Loading AI tools
Bibliothèque universitaire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les fonds patrimoniaux des bibliothèques de l'université de Bordeaux naissent de la création de la bibliothèque de l'Université en 1879. L'université est divisée en trois entités en 1960 mais la bibliothèque garde sa direction unique.
La bibliothèque contient des documents anciens témoignant d'un patrimoine documentaire écrit très riche [1]:
Les ouvrages sont répartis en trois fonds patrimoniaux, connus et répertoriés:
Issus des différentes bibliothèques des anciennes facultés, les fonds patrimoniaux se sont progressivement enrichis grâce aux dons et aux legs, le plus souvent d'anciennes bibliothèques personnelles de professeurs de la faculté.
Conservés sur trois sites différents, ces fonds bénéficient tous d’une politique commune de conservation et de mise en valeur patrimoniale. Les ouvrages les plus précieux et les plus endommagés sont restaurés, et des expositions thématiques présentent régulièrement les fonds. Depuis quelques années, les fonds patrimoniaux sont progressivement numérisés, ce qui permet leur consultation sur internet et leur téléchargement.
À sa naissance en 1838, la faculté de Bordeaux acquiert un certain nombre d'ouvrages. Ces derniers constituent la base de ce qui s'appelle aujourd'hui le fonds scientifique patrimonial de l'Université[2].
Ce fonds patrimonial scientifique de l'Université de Bordeaux comprend essentiellement des périodiques et des ouvrages, afin de fournir les ressources nécessaires aux universitaires et professeurs. Dans cette collection, se retrouvent notamment:
Dès 1838, le fonds de la bibliothèque scientifique augmente rapidement son nombre d'ouvrages. La politique d'acquisition dépend des professeurs en poste, qui axent leurs achats selon leurs affinités. Les premiers achats sont essentiellement des comptes-rendus scientifiques, des Mémoires de l'Académie des Sciences et des Annales de Physique-Chimie (publiés entre 1816 à 1832). Faute de moyens, la politique d'achat de la faculté est en baisse dans les années 1850.
En 1897, le fonds rassemblent les principaux recueils périodiques et scientifiques de l'époque.
Le fonds scientifique s'est enrichi grâce à l'achat de bibliothèques personnelles de certains professeurs de la faculté.
En 1880, la famille d'Alexandre Edouart Baudrimont (1806-1880) vend 500 ouvrages de chimie, d'alchimie et de sciences occultes à l'université. Parmi eux, 80 ont appartenu au chimiste Antoine Lavoisier, comme en témoignent certains ex-libris. Dans cette série se trouvent également des traités de chimie publiés entre 1688 et 1785 mais aussi des œuvres de Nicolas Flamel, Johann Joachim Becher, Raymond Lulle, Paracelse ou Jean-Baptiste Van Helmont.
En 1886, l'Université achète 800 ouvrages de mathématiques ayant appartenu à Jules Houël (1823-1886). Ce fonds rassemble des tables de logarithmes, des ouvrages et mémoires de géométrie non-euclidienne et enfin une bibliothèque complète sur l'histoire et la théorie des quantités imaginaires.
Outre l'achat de collection d'ouvrages importants, la bibliothèque s'est enrichie grâce aux legs suivants :
Une partie de ce fonds patrimonial est constituée d’ouvrages et de journaux de médecine. Lors de sa création en 1879, la bibliothèque universitaire de Bordeaux se dote de plusieurs milliers de volumes qui proviennent de l’ancienne école de médecine et de la bibliothèque personnelle de son ancien directeur, Élie Gintrac.
Ce fonds est aujourd’hui conservé au sein de la bibliothèque universitaire des sciences du vivant et de la santé sur le campus Carreire.
En plus des 10 000 ouvrages qui viennent enrichir la bibliothèque lors de sa création, d’autres professeurs bordelais perpétuent cette tradition du legs.
Les fonds patrimoniaux de médecine rassemblent aujourd’hui les principaux ouvrages de référence qui ont servi à l’enseignement de la médecine depuis le XVIe siècle (notamment les éditions de Galien et d’Hippocrate).
Outre des ouvrages d’enseignement, le fonds de médecine contient aussi des ouvrages majeurs d’anatomie, ainsi que des écrits de médecins bordelais, notamment :
Certains ouvrages sont illustrés de planches détaillées.
