtres des centres de formation[12].
Cette stratégie est rapidement payante puisque l'équipe sochalienne, entraînée par Gabriel Dormois à partir de 1952, termine à la seconde place du championnat en 1952-1953 derrière l'irrésistible Stade de Reims, et remporte la première édition de la Coupe Drago.
Malgré des moyens limités, le club apparaît souvent en bonne place en championnat tout au long des années 1950, avec notamment une 5e place en 1955, et dispute la finale de la Coupe de France en 1959 face au Havre AC. La première finale, conclue sur un match nul (2-2), suscite la polémique car l'arbitre refuse de valider un but sochalien marqué juste après le coup de sifflet final. Lors de la revanche, les Normands s'imposent sèchement[d 3]. Cette défaite en finale reste, pendant 50 ans, la seule défaite en finale d'un club de 1re division face à un club de 2de division.
Au début des années 1960, le FC Sochaux-Monbéliard est en difficulté et « fait l'ascenseur » : 17e du championnat en 1959-1960, après treize saisons consécutives dans l'élite, le club descend en D2 avant de remonter immédiatement à la fin de l'exercice suivant. Cependant, l'effectif n'est pas assez riche en joueurs d'expérience et termine à la première place de relégable en 1962, ne s'imposant pas une seule fois à l'extérieur. Il lui faut cette fois-ci deux saisons pour retrouver la première division. Le parcours du FC Sochaux-Montbéliard en Coupe de France n'est guère plus brillant, l'équipe ne dépassant jamais le stade des huitièmes de finale.
La remontée de 1964 introduit pour le club sochalien une longue période de stabilité et de prospérité[3]. Le FC Sochaux-Montbéliard dispute de nouveau la finale de la Coupe de France dès 1967 face à l'Olympique lyonnais mais s'incline sur un score de 3-1.
Durant cette période, Sochaux devient l'un des acteurs majeurs du football français, figurant plusieurs fois dans le Top 5 de première division, ce qui lui ouvre les portes de l'Europe. Ceci est en partie dû à la création en 1974 d'un centre de formation[3] qui porte ses fruits assez rapidement, révélant des joueurs tels que Philippe Anziani, Yannick Stopyra, Bernard Genghini, Joël Bats, qui feront les beaux jours du club et de l'équipe de France. Le 16 mai 1976, le FCSM bat son record d'affluence avec 20 886 spectateurs pour la réception de l'AS Saint-Étienne.
En 79-80, Sochaux entraîné par René Hauss réussit un championnat magnifique en terminant deuxième derrière Nantes, champion de France. Et dans la foulée, le club va jusqu'aux demi-finales de la Coupe de l'UEFA 1980-1981 en éliminant notamment l'Eintracht Francfort sous la neige. Le club est porté par la génération des Yannick Stopyra, Bernard Genghini, Philippe Anziani, Albert Rust, Jacky Bonnevay encadrés par les vétérans Abdel Djaadaoui ou Patrick Revelli.
Néanmoins, le FCSM voit partir très vite ses meilleurs éléments et les résultats commencent à s'en ressentir au milieu des années 1980. Au terme de la saison 1986-1987, Sochaux se voit même relégué en deuxième division après 24 années de présence continue parmi l'élite. Cela aura l'effet d'un électrochoc : l'année suivante, sous les ordres du nouvel entraîneur Silvester Takač, le club survole son groupe de deuxième division, ne s'inclinant qu'à deux reprises et donnant la leçon au favori lyonnais dans son antre de Gerland par un score final de 7 à 1. Parallèlement, il atteint la finale de Coupe de France, ne s'y inclinant qu'aux tirs au but face au FC Metz. C'est au cours de cette saison que va se révéler une nouvelle génération de joueurs formés au club dont plusieurs deviendront internationaux (Franck Sauzée, Stéphane Paille, Gilles Rousset, Franck Silvestre) ou effectueront une carrière brillante comme Jean-Christophe Thomas, qui gagnera la Ligue des champions avec l'Olympique de Marseille. À noter aussi la présence dans cette équipe de deux joueurs bosniaques de grand talent qui s'illustreront au club pendant plusieurs saisons, Faruk Hadžibegić et Mécha Baždarević. Les deux saisons suivantes, Sochaux terminera quatrième du championnat de D1.
