Guerre russo-géorgienne
conflit militaire, ayant opposé la Géorgie et la Russie, dans l'Ossétie du Sud, en août 2008 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La guerre russo-géorgienne de 2008 (également connue sous le nom de seconde guerre d'Ossétie du Sud) est un conflit post-soviétique qui oppose en la Géorgie à sa province séparatiste d'Ossétie du Sud et à la Russie[5]. Le conflit s'est étendu à une autre province géorgienne séparatiste, l'Abkhazie.
Date |
- (9 jours)[n1] |
---|---|
Lieu | Géorgie, Abkhazie et Ossétie du Sud[n2]. |
Casus belli | Début de la seconde guerre d'Ossétie du Sud et intervention de la Russie en assistance aux nationalistes ossètes. |
Issue | Victoire de la Russie, de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie |
Changements territoriaux | La Géorgie perd le contrôle de la région d'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie[1] |
Géorgie | Russie Ossétie du Sud-Alanie Abkhazie Forces de maintien de la paix de la CEI |
Mikheil Saakachvili David Kézérachvili Zaza Gogava (en) Vladimer Gourguenidze David Nairashvili Mamuka Kurashvili Vano Merabichvili Alexander Lomaia |
Viatcheslav Borisov Vladimir Chamanov Marat Koulakhmetov Vladimir Boldyrev Nikolaï Makarov Vladimir Poutine Dmitri Medvedev Anatoli Serdioukov Anatoli Khroulev Viatcheslav Borisov (en) Edouard Kokoïty Vasili Lounev Mikhaïl Mindzaev Anatoly Baranévitch Sergueï Bagapch Mirab Kichmaria (en) Marat Kourakhmetov Evgueni Otchalov |
27 000 hommes |
15 000 hommes de la 58e armée 2 500 hommes issus des missions CICPKF (en Abkhazie) et JPKF (en Ossétie du Sud) 15 000 hommes 3 000 hommes |
171 morts 1 147 blessés 11 disparus 39 prisonniers 150 blindés détruits 4 avions Su-25 détruits ou endommagés 1 avion Su-24 détruit 4 hélicoptères Mi-8 détruits 11 navires détruits |
64 morts[2] 283 blessés[2] 3 disparus[2] 5 prisonniers 3 avions Su-25 détruits 2 avions Su-24 détruits 1 avion Tu-22M3 détruit[3] 64 morts 79 blessés 27 prisonniers 1 mort 2 blessés |
Notes
n1. ↑ Les attaques durèrent à proprement parler jusqu'au . Le cessez-le-feu n'a pas été respecté à maintes reprises dans les mois suivants.
n2. ↑ Les deux dernières régions sont en sécession de la Géorgie depuis le début des années 1990.
Batailles
Coordonnées | 41° 59′ 22″ nord, 44° 25′ 04″ est |
---|
Après plusieurs jours d'accrochages frontaliers entre la milice des séparatistes sud-ossètes, soutenue et formée par la Russie[6],[7], et l'armée géorgienne, les hostilités commencent dans la nuit du 7 au par un assaut des troupes géorgiennes qui fait 12 morts dans les forces de maintien de la paix de la Communauté des États indépendants (CEI, à prépondérance russe)[8],[9] et 162 victimes sud-ossètes selon le bilan officiel de la Justice russe donné en fin d'année 2008. De plus, le ministère russe des Affaires étrangères avait annoncé, le lundi , environ 1 600 victimes civiles[10].
Se fondant sur le fait que la grande majorité des Ossètes du Sud ont un passeport russe, le président russe, Dmitri Medvedev, ordonne à ses troupes d'intervenir afin de protéger la population de l'Ossétie du Sud et de contraindre la Géorgie à la paix[11]. Après quatre jours d'avancée rapide des forces russes et de bombardements sur plusieurs villes géorgiennes, Medvedev annonce que ces objectifs sont atteints et que les troupes russes resteront sur les positions définies par l'accord de 1992 pour garantir la paix dans la région[12],[13].
Le est signé un cessez-le-feu qui met fin au conflit, sans régler le contentieux entre l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie d’une part et la Géorgie d’autre part.
Le , la Russie reconnaît officiellement l'indépendance de l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie[14] et se dit prête « à assurer la sécurité de ces deux États »[15]. Le la CEDH reconnaît qu'à l'occasion de ce conflit la Russie s'est rendue coupable de violations de la Convention européenne des droits de l'Homme.