La Caméra d'or est une récompense cinématographique créée par le délégué général du Festival de CannesGilles Jacob dès sa première année en fonction, pour récompenser le meilleur premier film de toutes les sections du Festival, remise depuis l'édition 1978 du Festival de Cannes pour encourager de jeunes artistes au talent prometteur.
La Caméra d'or récompense le meilleur premier long métrage de toutes les sections du festival, exceptée l'ACID.
Il s'agit en premier lieu de toutes les sections de la sélection officielle: la compétition, la section Un certain regard, les films hors-compétition ou en séances spéciales ainsi que les documentaires présentés à Cannes Classics[1],[2],[3].
Les premiers films présentés dans les sections parallèles de la Semaine de la critique (qui ne sélectionne que des premiers ou seconds films) et de la Quinzaine des cinéastes, y compris l'ancienne section Perspectives du cinéma français, sont éligibles.
De 1978 à 1982, le prix fut remis par un vote des critiques présentes à Cannes, mais le nombre de films à voir était trop important[4].
Gilles Jacob craignait que plusieurs critiques votent en fonction du copinage sans avoir vu l'intégralité des films éligibles. Le jury de la caméra d'or fut créé en 1983, et est composé de 7 ou 8 personnes. Il accueille des cinéphiles, des chefs-opérateurs et des journalistes, ce que ne fait plus le jury de la compétition. Parmi les jurés, figurent les représentants de la Société des Réalisateurs de Films et du Syndicat français de la critique de cinéma, respectivement les institutions gérantes de la Quinzaine des cinéastes et de la Semaine de la critique[5].
Le prix est remis lors de la cérémonie de clôture du Festival, sous forme de trophée, créé par le bijoutier Chopard[6]. Une précédente forme du trophée le représentait sous forme de pellicule[7]. Précédemment, le lauréat gagnait de la pellicule et une caméra Aaton 16mm pour faire des repérages mais Gilles Jacob reconnait qu'elles étaient peu utilisées[5].
Certains films n'ayant pas eu la Caméra d'or ont une mention spéciale pour avoir été appréciés par le jury. Les mentions spéciales ainsi que les victoires ex æquo ne sont plus autorisés par le règlement. S'il y a égalité, le président du jury dispose d'une voix double[8],[9].
Les documentaires concernés sont notamment No Subtitles Necessary: Laszlo & Vilmos de James Chressanthis (2008), Shepard & Dark de Treva Wurmfeld (2013), The Cinema Travelers de Shirley Abraham et Amit Madheshiya (2016)