Deuxième concile d'Éphèse
concile tenu à Éphèse en 449 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Deuxième concile d'Éphèse?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Concile d'Éphèse (homonymie).
Le deuxième concile d’Éphèse (449), appelé par ses détracteurs sous le nom de brigandage d'Éphèse, eut lieu en 449, entre deux conciles : le concile d’Éphèse, en 431, et le concile de Chalcédoine en 451. Ce concile (non reconnu par les catholiques et les orthodoxes) fut l'une des causes qui précipita la convocation du concile de Chalcédoine. Le qualificatif de « deuxième » est donc propre à ceux qui reconnaissent la légitimité de ce concile, les Églises dites des trois conciles. Dans la liste des conciles chez ceux qui refusent ce concile, seul le concile d’Éphèse (431) porte ce nom.
Deuxième concile d'Éphèse | ||||||||
Informations générales | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Début | 449 | |||||||
Fin | 449 | |||||||
Lieu | Éphèse | |||||||
Liste des conciles | ||||||||
| ||||||||
modifier ![]() |
L'assemblée de 449 eut pour principal promoteur Dioscore Ier, patriarche d'Alexandrie, qui voulut y favoriser les doctrines du moine grec Eutychès. C'est là un des épisodes des grandes controverses christologiques qui agitèrent le monde chrétien, notamment au sein de l’Église Orientale du Ve siècle. En effet, après la formulation du dogme trinitaire du concile de Nicée (325) au concile de Constantinople en 381, le débat au sein de l’Église du Ve siècle allait se centrer sur la personne du Christ, Dieu et homme.
En plus de montrer le foisonnement des débats religieux, la réunion d'assemblées successives, canoniques ou non reconnues comme telles, est un précieux témoignage des relations complexes qui s’établirent entre les différentes autorités, non seulement ecclésiastiques mais encore entre celles-ci et les autorités temporelles (notamment l’empereur) parallèlement à l’expansion de l’Église et à l’affirmation d’une orthodoxie de doctrine de plus en plus précisément définie. L’Empire byzantin, notamment en Orient, était devenu d'une certaine manière un « État-Église », au point de former, sous le règne de Théodose II (408-450), une structure dans laquelle le séculaire et le religieux étaient un tout[1].