Les études en médecine dentaire en Tunisie sont réservées à une partie des élites des élèves du secondaire qui ont réussi leur baccalauréat, d'où le fait que l'admission est exclusive aux bacheliers scientifiques ayant le meilleur score à l'échelle nationale[7],[8].
Portail des facultés de médecine dentaire et de pharmacie.
Plaque devant le portail.
Entrée commune des deux facultés.
Entrée de la faculté depuis l'avenue Tahar-Haddad.
Portail de la faculté depuis l'avenue Tahar-Haddad.
Clinique hospitalo-universitaire de médecine dentaire à Monastir.
Nouvelle entrée de la clinique hospitalo-universitaire de médecine dentaire.
Fondation
Avant l'inauguration de la faculté de médecine dentaire de Monastir et jusqu'au début des années 1980, les médecins dentistes tunisiens étudient dans des facultés étrangères, essentiellement française[7].
Approches occluso-articulaires biomécaniques et esthétiques des restaurations céramo-céramiques[29].
Les professeurs de la faculté sont connus pour leurs participations au domaine de la recherche scientifique et médicale à l'échelle nationale et internationale[30],[31],[32],[33].
Hôpitaux et services associés
Afin d'assurer une formation complète pour les résidents, les internes et les étudiants de quatrième et cinquième années, ces derniers doivent accomplir des stages cliniques quotidiens pendant leur cursus. Ces stages spécialisés se font au sein des centres hospitalo-universitaires suivants qui reçoivent des externes et internes et des résidents[23]:
Clinique hospitalo-universitaire d'odontologie associée à la faculté et qui comprend neuf services principaux[34]:
En 2020, son doyen est le professeur Mohamed Salah Khalfi, son vice-doyen le professeur Lamia Mansour et son secrétaire général Ridha Ben Abdelhafidh[22].
La faculté délivre des diplômes de docteur d'État en médecine dentaire et assure des formations dans le cadre de masters et de thèses de doctorat[7].
Le régime des études médicales en vue de l'obtention du diplôme national de docteur d'État en médecine dentaire dure six ans: cinq ans d'externat et un an d'internat[35], divisés comme suit[9],[35]:
deux années en premier cycle de médecine dentaire: une formation axée sur les sciences fondamentales donc un enseignement plus théorique que pratique;
trois années en deuxième cycle de médecine dentaire: une formation théorique et pratique à la fois avec immersion dans le milieu clinique (étudiant passant autant d'heures à la clinique qu'à la faculté pendant ce cycle);
une année de stage d'internat obligatoire rémunérée et validée à la fin par un examen de fin de stage[36]:
six mois dans la clinique hospitalo-universitaire de médecine dentaire de Monastir repartis entre deux services distincts[34];
clôture des études et du stage par une soutenance de thèse[37].
Les études sont organisées par discipline, modules et certificats et sont dispensées sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés, de travaux pratiques ainsi que de stages cliniques. Les étudiants sont évalués par des examens écrits et oraux, des examens pratiques et dirigés et des examens cliniques.
Après le cycle de base de six ans, les étudiants diplômés ou validant leur stage d'internat peuvent passer un concours national de résidanat (concours de spécialité)[38] pour accéder au troisième cycle d'études spécialisées en médecine dentaire et poursuivre des études de spécialisation clinique ou fondamentale[35].
Ces spécialités sont repartis en deux catégories[39],[40]:
L'université offre aussi des certificats d'études complémentaires et des formations post-universitaires[41],[42].
La faculté organise chaque année en avril un congrès international d'odontologie[43] sous le nom d'Entretiens odontologiques de Monastir[44],[45].
Association culturelle de la FMDM[46]: association créée en 1997 et regroupant plusieurs clubs (vidéo, musique, peinture, radio interne, danse et revue);
Association sportive universitaire de la FMDM[47]: association créée en 1981;
Scout FMDM[48]: association de scouts créée en 1994 par des étudiants et s'occupant principalement du travail bénévole;
Tunisian Association for Dental Research[49]: association tunisienne de recherche odontologique dont l'objectif principal est de promouvoir la recherche en dentisterie en fournissant divers moyens de formation et d'application;
Tunisian Association of Dental Students[50]: association tunisienne des étudiants en médecine dentaire et membre de l’International Association of Dental Students[51].
L'université développe dès sa création des conventions d'échanges et des coopérations, vu les circonstances historique de sa création, comme avec les facultés de chirurgie dentaire de Marseille, Paris-VII, Bordeaux et Alger[15].
En 2017-2018, la faculté compte 42 étudiants étrangers sur un total de 1 526[52], ce qui représente 3% de l'effectif total des étudiants, dans un contexte marqué par l'évolution de la coopération africaine et par l'ouverture des pays du continent à la collaboration au niveau de la recherche scientifique et de l'échange d'expériences et d'information[53].
Radhi Jazi, «Histoire et bibliographie des sciences médicales en Tunisie depuis 1881: Mohamed Moncef Zitouna, La médecine en Tunisie (1881-1994)», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.83, no307, , p.460 (lire en ligne, consulté le ).
François Siino, Sciences et pouvoir dans la Tunisie contemporaine: chronologie de la création des principaux établissements d'enseignement supérieur et de recherche en Tunisie, Paris, Karthala, , 406p. (ISBN978-2-8111-3866-0, lire en ligne), p.380.
Sylvie Mazzella, La mondialisation étudiante, le Maghreb entre nord et sud: la prédominence des filières médicales, Paris, Karthala, , 404p. (ISBN978-2-8111-0307-1, lire en ligne), p.303.
Jamila Jaouadi, Safa Jemli, Achraf Fnaïech et Houda Chraïef, «Résorption tubérositaire et délimitation distale des prothèses totales maxillaires: à propos d’un cas», Actualités odonto-stomatologiques, no280, , p.7 (ISSN0001-7817 et 1760-611X, DOI10.1051/aos/2016077, lire en ligne, consulté le ).
Fethi Maatouk, Mouna Barkallah et Wahiba May, «Le tabagisme chez les étudiants de médecine
dentaire à Monastir (Tunisie)», La Revue de santé de la Méditerranée orientale, vol.19, no3, , p.532-537 (lire en ligne, consulté le ).
Kamel Ben Salem, Ines Bouanene, Nizar Mosbahi, Sana Elmhamdi, Mohamed Soussi Soltani et Ahmed Ben Abdelaziz, «Profil bibliométrique et devenir des thèses soutenues à la faculté de médecine de Monastir (Tunisie)», Pédagogie médicale, vol.12, no3, , p.169-178 (DOI10.1051/pmed/2011027, lire en ligne, consulté le ).
«Arrêté du ministre de la Santé et du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, des Technologies de l'information et de la Communication du 17 septembre 2014, portant ouverture d'un concours de résidanat en médecine dentaire», Journal officiel de la République tunisienne, no77, , p.2524 (ISSN0330-7921, lire en ligne[PDF]).