Les années 90 sont sans doute une des périodes la moins faste pour le club[3]. Les résultats sont décevants en première division : 18e en 90/91, 17e en 91/92, 16e en 92/93, 14e en 93/94. Sochaux finit par descendre au terme de la saison 1994-1995 pour rester trois saisons consécutives en deuxième division, période la plus longue en dehors de l'élite qu'ait jusqu'alors connue le club. Il y enregistrera même les plus mauvais classements de son histoire (10e en 1995-1996 puis 11e en 1996-1997), alors que les cinq saisons que Sochaux avait disputées jusque-là en deuxième division s'étaient toujours soldées par un podium. Une embellie se produit pendant la saison 1998-1999 durant laquelle le FCSM est à nouveau en première division, mais il redescend aussitôt dans l'antichambre de l'élite où il restera deux saisons supplémentaires. Le club ne brille guère plus en coupe, ne disputant au mieux qu'un quart de finale de la Coupe de France et une demi-finale et un quart de finale en Coupe de la Ligue. Mais c'est pendant cette période très délicate de la vie du club que, sous l'impulsion du président Gilles Daget, le vieux stade Bonal est totalement transformé (travaux du printemps 1997 à début 2000) ; un nouveau centre de formation est réalisé dans une ancienne propriété de la famille Peugeot[3]. La formation est réorganisée et relancée avec l'arrivée de F.Blaquart en 1996. Cette décennie est donc celle de la remise en question, et avant de quitter la présidence du club en décembre 1999, Gilles Daget malgré des résultats sportifs décevants, laissera à son successeur des infrastructures neuves dignes de la Ligue 1[3] et de nombreux jeunes en post formation : Ljuboja, Meriem, Pedretti, Frau, Diouf, Daf, Mathieu, Monsoreau.
Le , Jean-Claude Plessis remplace Gilles Daget à la présidence du club et poursuit les efforts entrepris qui finissent par payer. L'entrée dans le nouveau millénaire est réussie : le nouveau stade Auguste-Bonal, enceinte moderne de 20 005 places, est inauguré[3] en fanfare pour le Trophée des champions 2000, marquant le début d'une saison qui verra le FC Sochaux-Montbéliard triompher en Ligue 2, remportant au passage son premier titre depuis 1947 et mettant en lumière la nouvelle génération dorée de joueurs, purs produits de la formation maison, parmi lesquels Benoît Pedretti et Pierre-Alain Frau.
Pour son retour parmi l'élite, le club décroche une très honorable huitième place, lui permettant de retrouver les joutes européennes après 13 ans d'absence sur la scène continentale. L'arrivée de Guy Lacombe au poste d'entraîneur à l'aube de la saison 2002-2003 et la fidélité des joueurs-clés du club va permettre à Sochaux de s'affirmer à nouveau comme un des acteurs majeurs du football hexagonal[3]. Sochaux va ainsi connaître deux cinquièmes places consécutives remportées en 2002-2003 et 2003-2004, des matches mémorables en Coupe UEFA face aux plus grands d'Europe (4-0 face au Borussia Dortmund, deux matchs nuls face à l'Inter Milan, 1-0 sur le terrain du Sporting Portugal) et deux finales de Coupe de la Ligue. La première en 2003 perdue 4-1 face à Monaco. Puis la seconde en 2004 remportée face à Nantes à la suite d'une séance de tirs au but interminable, au cours de laquelle le gardien Teddy Richert se sublime en arrêtant notamment la Panenka du gardien adverse Mickaël Landreau, marquant ainsi à jamais de sa patte l'histoire du club. L'équipe est alors composée d'un savant dosage de purs produits du centre de formation (Benoit Pedretti, Pierre-Alain Frau, Jérémy Mathieu, Sylvain Monsoreau) et de joueurs plus expérimentés révélés parfois tardivement (Mickaël Pagis, Michaël Isabey ou le brésilien naturalisé tunisien Francileudo Santos).
La saison 2005-2006 est une saison de transition, les départs quasi simultanés de l'entraîneur Guy Lacombe et des meilleurs joueurs souhaitant légitimement faire évoluer leurs carrières dans des clubs plus prestigieux sonnant la fin d'un des plus beaux épisodes de l'histoire du club. Le FC Sochaux termine quinzième du championnat derrière Nantes et devant Toulouse.
La 2006-2007 fut un exercice réussi, grâce à l'embauche d'Alain Perrin comme nouvel entraîneur et à un recrutement intelligemment mené associant joueurs d'expérience tels Jérémie Bréchet, Jérôme Leroy ou encore Stéphane Pichot et jeunes stars montantes comme le Brésilien Álvaro Santos remarqué dans le championnat du Danemark, le Slovène Valter Birsa, l'espoir français Anthony Le Tallec et le meilleur joueur de Ligue 2 Karim Ziani. Le club s'est classé septième en championnat de Ligue 1, a atteint les quarts de la Coupe de la Ligue et a remporté deux nouveaux titres : le , le FC Sochaux-Montbéliard s'est emparé de la Coupe de France pour la deuxième fois de son histoire en s'imposant face à l'Olympique de Marseille, réalisant un doublé fabuleux puisque quelques heures auparavant, ce sont les jeunes du centre de formation qui ont remporté la Coupe Gambardella.