La bibliothèque possède également des revues anciennes, notamment le Journal de médecine de Bordeaux[5]. Publiée de 1824 à 1987, cette revue a régulièrement changé de nom entre les époques :
Elle témoigne de l’activité de la médecine à Bordeaux aux XIXe et XXe siècles et propose un contenu varié : des observations de malades, des extraits de cours de médecine, des informations sur les syndicats médicaux et les hôpitaux, des nécrologies ou encore des textes de lois. Depuis 2017, ces journaux sont progressivement numérisés puis mis en ligne sur Gallica, ainsi que sur la bibliothèque patrimoniale numérique de la Bibliothèque nationale de France.
À la suite du legs d’Elie Gintrac, d’autres légataires perpétuent la tradition et enrichissent la bibliothèque universitaire de leurs collections personnelles, en particulier Xavier Arnozan, Jean-Alban Bergonié, ainsi qu'Albert Pitres.
Le fonds premier de cette bibliothèque est constitué d'ouvrages ayant appartenu au Baron Bathélémy de Portal (1756-1845), ministre sous la Restauration, et à son fils, Frédéric de Portal (1804-1876). Ce dernier lègue, à sa mort, sa bibliothèque à l'Université de Bordeaux.
L’accroissement du nombre d'ouvrages est dû à deux événements majeurs : la confiscation des ouvrages des bibliothèques ecclésiastiques et le legs de l'Académie de Bordeaux.
Ce fonds patrimonial comprend une collection riche, réunissant des ouvrages de droit romain, de droit coutumier, des textes fondateurs du droit moderne, des ouvrages historiques sur des doctrines économiques et des ouvrages portant sur l'histoire régionale. Au total, cette collection comprend 5000 volumes antérieurs à 1914 et 2000 volumes antérieurs à 1811.
L'histoire des ouvrages présents dans cette bibliothèque peut être retracée grâce à 76 ex-libris répertoriés. Les principaux sont ceux de Portal, Monseigneur d'Aviau, Montesquieu, Jean Barbot, Henri Barckhausen[10], Say ...
Au sein de cette collection se trouve une reliure aux armes de Jean-Baptiste Colbert.
Le fonds patrimonial de géographie est essentiellement issu de l’ancienne Société de géographie commerciale de Bordeaux et de l’ancien Institut colonial de Bordeaux. Ce fonds intègre les collections de l’Université en 1974.
Consacré à la géographie, ce fonds contient des ouvrages se rapportant aux voyages de découvertes, aux anciennes colonies françaises et à l’agriculture tropicale. Il comprend aussi des périodiques de géographie issus du monde entier et des collections de cartes et d’atlas datant du XIXe et du début du XXe siècle.
Le fonds de la Société de géographie contient 12 000 volumes dont 200 sont antérieurs à 1811 et 5000 antérieurs à 1914. Les comptes-rendus de voyages et des descriptions de l’Afrique et de ses habitants depuis le XVIe siècle jusqu’à la fin de la période coloniale constituent la majorité du fonds antérieur à 1914. À travers les récits de voyages, toutes les régions du monde sont représentées : récits de tour du monde de James Cook, Jean-François de Lapérouse ou encore Jean-Baptiste Marchand.
Quant aux écrits du comte de la Noé, ils relatent certaines régions du monde, illustrés de lithographies en couleurs[11].
Un ouvrage en anglais de John Ussher, A journey from London to Persepolis including Wanderings in Daghestan, Georgia, Armenia, Kurdistan, Mesopotamia and Persia, issu de la bibliothèque du comte de Chambord, duc de Bordeaux, livre également de belles lithographies[12].
Parmi les pièces les plus précieuses, les fonds de la Société de géographie de Bordeaux renferment un in-folio de Léon l’Africain, Description de l’Afrique, tierce partie du monde, de 1556[13], qui présente une page de titre gravée sur bois, ainsi que l’ouvrage de Jean-Baptiste Labat, Nouvelle relation de l’Afrique occidentale, de 1728[14]. Dans son ouvrage L’Affrique et le peuple Affricain considérés sous tous leurs rapports avec notre Commerce & nos Colonies : dédié au commerce & aux colons françois, paru en 1789, Dominique Harcourt Lamiral présente une défense de la traite des noirs et prône la libération des esclaves[15].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.