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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ernest Bréant, né le à Châteaubriant (Loire-Inférieure) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.
Ernest Bréant | |
Fonctions | |
---|---|
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur | |
– (30 jours) |
|
Président | Gaston Doumergue |
Gouvernement | Steeg |
Prédécesseur | René Coty |
Successeur | Pierre Cathala |
Député français | |
– (7 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 22 avril 1928 |
Réélection | 1er mai 1932 |
Circonscription | Loire-Inférieure |
Législature | XIVe et XVe (Troisième République) |
Groupe politique | RDG |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Emerand Bardoul |
Maire de Châteaubriant | |
– (22 ans) |
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Conseiller général de la Loire-Inférieure | |
– (12 ans) |
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Circonscription | Canton de Châteaubriant |
Prédécesseur | Xavier Fournier de Bellevüe |
Successeur | André Bernou |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Châteaubriant (France) |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Châteaubriant (France) |
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Ernest Alexandre Bréant[1] est le fils de Marie Désirée Salmon Gandonnière (1844-1899) et d'Alphonse Médard Bréant (1851-1915), épicier mercier à Châteaubriant. Ses grands-pères étaient contremaître tanneur et propriétaire. Il a un frère, Alphonse Ernest Joseph Bréant (1879-1918), magistrat, mort pour la France le à Compiègne. Le , Ernest Bréant épouse Léonie Louise Anne Épardaud (1878-1979), institutrice et juge pour enfants, conseillère municipale de Châteaubriant de 1944 à 1959. Elle fut amie de la pédagogue Marie Souvestre. Ils ont une fille, Madeleine, née en 1907, qui deviendra administratrice à la Ville de Paris[2].
Après des études au lycée Georges-Clemenceau, il devient employé de commerce dans la boutique de son père, puis négociant en mercerie épicerie et grossiste en mercerie[2].
Son père, républicain radical puis radical-socialiste, est président du comité républicain de Châteaubriant, est premier adjoint au maire de la ville[2].
Ernest Bréant, pour sa part, entre au conseil municipal le et est élu maire le [2]. Il entame alors une série de mandats qui s'étalent sur 22 ans. Dès les premières années, il s'attelle à de vastes travaux : tout d'abord l'électrification, et les adductions d'eau, dont la ville était jusqu'alors dépourvue, mais aussi la construction d'écoles, d'un hôpital, de bains-douches, ainsi que création d'un musée, l'installation de haras, et l'amélioration de la voirie[3].
Le , il devient conseiller général du canton de Châteaubriant. Le , il est élu député de la Loire-Inférieure, battant au second tour le candidat sortant Charles Ginoux-Defermon par 9 103 voix contre 8 353 dans la circonscription de Châteaubriant[2].
À l'Assemblée, il est inscrit dans le groupe des républicains de gauche. Il devient secrétaire de la chambre des députés en 1930. Le poste de sous-secrétaire d'État à l'Intérieur lui est confié du au dans le gouvernement Théodore Steeg[4].
Ernest Bréant est réélu député dans la même circonscription le , par 9 257 voix contre 8 743 à son adversaire, Gustave Gautherot. Pour cette novelle législature, il ne s'inscrit à aucun groupe. Il est membre de la commission d'enquête sur l'affaire Stavisky en 1934[4].
Le , il est battu au premier tour dans sa circonscription par Emerand Bardoul, par 9 823 voix contre 5 020, et son mandat de député prend fin le [4].
Il n'est plus conseiller général après 1940, et, malade, démissionne de son mandat de maire et de conseiller municipal le [4].
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