Alain Perrin, parti à l'Olympique lyonnais, est remplacé par Frédéric Hantz en provenance du Mans. Après un mauvais début de championnat, une 19e place au classement et une élimination dès le 1er tour de la coupe UEFA contre Panionios Athènes (défaite 0-2 à domicile puis victoire 0-1 à l'extérieur), Hantz est démis de ses fonctions le , moins de 6 mois après son arrivée. C'est Francis Gillot, ancien entraîneur du RC Lens qui lui succède après un intérim de 2 matchs de Jean-Luc Ruty, le directeur du centre de formation. Francis Gillot, le sixième entraîneur de Sochaux depuis 1999 réussit l'exploit de sauver le club de la relégation grâce à une très bonne seconde moitié de saison et les performances du jeune attaquant franco-turc Mevlüt Erding. Le , le président du club Jean-Claude Plessis en poste depuis 1999 part en retraite et laisse sa place à Alexandre Lacombe, directeur des ventes des automobiles Peugeot en France.
Le binôme Gillot/Lacombe enchaîne deux saisons difficiles où le club flirte avec la relégation (14e en 2008-2009 puis 16e en 2009-2010).
En 2010-2011, le club réalise une très belle saison et termine à la cinquième place du championnat, se qualifiant ainsi pour la Ligue Europa. L'équipe composée d'une ossature issue de la Gambardella 2007 complétée de recrues venues de Ligue 2 propose un jeu très offensif reposant sur la technique et le collectif. Les révélations de cette équipe sont l'international algérien Ryad Boudebouz et Marvin Martin qui termine meilleur passeur de Ligue 1 avec 17 passes décisives et intègre l'équipe de France A en juin (doublé pour son premier match en Bleu face à l'Ukraine).
Malgré cette qualification en Ligue Europa, l'entraîneur Francis Gillot quitte le club. Mécha Baždarević, joueur emblématique du club pendant les années 1980, devient l'entraîneur du groupe. L'équipe est éliminée dès le premier tour de la Ligue Europa face au Metalist Kharkiv (0-0 à l'extérieur puis défaite 0-4 à domicile) et se retrouve 20e et relégable lorsque Mécha Baždarević est démis de ses fonctions le . Ce dernier est remplacé par le responsable de la réserve, Éric Hély qui sauve le club lors de la dernière journée, terminant même 14e du championnat à la suite de trois victoires consécutives lors des trois dernières journées de championnat. En fin de saison, Marvin Martin, sélectionné pour l'Euro 2012, signe pour le LOSC. D'autres joueurs cadres quittent le club comme le gardien de but Teddy Richert ou encore Jérémie Bréchet. Un nouveau cycle démarre pour le club qui garde sa confiance à Éric Hély pour la saison 2012-2013.
Les jaunes et bleus se retrouvent 18e à la mi-saison. Le FCSM doit composer avec un effectif très jeune et faire face à de nombreuses blessures lors de cette première partie de championnat. Le club enregistre peu de mouvements lors du mercato hivernal, avec le départ d'Abdoul Camara (PAOK Salonique) et l'arrivée de Giovanni Sio en provenance de Wolfsbourg. Alors 17e de Ligue 1, le FC Sochaux s'offre les trois « gros » du championnat en battant l'Olympique de Marseille (3-1), le Paris SG d'Ibrahimović au stade Bonal (3-2) et l'Olympique lyonnais (1-2). Toutefois, le , le président du club Alexandre Lacombe annonce sa démission. Le 28 mars, Laurent Pernet prend sa succession. Le maintien est finalement obtenu lors de la dernière journée de championnat à Bastia grâce à un match nul (0-0). Une défaite sochalienne en terre corse n'aurait toutefois pas été rédhibitoire, puisque Troyes, premier relégable et poursuivant direct du FCSM avec 3 points de retard, a de son côté été battu à Valenciennes (1-2). Le FCSM finit 15e avec 41 points grâce notamment à une bonne deuxième partie de championnat. Le FC Sochaux repart pour une 66e saison au sein de l'élite (un record).
