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La famille de Maillé dont la filiation suivie remonte à 1069[1] avec Gilduen de Maillé[2] tire son nom de la terre de Maillé en Indre-et-Loire qui passa par alliance vers 1501 à Gilles de Laval et prit plus tard le nom de Luynes lorsqu'elle fut érigée en duché-pairie en 1619 en faveur de Charles d'Albert de Luynes qui l'avait achetée la même année[3]
Selon la généalogie donnée par l'Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, des pairs, des grands officiers de la Couronne[4] reprise en 1939 par Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France[2], la filiation suivie commence avec:
Gilduin seigneur de Maillé, mort en 1069 épousa Agnès de Vendôme dont:
Hardouin de Maillé (av. 1084 - ap. 1096), il fit bâtir l’église de Saint-Venant. Son château fut pris par Foulques le Réchin. Il épousa Beatrix. Les Maillé deviennent vassaux des comtes d'Anjou, dont:
Hardouin IV baron de Maillé, sénéchal du Poitou en 1233. Avec Amaury Ier de Craon, il se porta au secours des barons bretons en révolte contre leur duc Pierre de Dreux, marié à Jeanne de Thouars, dont:
Hardouin V baron de Maillé, qui fit le voyage en Terre Sainte en 1248 avec Saint Louis. Il était encore vivant en 1275. Il épousa en premières noces Jeanne de Beaucé, dont Hardouin qui suit, et Payen ou Péan, mort avant 1347, marié à Jeanne de l'Estang, auteur de la branche de Brézé vue plus bas. Il épousa en secondes noces Jeanne de Parthenay, alias Thomasse de Doué.
Hardouin VI de Maillé (av. 1303 - 1336), chevalier, seigneur de Maillé. Il accompagna Philippe IV le Bel dans les guerres de Flandre. Marié à Jeanne de Montbazon, dame d'Isernay, Boisrobert et de l'Archeraye (à Druye et Vallères), dont:
Hardouin IX de Maillé (1432 - vers 1463), baron de Maillé, sénéchal de Saintonge, il vendit la seigneurie du Montils-les-Tours (Plessis) à Louis XI contre l'union des seigneuries de Maillé, Rochecorbon et la vicomté de Tours sous la même foi et hommage et pour 5500 écus d'or. Marié à Antoinette de Chauvigny, dame de Châteauroux et vicomtesse de Brosse, dont:
François de Maillé, seigneur de Maillé, de Rochecorbon, vicomte de Tours et de Brosse. Marié à Marguerite de Rohan dame de Pont-Château, dont:
Hardouin X de Maillé (1462-1524), (seigneur de Benais), épousa le Françoise de La Tour-Landry, héritière de sa famille, et transmit à sa descendance le nom et la terre de la Tour-Landry[5].
Sébastien de Maillé de La Tour-Landry (1972), Marquis de Maillé, est actuellement le chef de nom et d'arme de la Maison de Maillé.
Jeanne-Marie de Maillé (1331-1414), religieuse française qui fut béatifiée par l'Église catholique et dont la fête est le .
Gilles de Maillé de La Tour-Landry, - Nouzilly † - Châteauneuf-sur-Cher, Officier de cavalerie, colonel, administrateur de la SCTT.
Le duché de Maillé (pair de France) a été créé en 1784 pour Charles René de Maillé de La Tour-Landry, issu du rameau cadet de la branche de la Tour-Landry. Le titre est subsistant.
1784-1791: Charles René de Maillé de La Tour-Landry (1732-1791), 1erduc de Maillé
Lors du mariage de Françoise de La Tour-Landry avec Hardouin de Maillé le , celui-ci s'engagea à prendre les armes La Tour Landry (d'or à une fasce de gueules crénelée de 3 pièces et maçonnée de sable).
Le roi releva finalement le sire de Maillé de cette obligation après la mort de ses frères, mais ses descendants se nomment depuis et jusqu'à aujourd'hui de Maillé de La Tour-Landry.
Armes des Maillé de La Tour-Landry, ducs de Plaisance:
Écartelé: aux 1 et 4, armes des Maillé; aux 2 et 3, armes des Lebrun de Plaisance.
Un membre de la famille de Maillé de La Tour-Landry a reçu le titre de duc de Plaisance par décret du , sur réversion du titre éteint de duc de l'Empire porté par les Lebrun de Plaisance.
Castries est le nom choisi par Anne-Marie Meininger et Pierre Citron dans leur index des personnes réelles de la Comédie humaine, La Pléiade, Paris, 1991, t. XII p.1647 (ISBN2070108775)
Johannes Baptist Rietstap, Armorial général: contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe: précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171p. (lire en ligne)