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code juridique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
En droit français, le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ou CESEDA, parfois surnommé code des étrangers, est le code regroupant les dispositions législatives et réglementaires relatives au droit des étrangers.
Abréviation | CESEDA |
---|---|
Référence | parfois : « Code des étrangers » |
Pays | France |
Langue(s) officielle(s) | Français |
Type | Code |
Branche | Droit des étrangers |
Promulgation | |
---|---|
Entrée en vigueur |
Lire en ligne
Légifrance : partie législative et partie réglementaire, table de concordance des articles
Il est institué par l'ordonnance du 24 novembre 2004 à l'initiative de Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur et de Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre[1], en reprenant en particulier les dispositions de l'ordonnance du 2 novembre 1945 relatives aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France ainsi que des dispositions de la loi du 25 juillet 1952 relative au droit d'asile[2]. Il est entré en vigueur le 1er mars 2005. La partie réglementaire est publiée le 15 novembre 2006[3].
Une nouvelle codification est entrée en vigueur le [4].
Le droit des étrangers a été sans cesse modifié depuis la Libération. L'ordonnance du 2 novembre 1945 qui avait posé les règles d'entrée et de séjour des étrangers en France était bien différente au début des années 2000 de ce qu'elle était un demi-siècle auparavant. Dans les années 1993-2003, il n'y a pas eu une année sans réforme du droit des étrangers.
Ce droit, après empilements successifs, était devenu complexe, peu lisible et donc source d'incompréhensions, voire d'erreurs dans sa mise en œuvre.
La codification a donc tenté de « remettre de l'ordre » dans ce droit, de gagner en clarté et en lisibilité, de remettre de la cohérence dans les textes parfois mal écrits ou incohérents entre eux.
Ce code reprend les principales dispositions législatives et réglementaires relatives aux étrangers en France :
Depuis 2006, les titres de séjour ne sont remis qu'aux étrangers majeurs[5]. Les mineurs reçoivent un « Document de circulation d'étranger mineur » (DCEM) lié au titre de leur parent.
La détention d'un de ces titres est obligatoire pour un séjour supérieur à 3 mois.
Exceptionnellement, l'article L. 313-14 étend la délivrance des cartes de séjour temporaire à certains cas qualifiés d'« humanitaires ». Cet article permet de régulariser des étrangers en situation irrégulière. Cette mesure est une possibilité donnée à l'administration, et non un droit pour les étrangers.
Une carte de séjour temporaire « vie privée et familiale », qui autorise le travail, peut être délivrée à tout étranger victime d'esclavagisme (traite humaine) ou de prostitution, à la condition qu'il ait déposé plainte (article L. 316-1). Cette condition exonère l'étranger de l'obligation d'être en possession d'un visa d'une durée supérieure à 3 mois.
Les cartes de séjour temporaire et le passeport Talent peuvent être retirées dès que leur détenteur ne répond plus aux conditions qui ont permis de lui délivrer la carte[7].
Les cartes de travailleurs (mention « salarié » ou « travailleur temporaire ») ne peuvent pas être retirées à leur détenteur si celui-ci perd son emploi autrement que de son fait.
Séjourner depuis 5 ans en France sous couvert d'une carte de séjour de mention « visiteur », « scientifique », « profession artistique et culturelle », « salarié » ou « travailleur temporaire » sous certaines réserves, « vie privée et familiale » sous certaines réserves comme de travailler (assurance maladie, revenus stables, logement et avis du maire)[8].
Articles L. 311-4 et L. 311-5 La détention d'un récépissé autorise sa présence sur le territoire (et donc une partie de ses démarches administratives), mais ne présage en rien du résultat qui sera donné à la demande initiale qui a donné lieu à la délivrance du récépissé. Cependant, sauf stipulation contraire, le récépissé ne donne pas le droit de travailler.
Les cartes peuvent être retirées en cas de séparation des époux, sauf en cas de violences conjugales ou de décès, et dans la limite des 4 premières années de vie conjugale (article L. 314-5-1).
En cas de résidence à l'étranger d'une durée supérieure à 3 ans, la carte est également retirée, sauf si l'intéressé a fait une demande de prolongation de cette durée (article L. 314-7).
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