Lors de la saison 2013-2014, l’entraîneur Éric Hély démissionne alors que le club n'a encaissé que 2 points en sept journées de championnat et notamment une sévère défaite contre l'EA Guingamp (5-1). Il est remplacé par Hervé Renard, champion d'Afrique 2012 avec la Zambie, le 7 octobre. Une série de victoires et de matchs nuls permet au club de disputer une finale de maintien contre Évian Thonon Gaillard au stade Bonal lors de la dernière journée. Dans l'obligation de gagner, le FCSM perd finalement le match sur le score de 0-3 et se voit reléguer en Ligue 2. Moins d'une semaine après la relégation, le groupe Peugeot en difficulté annonce sa volonté de se désengager du club qu'il a fondé près d'un siècle auparavant[13].
De retour en Ligue 2 treize ans après, le mercato est difficile pour le FCSM qui perd la plupart des joueurs cadres et enregistre l'arrivée de jeunes formés au club. Après un début de saison difficile, les Sochaliens enchaînent une série de quatorze matchs sans défaite et reviennent à hauteur du podium à mi-saison. La deuxième moitié de la saison est beaucoup plus décevante, le club terminant finalement à une modeste 10e place sous la direction d'Olivier Echouafni.
Le club est racheté le par la société chinoise Ledus, filiale de Tech Pro Technology Development et spécialisée dans l'éclairage, rejoignant notamment le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco dans le cercle des clubs français appartenant à des capitaux étrangers. Il est le premier club en Europe à passer sous pavillon chinois et quitte pour la première fois son actionnaire historique Peugeot qui l'a fondé[14]. Côté sportif, après une mauvaise série de résultats, Olivier Echouafni est limogé de son poste d'entraîneur et est remplacé par le duo intérimaire Omar Daf - Eric Hély avant l'arrivée d'Albert Cartier, fort d'avoir fait remonter le FC Metz en Ligue 1 quelques années plus tôt. Pourtant, les Sochaliens réalisent une saison 2015-2016 chaotique flirtant avec la zone de relégation durant tout le championnat. La victoire des Francs-Comtois à domicile contre Clermont (2-0) assure leur maintien en Ligue 2 où ils se classent 15e place. Cet exercice est à peine compensé par le beau parcours en coupe de France où le FCSM parvient à faire tomber respectivement Bastia (1-2), Monaco (2-1) puis Nantes (3-2) avant d'être éliminé en demi-finale contre Marseille (0-1) à Bonal[15].
La saison suivante est à peine meilleure, marquée par une 13e place place en championnat et une demi-finale de Coupe de la Ligue perdue aux tirs au but à domicile contre Monaco (futur champion de France), à l'issue de laquelle Albert Cartier quitte son poste. Il est remplacé par l'entraîneur allemand Peter Zeidler qui ne reste qu'un an en fonction, avec une 10e place place en championnat et un huitième de finale de Coupe de France perdu face au Paris-Saint-Germain à Bonal (1-4). Le [16], le club annonce qu'il confie sa « gestion globale »[17] au groupe basque Baskonia-Alavés. Le propriétaire Wing Sang Li place ainsi le club sous la tutelle d'une entité externe. Le FCSM devient alors le troisième club satellite[18] du Deportivo Alavés après le JS Hercules en Finlande et le NK Rudeš en Croatie. Quelques mois plus tard, le , le FC Sochaux-Montbéliard fête ses 90 ans dans un contexte de crise morale et sportive sans précédent dans son histoire.
La saison 2018-2019 est encore plus difficile avec l'éviction, en novembre, de l'entraîneur espagnol José Manuel Aira au profit d'Omar Daf de retour à la tête des Jaunes et Bleus. L'équipe continue malgré tout d'enchaîner les mauvais résultats avec en point d'orgue, une défaite à domicile face au Red Star (1-2) provoquant l'envahissement du terrain par les supporters[19]. Le FCSM évite finalement une relégation en National grâce à une victoire lors de l'ultime journée face à Grenoble (2-0) dans un stade à huis clos[20]. Le maintien est acquis sur le plan sportif, mais le club franc-comtois, rétrogradé en National à titre conservatoire[21], n'est pas encore assuré du maintien sur le plan administratif. Le , la commission d’appel de la DNCG lève la rétrogradation administrative pour ne pas avoir présenté des comptes équilibrés[22]. Une décision obtenue grâce aux garanties financières du Groupe Nenking, qui s'apprête à devenir le nouveau propriétaire du club[23].
