Il existe également une ligature de la lettre A avec la lettre E, Æ/æ, utilisée en danois, en féroïen, en islandais, en norvégien et parfois en français.
Il existe aussi une ligature du O avec le E: Œ/œ. Quelques mots français qui l'utilisent sont sœur, cœur, œil, bœuf, œuf, œsophage, fœtus...
Le E est la 5elettre et la 2evoyelle de l'alphabet français.
La lettre E est la lettre la plus présente en français. Sa fréquence d'utilisation dans une phrase, un paragraphe ou un texte est de deux à trois fois plus élevée que les autres voyelles qui elles-mêmes sont de cinq à dix fois plus fréquemment utilisées que les consonnes.
Cette lettre sert à noter des sons vocaliques nettement distincts:
le /e/ fermé, comme dans athée, beauté, santé, qui porte souvent l'accent aigu, ou lorsqu'il est suivi d'un z comme dans assez, chez, mangez...
se prononce [ə] dans les mots de deux lettres comme dans le, je...
se prononce [ə] dans les conjonctions se terminant par "que", comme dans que, quoique...
dans les deux cas précédents, l'élision est requise avant un autre mot débutant par une voyelle ou un h muet, comme pour l'éléphant, l'amour, qu'elle parle...; dans le langage parlé et familier, ce e est parfois muet (j'vais voir);
se prononce [ə] entre deux consonnes, comme dans revoir, brelan, femelle...
se prononce [ə] entre le u d'un digramme et une consonne, comme dans guenille, quenelle...
ne se prononce pas dans les autres cas, comme dans soierie, France, bagarre, brusque...
Cette lettre, associée à d'autres, sert à noter d'autres sons vocaliques qui n'ont pas de lettre propre:
la voyelle nasale [ã], lorsqu'il est suivi d'un n, comme dans vendredi et souvent ou d'un m, comme dans trembler, tempête ou emmener.
la voyelle nasale [ɛ̃], dans la suite i+e+n en fin de mot, comme dans chien ou tiens; mais aussi e+n dans des exemples rares, comme Benjamin ou banyulenc.
la voyelle [ø] ou [œ], lorsque le e est suivi d'un u, comme dans peu ou peur.
la voyelle [ε], lorsqu'il est suivi d'un i, comme dans neige ou d'un y, comme dans poney.
la voyelle [ε], lorsqu'il est suivi de -il, comme dans pareil ou -ille, comme dans abeille.
Attention qu'il existe des exceptions.
La lettre e suivie de plusieurs consonnes ou d'un x se prononce souvent [ε], mais cela dépend des cas:
devant une consonne double:
[a] devant certains doubles m, comme dans femme et lorsque le double m sert à former le suffixe adverbial -emment, comme dans consciemment, évidemment, fréquemment...
[ɑ̃] devant certains doubles m et doubles n, comme dans emmener,ennui...
[e] le plus souvent lorsque la lettre e commence le mot, comme dans ecclésiastique, effet, ellipse, emmenthal...
[ε] dans la plupart des autres cas, comme dans bavette, belle, flemme, impeccable, mienne, presse, steppe, terre...
devant plusieurs consonnes différentes:
[ɑ̃] dans la plupart des cas si la première consonne est un n ou un m suivi de b ou p, comme dans enclave, vendre, embrun, tempérament...
[ə] devant deux consonnes si la première n'est ni un n ni un m et que la seconde est un h, un l ou un r, comme dans recherché, replié, recroquevillé...
[e] dans certains cas particuliers, notamment lorsque la seconde consonne est un h muet, comme dans mehalla.
[ε] dans la plupart des autres cas, comme dans anecdote, elfe, espace, ethnie, hebdomadaire, sergent, persuadé...
[ε] lorsque la lettre suivante est un x, comme dans exécution, exemple, réflexe...
La lettre e est utilisé en mathématiques et en calcul pour représenter la constante de Néper