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photographe britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
David Bailey, né le à Leytonstone (Londres), est un photographe de mode et de portrait et un réalisateur de films publicitaires anglais. Il vit et travaille à Londres. Il est connu pour ses photos de mode dynamiques dans les rues londoniennes.
Naissance | |
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Nom de naissance |
David Royston Bailey |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Père |
Herbert Bailey (d) |
Mère |
Gladys (?) (d) |
Conjoints |
Rosemary Bramble (d) (depuis ) Catherine Deneuve (de à ) Marie Helvin (de à ) Catherine Dyer (d) (depuis ) |
Enfant |
Sascha Bailey (d) |
A travaillé pour | |
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Arme | |
Genre artistique | |
Distinctions |
Il est également connu pour avoir inspiré au réalisateur Michelangelo Antonioni le personnage de Thomas le photographe pour son film Blow-Up ainsi que, entre autres, pour son rôle majeur de photographe du British Vogue dans les années 1960.
David Royston Bailey grandit dans l'East End[1],[2].
Alors que rien ne l'y destinait, il découvre la photographie pendant son service militaire dans la Royal Air Force en Malaisie[3], en 1956, grâce à des images de Henri Cartier-Bresson[n 1]. « J'avais le choix, âgé de seize ans. J'aurais pu être musicien de jazz, acteur ou voleur de voiture. Ils disaient que je ne pouvais pas être photographe de mode[5] […] ». Il achète pourtant son premier appareil Rolleiflex puis devient en 1959 assistant du photographe John French (en)[6],[7] à Londres.
Il est, à l'âge de vingt-deux ans, sous contrat avec le British Vogue, ainsi que, tout en restant indépendant, du Daily Express, du Sunday Times, du Daily Telegraph, de Elle, ou de Glamour[1].
David Bailey réalise au cours des années 1960 des documentaires sur Warhol ou Visconti, mais également des films publicitaires[1] jusqu'aux environs des années 2000, une grande source de revenus au cours de sa carrière, réalisant près de 1 500 spots[4].
Durant l'époque du Swinging London[3], il en devient l'un des symboles[8] : figure majeure des sixties, il émerge parmi de nombreux photographes[9] dans ce qui est à l'époque la Capitale de la mode, Londres. Il photographie la contre-culture en puisant son inspiration dans la Nouvelle Vague et le cinéma[1]. À l'aube de la révolution sexuelle, il change la photographie de mode[9] et ses clichés propulsent le photographe et son mannequin au rang d’icône des années 1960[10] en instaurant dans la photo de mode une connotation sexuelle[5],[11]. David Bailey réalise ses prises de vue en recherchant le naturel des mannequins de l'époque[1] : Paulene Stone avec qui il débute, Amanda Lear, Twiggy ou encore Jean Shrimpton.
À la fin des années 1960, sa carrière de photographe de mode et de publicité continue, mais il s'oriente peu à peu vers les paysages, l'architecture, les natures mortes, les nus et surtout le portrait qu'il affectionne[1],[n 2],[7]. Ami depuis plusieurs décennies de Mick Jagger[13], il photographie les Rolling Stones[6], puis explore ensuite le milieu Pop des années 1970 tout comme le mouvement hippie. « L'erreur c'est de croire que j'ai été aussi un photographe de mode, mais les vêtements n'étaient qu'un prétexte. Je réalisais davantage le portrait d'une fille que l'image d'une fille portant des vêtements[7]. ». Son style reste souvent décrit comme « cadrage serré, fond blanc, pose minimale »[13].
En 2001, il est fait CBE[6], puis en 2005, il reçoit la médaille du centenaire de la Royal Photographic Society.
En 2016, il reçoit le prix pour l'œuvre d'une vie.
Il a une liaison avec Jean Shrimpton durant quatre ans. Il épouse Catherine Deneuve en 1965[5] à Londres. Ils se séparent en 1967[n 3] mais le divorce n'est prononcé qu'en 1972 et David Bailey rejoint Penelope Tree alors âgée de dix-sept ans[8]. De 1975 à 1985, il est marié à Marie Helvin, une de ses modèles.
Dans les années 1980, il épouse sa quatrième femme, Catherine Dyer, et a trois enfants[13].
Années 2000
Années 1990
Années 1980
Années 1970
Années 2000
Années 1990
Années 1980
Années 1970
Années 1960
Années 2010
Années 2020
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