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Chah de Perse de 1797 à 1834 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fath Ali Chah Qadjar (en persan : فتحعلیشاه قاجار), né en mai 1769 à Damghan et mort le à Ispahan et enterré à Qom, de son nom de naissance Bâbâ Khan, est le deuxième souverain de la dynastie Qadjare d'origine turkmène. Il régna en Perse de 1797 à sa mort.
Fath Ali Chah Qadjar فتحعلیشاه قاجار | ||
Fath'ali Shah Qajar. Huile sur toile. Iran, XIXe siècle. | ||
Titre | ||
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Chah d'Iran | ||
– (37 ans, 4 mois et 6 jours) |
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Couronnement | [1] | |
Prédécesseur | Agha Mohammad Chah | |
Successeur | Mohammad Chah Qadjar | |
Biographie | ||
Dynastie | Qadjar | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Damghan (Perse) | |
Date de décès | (à 65 ans) | |
Lieu de décès | Ispahan (Perse) | |
Sépulture | Sanctuaire de Fatima Masoumeh | |
Père | Hossein Qoli Khan | |
Mère | Asiye Khanum Ezzeddin Qajar | |
Conjoints | Plus de 1000 épouses (dont Maryam Khanom)[2] | |
Enfants | Plus de 260 enfants au cours de sa vie dont Abbas Mirza (55 filles et 60 fils lui survivent à sa mort)[2] | |
Famille | Agha Mohammad Chah (oncle paternel) | |
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Monarques d’Iran | ||
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Bâbâ Khan est le fils du puissant Hossein Qholi Khan Qadjar, l'un des frères de l'eunuque Agha Mohammad Khan, chef des Qadjars. Bâbâ Khan fut d'abord gouverneur du Fars pour son oncle Agha Mohammed (qui s'était emparé de la couronne), et monta sur le trône de Perse le à la mort de ce dernier.
Après avoir triomphé de plusieurs rivaux, il tourna ses armes contre la Géorgie (1803), mais ne put soumettre le prince Georges, qui avait appelé la Russie à son secours. Pendant son règne, l'armée persane connaît ses premières défaites de l'époque moderne. La Russie, le voisin du nord, prend de plus en plus de pouvoir et étend sa souveraineté vers la zone du Caucase, historiquement rattachée entre autres à l'Iran. Le royaume perse perd ainsi le khanat de Bakou, le khanat de Kouba et le khanat de Derbent.
Fath Ali, voyant l'avancée des Russes, tente de s'allier aux puissances occidentales. Il entre même en contact avec Napoléon et des premières lettres sont échangées entre les deux souverains. Un ambassadeur est envoyé et ils signent le traité de Finkenstein. En 1805, il fit alliance avec Napoléon contre la Russie[3], mais aucune action concrète n'est menée et cette alliance reste lettre morte.
Entretemps, Napoléon fait la paix avec les Russes et signe le traité de Tilsitt avec Alexandre en 1807. Après la paix de Tilsitt, Fath 'Ali abandonne cette alliance pour celle du Royaume-Uni. Fath'Ali, perdant tout espoir d'aide des Britanniques et des Français, entre en guerre contre la Russie en désignant son fils Abbas Mirza comme chef de l'armée. Malgré la bravoure de l'armée persane et du prince héritier, la supériorité et la modernité de l'armée russe lui infligent une première défaite.
En 1813, il conclut la paix avec les Russes par le traité de Golestan, en abandonnant ses prétentions et en reconnaissant l'annexion de la Géorgie. L'Iran perd également le nord de la région du Caucase. Ainsi le traité confirme la perte des trois khanats sus-mentionnés, auquel sont ajoutés l'Imérétie et la Mingrélie (provinces géorgiennes), le Daghestan, le Chirvan, le Gandja, le Karabakh et les trois massifs montagneux du Talych (aujourd'hui en Azerbaïdjan).
La même année, il enlève au roi de Kaboul la province d'Hérat ; mais la mésintelligence qui éclate entre ses fils Abbas-Mirza et Mohammet-Ali l'empêche de la conserver.
En 1821, il déclare la guerre à la Porte et obtient pour la Perse un traité avantageux (1823). Après la mort de l'empereur Alexandre, Fath Ali conçoit le projet de reconquérir sur les Russes les places qu'il avait perdues. D'abord vainqueur, il est ensuite défait en plusieurs batailles par le général Paskievitch.
Une deuxième défaite contre la Russie oblige la Perse à signer le traité de Turkmanchai en 1828 par lequel il abandonne l'Arménie persane (c'est-à-dire le khanat d'Erevan et le Khanat de Nakhitchevan avec le siège du patriarcat arménien Sainte-Etchmiadzin) : l'Araxe devient alors la frontière entre la Russie et la Perse. L'Angleterre n'a pas bougé d'un pouce en faveur de la Perse. Ainsi l'Iran perd toute souveraineté sur les régions au-delà de la rivière Araxe, l'Arménie et l'Azerbaïdjan (d'aujourd'hui). C'est sous son règne qu'a lieu le saccage de la légation russe de Téhéran en 1829 et la mort de Griboïedov, alors que s'intensifie le Grand Jeu entre Russes et Anglais.
Les guerres avec la Russie durent plus de dix ans. Ces deux traités (Golestan et Turkmanchai) sont considérés comme l'un des points les plus sombres de l'histoire de l'Iran.
Fath Ali est connu pour avoir eu un harem comptant une centaine de femmes et plus de deux cents enfants, formant ainsi une grande cour royale. C'est également pendant son règne qu'il y a un retour aux arts persans et aux étiquettes royales. Il ordonne plusieurs grands portraits de lui (dont beaucoup sont peints par Mihr Ali), offerts à la cour d'Angleterre, à la cour de France et de l'empire d'Autriche. Il fait graver aussi plusieurs fresques à sa gloire à l'exemple des fresques sassanides. Il était très fier de sa barbe, considérée comme la plus longue du pays.
Après la mort de son fils, le talentueux et prometteur Abbas Mirza (gouverneur de l'Azerbaïdjan iranien), en 1833, qui avait été élevé sous l'influence de la légation britannique[4], Fath Ali désigne le faible fils d'Abbas Mirza, Mohammad Mirza, comme son successeur.
Il meurt un an plus tard, le .
Fath Ali était le fils de Hossein Qholi Khan Qadjar (1750 - 1777) et d'Aqa Baji (- 1802).
Il possédait plus d'une centaine de femmes dans son harem, dont il eut entre autres :
1) Marié ?? dont
2) Marié ?? dont
3) Marié ?? dont
4) Marié à Tadj oud-Dawlah dont
5) Marié à Agaba Bégum dont
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