Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012
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Le congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012 désigne l'Assemblée générale renouvelant les instances dirigeantes de ce parti à la suite de la défaite de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle et à celle du parti aux élections législatives au printemps 2012. Il s'agit du quatrième congrès de l'UMP depuis sa création en 2002. Il se tient le par un vote décentralisé au niveau des fédérations auquel sont invités à participer 325 000 adhérents. Les conditions d'organisation, les résultats très serrés concernant la présidence de l'UMP et l'exposition médiatique nationale et internationale conduisent à la première crise ouverte de l'histoire de l'UMP.
Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012 | ||
Date | ||
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Jean-François Copé, nouveau président de l'UMP. | ||
Président élu | Jean-François Copé | |
Élection du président | Copé : 50,28 % Fillon : 49,72 % |
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Vote sur les mouvements | La Droite forte : 27,77 % La Droite sociale : 21,69 % France moderne et humaniste : 18,17 % Gaullistes : 12,31 % La Droite populaire : 10,87 % La Boîte à idées : 9,19 % |
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Vote sur la Charte des valeurs | Oui : 96,10 % Non : 3,90 % |
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Site internet | www.u-m-p.org/congres-de-lump/accueil | |
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Le soir du vote, l'équipe de Jean-François Copé (président), Luc Chatel (vice-président) et Michèle Tabarot (secrétaire générale) proclame sa victoire, qui est aussitôt contestée par François Fillon et ses soutiens. Après 24 h de vérifications, la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE) déclare l'équipe de Jean-François Copé victorieuse, avec 50,03 % des voix. Le 26 novembre, après une semaine de maelström politique et médiatique, la Commission nationale des recours (CoNaRe), saisie par les deux camps, porte cette avance à 50,28 %. L'équipe de François Fillon met en cause l'impartialité des différentes instances du parti et menace d'un recours en justice. Par la suite, un groupe parlementaire dissident est formé à l'Assemblée nationale par les fillonistes et différentes tentatives de réconciliation ont lieu, aboutissant à la décision unanime du bureau politique du parti d'organiser un nouveau vote en 2013.
Une nouvelle « Charte des valeurs » est largement approuvée et cinq mouvements sont reconnus représentatifs : La Droite forte, La Droite sociale, France moderne et humaniste, Le Gaullisme, une voie d'avenir pour la France et La Droite populaire.