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famille noble De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Courtois d'Arcollières, anciennement Cortoys, est une famille noble de Savoie, originaire du Petit Bugey, anoblie en 1517.
Famille (de) Courtois d'Arcollières | |
Armes | |
Blasonnement | De gueules à l'épée droite d'argent, accostée de deux fleurs de lys d'or |
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Devise | Courtoys de nom et de faict |
Lignées | Savoie Languedoc |
Période | XVIe siècle — XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Petit-Bugey |
Fiefs tenus | Arcollières, Prélian |
Demeures | Maison forte d'Arcollières Maison forte de Prélian |
Charges | Président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie |
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La ligne aînée s'est éteinte en Savoie en 1931. Une ligne cadette subsistante s'est établie vers 1530 dans le Gard, où elle a été maintenue noble en 1718. L'ANF a confirmé l'authenticité de la famille savoisienne subsistante Courtois d'Arcolières, le [1].
Les premières mentions de la famille Courtois d'Arcollières, anciennement Cortoys (d'où les surnoms de Cortoys d'Arcollières et Cortoys de Préliand)[2], remontent à la première moitié du XVIe siècle[3]. Alexandre Courtois est le premier membre connu et porte, selon le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange, les qualifications de la noblesse[3]. Il est en possession du fief d'Arcollières, correspondant à une colline située au-dessus et à l'est de Yenne, dans le Petit Bugey, province des États de Savoie[4].
Alexandre Courtois est le père de trois fils, Étienne, François-Louis et Louis, qui ont été récompensés pour leur service en étant anoblis par lettres patentes du par le duc de Savoie, Charles II[3],[5],[6]. Le généalogiste Amédée de Foras suppose que la famille « [vivait] déjà noblement », apportant en notes plusieurs arguments dont celui de la qualification de noble du père par un notaire ducal[5]. Étienne et son frère cadet, François-Louis, sont à l'origine de plusieurs branches familiales[3],[5].
Étienne Courtois d'Arcollières, en sa qualité d'archer du roi de France, François Ier, participe à la bataille de Pavie, lors de la Sixième guerre d'Italie (1525)[3]. Il semble que le passage des armes primitives aux armes modernes s'est fait après cet événement[5]. Le roi de France, à qui l'archer a sauvé la vie à deux occasions, lui concède en récompense les nouvelles armes et la devise[3],[4].
Une confirmation de noblesse est faite par lettres patentes du , en faveur de Benoît Courtois[7], descendant de la branche aînée[3].
En 1660, César-Benoît Courtois d'Arcolières épouse Jeanne de Prélian qui lui apporte en dot, la maison-forte et la seigneurie de Prélian[4],[8]. Leur fils, Pierre Courtois, épouse, en 1688, Louise de Rossillon de Gimilieu[4]. Le fils de ces derniers, Philibert Courtois d'Arcollières, seigneur de Prélian, signe en 1730 un acte avec le nom « Courtoys de Préliand »[8].
Amédée de Foras conclut sa notice en relevant que « cette famille continue très honorablement en Savoie, descendant directement d'Étienne »[9].
La ligne ainée s'est éteinte en 1931[10] avec Eugène Courtois d'Arcollières (1846-1931), qui laisse deux filles de son mariage le avec Edmée de Boigne (1853-1937)[11] : Marie (1878-1960) et Charlotte (1891-1972), toutes deux mariées avec postérité.
Amédée de Foras ajoute qu'une branche cadette est issue de François-Louis Cortoys, frère d'Étienne, dont le fils André a fait souche à Beaucaire (Gard)[9],[10]. Il annote cette information ainsi « Ils ont abandonné le nom d'Arcollières et s'appellent MM. de Courtois. »[9]
Le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange, dans la notice consacrée aux Courtois établis à Beaucaire, en Languedoc, considère que cette dernière « croit avoir eu dans le passé une origine commune avec [cette] famille savoisienne »[7]. L'auteur précise « Dans la réalité, la famille de Courtois descend d'un […] cultivateur, originaire du lieu de Anteno (?), au diocèse de Genève, qui épousa à Beaucaire en 1486 honnête fille Marie Capon. »[12] Cette famille se serait alors agrégée à la noblesse au cours du XVIIIe siècle[12].
Cette assertion de Gustave Chaix d'Est-Ange, reprise par Charondas dans son Cahier noir (Les Cahiers Nobles N° 8 et 9, 1957), a toutefois été formellement réfutée par la famille, qui en a apporté la preuve en s'appuyant notamment sur le jugement de maintenue de noblesse signé par Louis de Bernage, Intendant du Languedoc, daté de Montpellier le [13]. Ce jugement, dont la famille possède l'original, confirme sans aucune ambigüité, actes justificatifs à l’appui, la filiation des Courtois de Beaucaire avec François-Louis Cortoys[13].
Charondas a reconnu son erreur, et donc celle de Gustave Chaix d’Est-Ange, dans l’Intermédiaire des chercheurs et curieux (ICC) de décembre 1959[13].
Cette filiation attestée a permis aux deux branches subsistantes de la lignée cadette de la famille de Courtois d’obtenir l’autorisation, par décision du tribunal de grande instance de Nice du 9 janvier 1961, d’adjoindre à leur patronyme le nom de terre d’Arcollières, avec effet rétroactif jusqu'en 1792[13].
Les armes de la famille Courtois d'Arcollières se blasonnent ainsi : Armes modernes : De gueules à l'épée droite d'argent, accostée de deux fleurs de lys d'or[2],[3]. Armes primitives : D'or à un griffon de gueules[2],[3] Devise : COURTOYS DE NOM ET DE FAICT• ou encore OB SERVATUM QUANDOQUE LILIUM[2],[3]
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Les principales alliances de la famille Courtois d'Arcollières (branche aînée) sont[7] : d'Allard (1913), de Boigne (1873), de Flocard de Mépieu (1836), Martin du Villars (1790), de Gantelet (1861), de Mari (1829), etc.
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