Après deux exercices assez neutres ponctués à la 16e place puis 14e place place, le club retrouve les hauteurs du classement avec une septième place à l'issue de la saison 2020-2021. L'arrivée de plusieurs joueurs dans l'effectif comme Aldo Kalulu, Gaëtan Weissbeck ou encore Rassoul Ndiaye participe au renouveau insufflé par Omar Daf. Pour la première fois depuis la relégation en 2014, le club dispute la montée lors de l'exercice 2021-2022 et se qualifie pour les barrages grâce à une 5e place place obtenue lors de la phase régulière. Après une victoire in extremis face au Paris FC (2-1), les Sochaliens échouent au tour suivant contre Auxerre (0-0 ; 4-5 aux tab) et manquent la montée en Ligue 1[24]. L'année suivante, avec Olivier Guégan comme nouvel entraîneur, le FCSM est dans la course pour la montée jusqu'en mars avant de s'écrouler en fin de championnat enchaînant huit défaites consécutives[25]. En , l’entraîneur Olivier Guégan est mis à pied à titre conservatoire à la suite d'entretiens individuels avec sa direction. L’intérim est assuré jusqu’à la fin de saison par la légende du club Pierre-Alain Frau et son homologue Sylvain Monsoreau respectivement entraîneurs des U19 nationaux et du championnat de France des réserves.
Après un premier passage face à la DNCG, le FCSM est relégué en National 1 au début de l'été 2023. Le club fait appel et son Directeur Général, Samuel Laurent, promet de ramener l'argent nécessaire : 22 millions d'euros[26]. Il fait un voyage en Chine pour négocier avec le propriétaire du club[27] lui demandant notamment d'investir de sa fortune personnelle. Il communique avec certains supporters, leur assurant que les fonds ont été apportés. Mais la réalité est tout autre et il est révélé les jours suivants que Nenking n'apportera pas les fonds nécessaires et souhaite se désengager. Les pouvoirs publics tentent une négociation qui aboutit à la mise en vente du club contre 12 millions d'euros, soit le montant réclamé par la DNCG pour le maintien de Sochaux en Ligue 2 pour la saison 2023-24. Romain Peugeot, l'arrière-petit-fils du fondateur du club, annonce le 18 juillet 2023 via le journal L'Équipe[28] être en train de rassembler des investisseurs pour réunir les 12 millions d'euros demandée par la DNCG et le Groupe Nenking. Cela aboutit le 21 juillet à une offre ferme de reprise du club par un groupe d'investisseurs Français mené par Romain Peugeot [29].
Le , le FC Sochaux-Montbéliard est officiellement maintenu en National à la suite de la reprise menée par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez[30],[31]. FCSM 2028, un groupe d’acteurs économiques locaux, et l’association Sociochaux ont pour ambition collective de sauver le club de la faillite[32].
Le , la cession définitive du FC Sochaux-Montbéliard au groupe d’acteurs économiques réunis dans le projet FCSM 2028 est officielle[33],[34]. Jean-Claude Plessis est réélu président du club, Gerald Maradan est été élu vice-président et Pierre Wantiez devient le président délégué[35].
Le renouveau du FC Sochaux passe ensuite par la Coupe de France : le club élimine le FC Lorient en 32ème de finale, puis le Stade de Reims en 16èmes de finale.
Le tableau suivant récapitule les performances du FC Sochaux-Montbéliard dans les diverses compétitions françaises et européennes.
Compétitions internationales | Championnats nationaux | Coupes nationales |
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Compétitions nationales disparues | Compétitions de jeunes | Tournois saisonniers |
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Au terme de la saison 2022-2023, le FC Sochaux-Montbéliard a disputé 66 saisons en première division et 19 saisons en deuxième division. Sa plus longue période ininterrompue en première division s'élève à 23 saisons consécutives de 1965 à 1987 et sa plus longue présence continue en deuxième division est de 9 saisons de 2014 à 2023. Pour la première fois de son histoire, l'équipe première évolue en troisième division à partir de la saison 2023-2024.
Au terme du championnat de France de Ligue 1 2013-2014, dernière saison disputée par le FC Sochaux-Montbéliard au premier niveau national, le club avait disputé 66 saisons à cet échelon, dont deux titres remportés en 1935 et 1938, trois places de vice-champion en 1937, 1953 et 1980 et cinq classements à la troisième place en 1933, 1968, 1972, 1976 et 1982[36]. Le FC Sochaux-Montbéliard a connu 7 relégations au niveau inférieur, en 1946, 1960, 1962, 1987, 1995, 1999 et 2014.
Au terme du championnat de France de Ligue 2 2022-2023, dernier exercice en date au deuxième échelon national, le club avait disputé 19 saisons à ce niveau, dont deux titres remportés en 1947 et 2001, deux places de vice-champion en 1964 et 1988 et trois places de troisième en 1961, 1963 et 1998[36]. Le FC Sochaux-Montbéliard a connu 6 promotions de la deuxième vers la première division en 1947, 1961, 1964, 1988, 1998 et 2001.
