Fayçal ben Abdelaziz Al Saoud
personnalité politique saoudien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Fayçal ben Abdelaziz Al Saoud (en arabe : فيصل بن عبدالعزيز آل سعود), né le à Riyad (Émirat de RiyadÉmirat de Riyad) et mort le dans cette même ville est un diplomate et homme d'État saoudien, roi d'Arabie saoudite de 1964 jusqu'à son assassinat en 1975. Avant son accession au trône, il sert comme prince héritier de 1953 à 1964 et comme régent de son demi-frère, le roi Saoud, pendant une brève période en 1964. Il est le troisième des fils du roi Abdelaziz, le fondateur de l'Arabie saoudite contemporaine, et le deuxième à être roi.
Fayçal est le fils d'Abdelaziz et de Tarfah bint Abdallah (en) de la lignée des Al ach-Cheikh, qui fournit traditionnellement au royaume ses savants (ouléma) wahhabites les plus influents. Sous le règne de son père, Fayçal devient une personnalité politique de premier plan, accédant à la vice-royauté du Hedjaz en 1926, à la direction du Conseil consultatif en 1927 et à celle du ministère des Affaires étrangères (en) en 1930. En 1954, il est nommé Premier ministre et utilise cette position pour abolir l'esclavage en Arabie saoudite (en) en 1962. En 1964, épaulé par d'autres membres de la famille royale et le grand moufti Mohammed ben Ibrahim Ali Al ach-Cheikh, il parvient à convaincre son demi-frère Saoud d'abdiquer en sa faveur.
Une fois roi, il lance une politique de modernisation et de réforme. Les principaux thèmes de sa politique étrangère sont le panislamisme, l'anticommunisme et la défense de la cause palestinienne, qu'il place au cœur de la rhétorique saoudienne avec Ibrahim ben Mohammed Al ach-Cheikh[1],[2],[3]. Critiquant le soutien apporté par les pays occidentaux à Israël, il dirige l'embargo à l'origine de la crise pétrolière de 1973. Cette décision, qui renforce l'économie et le prestige de l'Arabie saoudite[4], ainsi que ses nombreuses réformes bureaucratiques et fiscales contribuent à en faire l'un des dirigeants saoudiens les plus populaires[5].