poétesse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fanny Dénoix ou Fanny Dénoix des Vergnes, femme de lettres, surnommée « la muse de l'Oise »[1], est née Marie-Françoise Descampeaux, à Luchy (Oise) le 16 floréal de l'an VI (), morte à Beauvais le [2].
Le père de Marie-Françoise Descampeaux était le précepteur d’un des fils de Louis XV. Mariée en premières noces à M. Lavergnat, chirurgien militaire, elle épouse en secondes noces M. Dénoix des Vergnes. À partir de 1832, elle publie des recueils de poésies sous le nom de « Fanny Dénoix » ou « Fanny Dénoix des Vergnes » [3].
Elle a échangé de la correspondance avec Victor Hugo, Chateaubriand, Eugène Sue et Lamartine. Son recueil le plus connu est Heures de solitude (1837). En 1843 elle publie une traduction en vers du roman Les Mystères de Paris d'Eugène Sue[4]. Un prix de poésie "Fanny Dénoix des Vergnes", remis jusqu'en 1914, a été institué à Beauvais après sa mort. Une rue de Beauvais porte son nom depuis 1882. La plaque indique Denoix, sans accent, ce qui correspond à la prononciation locale.
M. Renet, Beauvais et le Beauvaisis dans les temps modernes, époque de Louis XI et de Charles le Téméraire (1461-1483), siège de Beauvais, Jeanne-Hachette, Beauvais, Imprimerie professionnelle, (lire en ligne), p. 577