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Jusqu'en 2015, le FC Sochaux-Montbéliard détient le record du nombre de saisons (66) disputées en première division, égalé par l'Olympique de Marseille à compter du championnat de Ligue 1 2015-2016 puis dépassé par ce même club lors de l'exercice suivant[38]. Jusqu'en octobre 2016, le FCSM détient le record du plus grand nombre de matchs disputés (2368) en première division, date à laquelle il est dépassé par l'Olympique de Marseille[39].
Sous l'impulsion de Jean-Pierre Peugeot, le FC Sochaux naît en 1928. Le choix des couleurs ne fait pas l'objet d'une grande discussion, c'est une évidence. Les footballeurs francs-comtois évolueront en jaune-bouton d'or et bleu roi, les teintes de Peugeot Automobiles mais aussi de la Franche-Comté[46]. Depuis des décennies, les maillots sochaliens sont donc principalement de couleurs jaune et bleue. D'où le surnom des joueurs, les « Jaunes et bleus ». Néanmoins, la couleur majoritaire reste le jaune.
Le club a, à plusieurs reprises au cours de son histoire, changé d'écusson, mais le principe du lion sur fond jaune et bleu a toujours été présent et fait partie intégrante de l'identité du club. Ainsi, il est fréquent d'entendre l'appellation de Lionceaux au sujet des joueurs de l'équipe. Toutefois, ce surnom est à la base attribué aux équipes juniors du club mais désigne de plus en plus, par extension, l'équipe A professionnelle. En juillet 2015, à la suite des changements de propriétaire, le logo du club rompt avec la tradition et abandonne le lion symbole de la marque automobile Peugeot pour un lion plus neutre rappelant un des symboles des armoiries franc-comtoises. Les couleurs jaune et bleu sont elles aussi tirées des armoiries franc-comtoises.
Période | Equipementier | Sponsor |
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-1984 | Adidas | |
1984-1989 | Uhlsport | |
1989-1995 | Adidas | Peugeot / Esso |
1997-1998 | Asics | |
1998-1999 | Gefco / Esso | |
1999-2000 | Gefco | |
2000-2001 | Champion | |
2001-2004 | Esso | |
2004-2007 | Lotto | |
2007-2009 | Mobil | |
2009-2011 | Peugeot | |
2011-2013 | Mobil | |
2013-2015 | Peugeot | |
2015-2018 | Ledus | |
2018-2020 | Nedey Automobiles | |
2020-2023 | Nike | |
2023- | Eldera | EIMI |
Au cours de son histoire, le FC Sochaux a connu de nombreux équipementiers, dont Adidas, Uhlsport, Asics, Champion, Lotto, Nike et Eldera[47]. Le constructeur automobile Peugeot, fondateur et propriétaire du club jusqu'en 2015, a été très souvent et logiquement le sponsor principal figurant sur le maillot des joueurs, ainsi que des entreprises liées à Peugeot telles que la compagnie pétrolière ExxonMobil (marques Esso et Mobil 1) ou le transporteur logistique Gefco[48],[49].
Après seize années passées chez Lotto, le FC Sochaux change d'équipementier et passe chez Nike au début de la saison 2020/2021[50]. Les maillots arborent le concessionnaire Nedey Automobiles comme sponsor principal de 2018 à 2023[51].
À partir de la saison 2023/2024 et pour une durée de cinq ans, un contrat est signé avec nouvel équipementier. Il s'agit de l'entreprise française Eldera qui équipe pour la première fois un club de football professionnel à cette occasion[52]. Le nouveau sponsor principal appraissant sur le maillot est l'entreprise locale EIMI, basée à Étupes et spécialisée dans les installations de génie climatique, génie électrique et de cuisines professionnelles[53].
En mai 2014, Peugeot, propriétaire du club depuis ses débuts, annonce être « à la recherche d'un partenaire, d'un investisseur ou d'un repreneur » pour le club[54].
Le tableau ci-dessous énumère les différents actionnaires majoritaires qui se sont succédé à la tête du FC Sochaux-Montbéliard[55].
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Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents directeurs sportifs qui se sont succédé au FC Sochaux-Montbéliard.
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Depuis sa création en 1928, le club de Sochaux a été dirigé par 34 entraîneurs, soit une moyenne de moins de 3 ans par entraîneur. Quatre d'entre eux ont été entraîneurs à deux reprises (Conrad Ross, Paul Wartel, Jean Fauvergue et Silvester Takač) et sur les six intérims qu'a connu le club, trois ont été assurés par d'anciens entraîneurs du club (Maurice Bailly, Paul Wartel et Paul Barret).
