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écrivain, un universitaire et éditeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Daniel Zimmermann, né le à Saint-Denis et mort le à Paris 15e[1], est un écrivain, un universitaire et éditeur français.
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| Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Zimmermann (d) |
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| Archives conservées par |
Né le 8 février 1935 à Saint-Denis[2],[3], Daniel Zimmermann est fils d'un Alsacien converti au socialisme de la première internationale ouvrière et d'une juive polonaise ayant fui le nazisme. Sa famille est anéantie dans les camps de concentration[3] où 73 d'entre-eux y meurent.
Mobilisé, il participe à la guerre d'Algérie et y passe onze mois[4]. Revenu dégoûté de cette guerre, il en écrit 80 exercices en zone interdite qui est publié en 1961 par Robert Morel. Le scandale qui en découle lui vaut un procès en correctionnelle pour injures à l’armée[4].
Il a longtemps enseigné au département des Sciences de l'éducation à l'Université Paris VIII, Vincennes. Docteur en sciences de l'éducation, instigateur avec Claude Pujade-Renaud de la revue Nouvelles Nouvelles (1985-1992), il a écrit des romans, des nouvelles, des biographies, des ouvrages pour la jeunesse et des essais de sciences de l'éducation.
Il était militant communiste et pédagogue[3]. Il a fondé avec Hiroo Mochizuki, la fédération française de karaté-dō[3] et est devenu professeur d'arts martiaux. Il a publié de nombreux ouvrages sur les sports de combat.
Il a écrit, au sein du groupe « Marozi », Raymond le chat[3]. Il a inventé l'analyse du non-verbal dans la relation pédagogique, créé et dirigé aux éditions sociales françaises la collection Sciences de l'éducation, à laquelle ont collaboré notamment Laurence Lentin et Jean Vial.
Mort le 5 décembre 2000 à Paris[2],[3], il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Cycle des Chroniques légendaires des gens sans importance[2] :
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