Centre de l'accélérateur linéaire de Stanford
institut de recherche aux États-Unis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
institut de recherche aux États-Unis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Laboratoire national de l'accélérateur SLAC (en anglais : SLAC National Accelerator Laboratory, précédemment Centre de l'accélérateur linéaire de Stanford[1],[2]) est un laboratoire de physique dépendant du Département de l'Énergie des États-Unis et géré par l'Université Stanford. Ses activités de recherche se concentrent sur la physique des particules théorique et expérimentale, et depuis quelques années s'ouvrent à la photonique au travers du projet LCLS. L'accélérateur de particules de 3,2 km de long situé sur le site est le plus long accélérateur linéaire au monde.
Fondation |
---|
Sigle |
SLAC |
---|---|
Type | |
Domaine d'activité |
Physique des particules |
Campus |
172 hectares |
Siège |
Menlo Park |
Pays | |
Coordonnées |
Effectif |
1500 |
---|---|
Direction |
Chi-Chang Kao |
Organisations mères | |
Affiliation |
Département de l'Énergie (DOE) |
Site web |
TVA européenne |
- |
---|
Fondé en 1962 en tant que Centre de l'accélérateur linéaire de Stanford (SLAC) est situé sur un terrain appartenant à l'université Stanford en Californie d'une surface de 1,72 kilomètre carré et situé à l'ouest du campus principal.
L'accélérateur principal (LINAC), d'une longueur de 2 miles (3.2 kilomètres, le plus grand accélérateur linéaire du monde) est capable d'accélérer des électrons et des positrons à des énergies allant jusqu'à 60 GeV ; il est opérationnel depuis 1966. L'accélérateur lui-même est enfoui à 10 mètres sous terre ; le bâtiment qui abrite ses composants en surface est le plus long bâtiment aux États-Unis. En 2015, le SLAC comptait plus de 1 500 employés, dont 150 physiciens détenteurs d'un doctorat, et accueille 3 000 chercheurs chaque année.
Trois prix Nobel ont été décernés pour des recherches effectuées au SLAC :
En 1994, le laboratoire a reçu le label « National Historic Mechanical Engineering Landmark » par la Société américaine des ingénieurs mécaniciens (American Society of Mechanical Engineers). Ce label récompense les plus grands projets d'ingénierie américains.
SLAC a participé au développement du World Wide Web et a publié en [6] la première page web aux États-Unis.
Dans la première moitié des années 1990, les propriétés du boson Z ont été étudiées au Stanford Linear Collider (SLC : « Collisionneur linéaire de Stanford »), constitué du prolongement de l'accélérateur linéaire par deux arcs permettant des collisions frontales entre des électrons et des positrons.
Depuis 1998, le SLAC dispose d'un anneau de stockage électron-positron asymétrique de 2,2 km de rayon, PEP-II, dont l'injection est effectuée directement par le LINAC. Il accueille l'expérience BaBar qui a pour vocation l'étude de la violation de symétrie CP dans le système des mésons B.
En 2006, le prix Nobel de chimie est attribué au professeur de l'université Stanford Roger Kornberg, qui affirme que le SLAC a été essentiel aux recherches qui l'ont conduit au prix Nobel[7].
Le , le département de l'Énergie annonce que le nom du centre change, pour devenir le SLAC National Accelerator Laboratory[1],[2] pour une meilleure représentation de la nouvelle équipe de direction du laboratoire et la possibilité de déposer la marque SLAC, ce qui était impossible tant que Stanford faisait partie du nom[8].
Le SLAC accueille une unité de recherche à rayonnement synchrotron, le Stanford Synchrotron Radiation Lightsource (SSRL) qui réutilise l'anneau SPEAR où ont été découverts la méson J/Ψ et le lepton tau. Depuis le milieu des années 1980, le SSRL dispose de son injecteur, ce qui lui permet d'être opéré indépendamment du LINAC.
SLAC est divisé en plusieurs unités ; chacune d'entre elles conduit des recherches ayant différents objectifs :
Année | Expériences |
---|---|
1967 | Friedman, Kendall et Taylor commencent leurs expériences |
1968 | la chambre circulaire de 82 pouces commence à acquérir des données |
1972 | SPEAR fait entrer en collision ses premiers faisceaux |
1973 | SSRP établit les premières expériences de radiation sur SPEAR |
1974 | les mésons J/psi sont découverts
SSRP commence les opérations sur SPEAR |
1976 | découverte du lepton Tau
Richter obtient le prix Nobel de physique pour sa découvert du méson J/psi |
1977 | SSRP devient SSRL |
1980 | PEP émet ses premiers rayons |
1988 | LC/LS émet ses premiers rayons |
1990 | Friedman, Kendall et Taylor obtiennent le prix nobel de physique pour la découverte du quark
SPEAR devient un synchrotron dédié au SSRL |
1991 | SLAC héberge le premier site web aux États-Unis |
1995 | Perl obtient le prix nobel de physique pour sa découverte du lepton tau |
1999 | le projet BaBar enregistre ses premières expériences |
2006 | Kornberg obtient le prix Nobel de chimie pour sa découverte de l'ARN polymérase, travail en partie effectué au SSRL |
2008 | Les résultats de l'expérience BaBar sont déterminants dans l'attribution du prix Nobel de physique à Nambu et Kobayashi
Le téléscope spatial Fermi commence à observer les rayons gamma dans l'espace. |
Le SLAC a également joué un rôle important dans le développement du klystron, une cavité d'amplification à radiofréquence de haute puissance utilisée dans la plupart des accélérateurs de particules.
D'importantes recherches sur l'accélération laser-plasma sont menées au SLAC. Celles-ci ont permis de doubler l'énergie d'électrons de 42 GeV dans un accélérateur d'un mètre de long.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.