Les entraîneurs qui sont restés le plus longtemps en poste de manière continue sont Gabriel Dormois (8 ans : 1952-1960), Paul Barret (8 ans : 1969-1977) et Silvester Takač (7 ans : 1987-1994) mais c'est Paul Wartel qui détient la palme du nombre de saisons aux commandes de l'équipe première avec un total de 11 réparties en deux périodes (1939-1944 et 1946-1952). Dix de ces entraîneurs étaient étrangers : l'Écossais Victor Gibson, l'Uruguayen Conrad Ross, le Tchécoslovaque Louis Dupal, les Yougoslaves Dobrosav Krstić et Silvester Takač, les Bosniens Faruk Hadžibegić et Mécha Baždarević, le Sénégalais Omar Daf, l'Allemand Peter Zeidler et l'Espagnol José Manuel Aira[66],[67].
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Joueur | Ligue 1 | Matchs officiels |
Roger Courtois | 209 | 253 |
René Gardien | 121 | 156 |
Gérard Soler | 69 | 73 |
Pepi Humpal | 66 | 111 |
Robert Pintenat | 62 | 73 |
Bernard Genghini | 60 | 71 |
Alberto Muro | 57 | 65 |
Yannick Stopyra | 57 | 61 |
Zvonko Ivezic | 53 | 56 |
Guy Lassalette | 52 | 64 |
André Abegglen | 51 | 64 |
Stéphane Paille | 50 | 80 |
Jean-Louis Reignier | 47 | 64 |
Pierre-Alain Frau | 41 | 75 |
Francileudo Santos | 34 | 67 |
Adolphe Schmit | 25 | 70 |
Joueur | Ligue 1 | Matchs officiels |
Albert Rust | 390 | 454 |
Joseph Tellechéa | 376 | 412 |
Jean-Pierre Posca | 358 | 420 |
René Gardien | 358 | 410 |
Teddy Richert | 323 | 376 |
Abdel Djaadaoui | 307 | 362 |
Laszlo Seleš | 296 | 347 |
Roger Courtois | 285 | 369 |
Laurent Croci | 278 | 319 |
Michaël Isabey | 265 | 366 |
Philippe Lucas | 262 | 328 |
Mécha Baždarević | 244 | 339 |
Au début des années 2010, le club publie une liste de joueurs marquants ayant joué sous les couleurs jaune et bleu. Cette liste, aussi dénommée Hall of Fame, comprend cinquante joueurs qui ont participé à la vie du club de l'avant-guerre jusqu'aux années 2000[71],[72].
Dix de ces joueurs font partie de l'équipe talentueuse des années 1930. Il s'agit de Antonio Lozes, Étienne Mattler, André Maschinot, Lucien Laurent, Bernard Williams, Roger Courtois, André Abegglen, János Szabó, Pierre Duhart et Laurent Di Lorto[71],[73].
Les années 1940 et 1950 du FC Sochaux-Montbéliard sont marquées par Pépi Humpal, Joseph Tellechéa, François Remetter, René Gardien, Jean-Jacques Marcel et Alberto Muro[71],[74].
Dans les années 1960 et 1970, le club est marqué par Claude Quittet, Bernard Bosquier, Dobrosav Krstić, Maryan Wisniewski, Vojislav Melić, Jacky Nardin, Georges Lech, Eugène Battmann, Laszlo Seleš, Gérard Soler, Robert Pintenat, Philippe Piat, Zvonko Ivezić, Patrick Revelli, Abdel Djaadaoui et Albert Rust[71]. Jean-Pierre Posca, non-membre du Hall of Fame, est un autre joueur marquant de cette période[75].
Les années 1980 et 1990, marquées par la finale de la Coupe de France 1987-1988, voient passer des joueurs comme Jean-Luc Ruty, Bernard Genghini, Joël Bats, Yannick Stopyra, Philippe Anziani, Franck Silvestre, Franck Sauzée, Stéphane Paille, Gilles Rousset, Jean-Christophe Thomas, Mécha Baždarević, Faruk Hadžibegić, Stéphane Cassard, Alain Caveglia et Henk Vos[71],[76].
Les trois joueurs du Hall of Fame actifs dans les années 2000 sont Pierre-Alain Frau, Benoît Pedretti et Francileudo Santos[71]. Les autres joueurs marquants de cette décennie selon le club sont Ryad Boudebouz, Marvin Martin, Michaël Isabey, Omar Daf, Jaouad Zairi, Camel Meriem et Teddy Richert[77].
Onze de légende des 90 ans constitué avec les votes exprimés sur les réseaux sociaux du club[78]. |
Onze de légende dressé par le quotidien régional français Ouest-France[79]. |
Depuis août 2009, les supporters sochaliens désignent chaque mois le meilleur joueur du FCSM. Les votes pour le "Joueur du mois" permettent aussi d'attribuer un trophée de "Joueur de la saison"[81]. Marvin Martin est le seul joueur ayant remporté deux fois cette récompense.
