Féminisme en Italie
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Le féminisme en Italie naît pendant la période de la Renaissance italienne, à partir de la fin du XIIIe siècle[1]. Des écrivaines italiennes comme Christine de Pizan, Moderata Fonte, ou encore Lucrezia Marinella, développent les idées théoriques à l'origine de l’égalité des sexes. Contrairement aux mouvements féministes présents en France et au Royaume-Uni qui visent à l’intégration totale des femmes dans la société (par exemple avec le droit de vote), les premières défenseuses des droits des femmes en Italie insistent surtout sur l’importance du droit à l’éducation et de l’amélioration des conditions sociales des femmes[2].
Le féminisme italien subit un revers sous le gouvernement fasciste de Benito Mussolini dans la première moitié du XXe siècle, dont l’idéologie définit la procréation comme étant le devoir principal de la femme[3]. Pendant la période d’après-guerre, les mouvements féministes grandissent, portés par un fort militantisme public sur les questions telles que le divorce et l’avortement dans les années 1970[4].
Le féminisme italien a pris de l’ampleur ces dernières années, en particulier pendant l'administration de l’ex-président du Conseil des ministres d'Italie Silvio Berlusconi, en se focalisant dans la lutte contre l’objectification des femmes dans les programmes de la télévision nationale et dans la politique[5].