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Commission de supervision des nations neutres en Corée
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La Commission de supervision des nations neutres en Corée (NNSC) (en anglais « Neutral Nations Supervisory Commission ») a été créée par l'Armistice de Panmunjeom signé le 27 Juillet 1953, mettant fin à la guerre de Corée. Elle fait partie, avec la Commission d'armistice militaire du mécanisme qui régit les relations entre la république populaire démocratique de Corée (Corée du Nord) et la république de Corée (Corée du Sud).
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La NNSC avait pour mission d'effectuer des inspections et des enquêtes afin de garantir l'application des alinéas 13(c) et 13(d) de l'armistice, qui devaient empêcher l'introduction de renforts en Corée, qu'il s'agisse de personnel militaire supplémentaire ou de nouvelles armes, en dehors du remplacement de matériel endommagé ou usé. Des rapports devaient être présentés à la Commission militaire d'armistice[1].
Selon l'armistice, la NNSC est composé de quatre officiers supérieurs, dont deux sont nommés par les nations neutres nommées par le Commandement des Nations unies en Corée (UNC) et deux désignés par des nations neutres nommées conjointement par l'Armée populaire de Corée et l'Armée des volontaires du peuple chinois. Le terme "nations neutres" étant défini comme les nations dont les forces de combat ne participaient pas aux hostilités en Corée. Le Commandement des Nations unies en Corée choisie la Suisse et Suède, tandis que l'Armée populaire de Corée et l'Armée des volontaires du peuple chinois choisirent la Tchécoslovaquie et la Pologne.
La NNSC était soutenue par vingt équipes d'inspection des Nations Neutres, dix situées en permanence dans les ports de Corée du Nord et Corée du Sud, et dix équipes mobiles. L'armistice ne précisait pas le mode de fonctionnement des équipes. Les équipes suisses et suédoises étaient de petite taille et comptaient sur leurs hôtes pour fournir du personnel, des véhicules et du matériel de communication afin de faire leurs rapports à la Commission de surveillance. Les équipes tchécoslovaques et polonaises étaient beaucoup plus importantes et entièrement autonomes, comprenant des camions radio lourds, des interprètes et des cuisiniers[2].