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Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Analyste(s) vidéo Intendant(s)
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Le club du FC Sochaux-Montbéliard évolue dans une enceinte moderne de 20 005 places inaugurée en 2000 (à l'occasion du Trophée des champions) après rénovation : le stade Auguste-Bonal.
Le centre de formation a vu le jour en 1974[3]. Il a été remplacé en 2000 par le centre de formation aux métiers du football Roland-Peugeot situé dans le château Jean-Pierre Peugeot sur la commune de Seloncourt[3]. Le centre de formation du FCSM a été élu meilleur centre de Ligue 1 pour la saison 2011-2012[85]
Le FC Sochaux-Montbéliard est, depuis le 2 mai 2001, composé de deux entités. La Société Anonyme de Sport Professionnel (SASP) qui gère le football professionnel, le centre de formation ainsi que les équipes jusqu'au U15 et l'association qui prend en charge la pratique amateur et l'école de football (des U7 jusqu’aux U13). L'association FCSM est présidée par Jean-Claude Vienot[86],[87].
Chaque saison, le FC Sochaux-Montbéliard publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club sochalien saison après saison.
Saison | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 |
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Budget | 45 M€ | 43 M€ | 40 M€ | 40 M€ | 40 M€ | 40 M€ | 17 M€ | 18 M€ |
Saison | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | 2023-2024 |
Budget | 15 M€ | 16 M€ | 16 M€ | 16 M€ | 17 M€ | 16 M€[88] | 17 M€[89] | 15 M€[90] |
La DNCG publie chaque saison les comptes individuels de résultat de chaque club, ce qui permet d'obtenir de nombreux éléments comptables (masse salariale, montant des droits audiovisuels, résultat des opérations de mutations qui correspondent aux transferts)[91].
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Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club.
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L'inauguration du nouveau stade Bonal permet une hausse durable des affluences[111]. La saison 2003-2004 établit un record d'affluence avec une moyenne de 16 505 spectateurs par match, suivi par la saison 2007-2008 (15 931 spectateurs par match)[112]. Le record d'affluence a été établi le lors d'un match de championnat contre l'AS Saint-Étienne, avec 20 886 spectateurs[113].
L'équipe réserve du FC Sochaux-Montbéliard évolue en N3 (ex-CFA2), cinquième échelon national.
Compétition | Vainqueur | Finaliste |
Coupe Gambardella (3) | 1983, 2007, 2015 | 1975, 2010 |
Championnat de France des réserves | 2009 | |
Championnat de France U19 (1) | 2003 | 1998 |
Championnat de France U17 (1) | 2010 | 2006 |
Une section de handball a également été créée en 1938[115] par Jean Sabatier, fondateur du club et président, qui décède dans un accident de voiture à Sochaux en 1954[116]. C'est également cette année 1954 qu'est inaugurée la salle Bonal, le FC Sochaux, comme le reste de la France, abandonne peu à peu le handball à onze pour sa version à 7 en salle. Les Sochaliens seront quand même vice-champions de France de handball à onze lors de la saison 1957-1958[117].
Le club a évolué au plus haut niveau du handball français dans les années 1960 et 1970[118]. Plusieurs joueurs du club ont été internationaux français, tels Jean-Pierre Etcheverry, Roger Lambert ou encore Jean-Louis Silvestro, capitaine de l'équipe de France au Championnat du monde 1967. Le yougoslave Boro Golić, père du champion du monde français Andrej Golić, a également évolué à Sochaux lors de la saison 1967-68. Tous ces joueurs n’étaient pas formés à Sochaux, mais étaient venus car il y avait un avenir professionnel pour eux chez Peugeot notamment[118].
Le club accède en première division après sa victoire finale en Championnat de France Excellence en 1963[119].
Les résultats du club en Championnat de France D1 sont :
En 2013, le film Comme un lion décrit le parcours d'un jeune sénégalais souhaitant faire carrière dans le football et passant par le centre de formation du club[120].
Un épisode de la série d'émissions C'est pas Sorcier intitulé "Les coulisses du football" a été tourné au centre de formation[121].
L'humoriste Pierre Desproges mentionne Sochaux dans plusieurs textes : Dans le journal de 20 heures du dimanche, le tiercé et Saint-Étienne-Sochaux prennent beaucoup de place, on ne peut pas aborder tous les problèmes[122].
Le rappeur Booba écrit dans sa chanson 4G : J'préfère jouer à la Play qu'en D2 à Sochaux.
Le FCSM apparaît également brièvement dans le film Fonzy, Marvin Martin jouant son propre rôle dans le film.
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