Chartreuse d'Évora
chartreuse à Évora, Portugal De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La chartreuse Sancta Mariae Scalæ Cœli, en français « Escalier du Ciel [note 1] », est un monastère de moines Chartreux, situé à côté de l'aqueduc de l'Agua de Prata, à Évora au Portugal. C'est la première chartreuse construite au Portugal.
Sainte Marie de Scala CœliSancta Mariae Scalæ Cœli | ||
Chartreuse d'Evora | ||
Existence et aspect du monastère | ||
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Nom local | Mosteiro de Santa Maria Scala Coeli | |
Identité ecclésiale | ||
Culte | Catholique | |
Diocèse | Évora | |
Type | Chartreuse masculine | |
Présentation monastique | ||
Fondateur | Théotone de Bragance | |
Origine de la communauté | Chartreuse de Scala Dei | |
Ordre | Ordre des Chartreux | |
Province cartusienne | Castille | |
Patronage | Notre-Dame | |
Armes ou sceau du fondateur | ||
Historique | ||
Date(s) de la fondation | 1587 | |
Fermeture | 2019 | |
Architecture | ||
Architecte | Filippo TerziGiovanni Vicenzo Casali | |
Dates de la construction | 1593-1621 | |
Styles rencontrés | Renaissance | |
Protection | Monument national | |
Localisation | ||
Pays | Portugal | |
Régions | Alentejo | |
Sous-régions | Alentejo central | |
Districts | Évora | |
Ville | Évora | |
Coordonnées | 38° 34′ 51″ nord, 7° 55′ 14″ ouest | |
Géolocalisation sur la carte : Portugal
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Cette chartreuse est fondée sous le titre de Sancta Mariae Scalæ Cœli en 1587 par Teotonio de Bragance (pt), archevêque d’Évora. Une communauté s’installe la même année dans l’ancien palais royal. Des moines viennent de la Chartreuse de Scala Dei. Commencés en 1593, les bâtiments peuvent être occupés en 1598.
Le grand cloître et l’église sont élevés de 1615 à 1621. L’invasion espagnole de 1663 cause de graves dommages, réparés seulement en 1694 par un don du roi Pierre II.
En 1808, la chartreuse est saccagée par les troupes françaises et s’en relève difficilement. La loi du , promulguée par Joaquim António de Aguiar, ferme « tous les couvents, monastères, les collèges, les hospices et d'autres maisons des ordres réguliers religieux ». Leurs vaste patrimoine est repris par l'État portugais et intégré dans la Fazenda Nacional (l'échiquier national). L’essentiel des biens d'Évora va à l’hôpital.
Le bâtiment sert d'école d'agriculture jusqu'à la vente, en 1869, à José Maria Eugénio de Almeida , comte de Vilalva.
Le monastère est déclaré monument national en 1910.
Au XXe siècle, le couvent est restauré à l'initiative de l'arrière-petit-fils de José Maria, Vasco Maria Eugénio de Almeida (1913-†1975) qui, en 1960, appelle les chartreux à y habiter de nouveau, avec le consentement de l'archevêque d'Évora, Manuel Trindade Salgueiro. En l'absence d'héritiers directs, il crée, en 1963, la Fondation Eugénio de Almeida (pt), à qui appartient, entre autres biens et propriétés, le patrimoine de la chartreuse.
En 2012, la chartreuse héberge sept moines espagnols, deux portugais et un américain et accueille en outre un nombre variable de novices[1].
En 2019, les quatre derniers moines qui vivent dans le monastère déménagent dans une autre chartreuse, en Espagne[2],[3] Après le départ des moines, le monastère recevra une nouvelle congrégation féminine, les Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara[4].
Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.
Les chartreux d'Évora avaient une bibliothèque qui contenait de précieux documents. Entre autres un atlas universel manuscrit, ayant appartenu au fondateur, l'archevêque Teotonio de Bragance; contenant un grand nombre de cartes, atlas dressé et richement orné par le cosmographe portugais, Fernão Vaz Dourado (en), en 1572[5],[6], qui peut être vu comme une preuve que, avant Colomb, les Portugais avaient déjà certaine connaissance de l'Amérique[7].
La précieuse collection d'Évora a été versée à l'Institut des archives nationales de Lisbonne au moment de la suppression des ordres religieux en 1834[8].
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