L'intercommunalité, succédant au Syndicat intercommunal d'aménagement du Pays Dampierrois et Fresnois qui regroupait, depuis 15 ans, 44 communes des 2 cantons de Dampierre-sur-Salon et de Fresne-Saint-Mamès, a été créée par un arrêté préfectoral du [1]. Elle était alors constituée par 19 communes du canton de Dampierre-sur-Salon[2].
Après d'autres adhésions, l'intercommunalité est constituée, en 2016, de 37 communes du canton de Dampierre-sur-Salon et 5 communes du canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin, soit 42 communes[2].
Évolution démographique du territoire communautaire tel qu'existant au
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2017
10 997
10 404
10 092
9 834
9 434
10 012
10 043
9 566
Nombre retenu à partir de 1968: population sans doubles comptes. Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au . (Source: INSEE RGP 2017[3])
La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé, pour le mandat 2020-2026, de 60 membres et 36 suppléants représentant chacune des communes membres, répartis conformément aux dispositions de l'article L. 5211-6-1 du code général des collectivités territoriales en fonction de la population des communes membres, de la manière suivante:
- 9 délégués pour Champlitte;
- 6 délégués pour Dampierre-sur-Salon;
- 5 délégués pour Beaujeu;
- 1 délégué ou son suppléant pour les autres communes.
L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de:
Aménagement de l'espace: schémas directeurs et schémas de secteur, les contrats ou programmes locaux de développement et d'aménagement rural (...), les contrats de rivières, les pôles touristiques, la charte du Pays Graylois, infrastructures de réseaux de télécommunication, zones d'aménagement concerté (ZAC) à vocation économique et / ou touristique ainsi que des zones de développement éolien;
Développement Economique: équipements et de services d'intérêt commun à l'implantation d'entreprises artisanale, industrielle, commerciale, tertiaire ou touristique, ou actions de développement touristique, et notamment le développement du port de plaisance de Savoyeux;
Logement et cadre de vie: actions de développement de l’habitat et le cadre de vie, en particulier l’habitat des personnes défavorisées, procédures de type opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH). et PIG, transport à la demande, collecte et traitement des ordures ménagères;
Viabilisation hivernale des voies communales et départementales;
Voirie d'intérêt communautaire (voies nouvelles des zones d'activité, ou desservant et/ou reliant les pôles d'activités économiques, et voies communales transférées à l'intercommunalité);
Service petite enfance, centre de loisirs;
Ciné foyer;
École de musique;
Service gérontologique de proximité;
Études en matière d'eau et d'assainissement et gestion du service public d’assainissement non collectif (SPANC)[12].
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Afin de financer ce service, elle collecte également la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM)[1].
L'intercommunalité reverse une dotation de solidarité communautaire[13] (DSC) à ses communes membres[1].
Conformément aux dispositions légales, une communauté de communes a pour objet d'associer des «communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace[14]».
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Environnement
La CC4R a signé en 2016 un « contrat de rivière » qui prévoit la réalisation de 50 actions majeures évaluées à 5,3 millions d'euros «dont une bonne partie des travaux financés à 80% par les départements et Régions» indique le président de la CC4R et 450 000 euros en autofinancement[15].
«Communauté de communes des quatre rivières: Charles Gauthier arrête!», L'Est républicain, (lire en ligne)«Charles Gauthier, le "père" de la CC4R qui tient le gouvernail depuis sa création, c’est-à-dire 1996, a annoncé mardi soir qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat de président en mars».
«On avait déjà eu l’occasion de l’écrire, une page se tourne indéniablement pour la CC4R, avec la fin de l’ère Charles Gauthier, le président charismatique», L'Est républicain, (lire en ligne)«Charles Gauthier a toujours insisté pour que son successeur ne soit ni de Dampierre-sur-Salon, ni de Champlitte. Le fameux «ni, ni» qui, depuis quelque temps désormais, a fait émerger la candidature d’Hervé Pulicani, maire de Vellexon-Queutrey-et-Vaudey».
«Michel Albin élu président de la CC4R», L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne)«Pour la succession de Charles Gauthier, président fondateur, Hervé Pullicani (maire de Vellexon-Queutrey-et-Vaudey) et Michel Albin (maire de Ray-sur-Saône) se sont portés candidats. Michel Albin (33 voix contre 30) a été élu président face au favori Hervé Pullicani».
«Champlitte: coup de théâtre à la CC4R», Le Bien public, (lire en ligne)«Mardi, à la communauté de communes des 4 Rivières (CC4R), à Champlitte, Michel Albin a été élu président par 33 voix contre 30 à Hervé Pulicani. Jean-Pierre Louvot a été élu 2evice-président par 41 voix contre 20 à Jean-Pierre Maupin et deux bulletins blancs».
«Dimitri Doussot élu président de la CC4R: Dampierre-sur-Salon. À 35 ans, le maire de Vauconcourt-Nervezain s'assied dans le fauteuil laissé vacant par Michel Albin. Autour de lui, un bureau solide pour une stratégie conquérante», La Presse de Gray, (lire en ligne, consulté le )«Il succède à Michel Albin qui ne se représentait pas, ainsi qu'à Charles Gauthier, le fondateur».
«Dimitri Doussot élu président de la communauté de communes: Seul candidat en lice, Dimitri Doussot a été élu nouveau président de la communeauté de communes des 4 rivières , jeudi soir à l'espace Beauvalet à Dampierre-sur-Salon», L'Est républicain, 197/7/2020 (lire en ligne, consulté le ).
Maxime Chevrier, «Élu à 35 ans président de la CC4R, qui est Dimitri Doussot?: Juriste de formation, le maire (depuis 2014) de Vauconcourt-Nervezain est un peu l'élève modèle. Après avoir travaillé au tribunal administratf de Dijon et dirigé l'association des maires de France en Haute-Saône, l'attacjé parlementaire d'Alain Koyandet veut co-construire le terrotoire», L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
Maxime Chevrier, «Environnement - En signant, en fin de semaine dernière, un contrat de rivière engageant, sur trois ans, un plan ambitieux de travaux et de restauration des cours d’eau du Salon, du Vannon et de la Gourgeonne, la CC4R est précurseur», L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).