Marie-Luce Wacquez, dite Camille Galic[n 1], née le à Alger, est une journaliste française.

Faits en bref Directrice Rivarol, novembre 1983 - février 2010 ...
Camille Galic
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Fonctions
Directrice
Rivarol
-
Directrice
Écrits de Paris
-
Rédactrice en chef adjointe (d)
Rivarol
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (83 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie-Luce WacquezVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Camille Galic, Camille-Marie Galic, Claude Lorne, Warren Hodges, Laura Bergamo, Jacques LangloisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Rédactrice à
Autres informations
A travaillé pour
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De sensibilité nationaliste, entrée à Rivarol en 1963, elle en est la directrice de la publication de 1983 à 2010.

Biographie

Formation

Camille Galic est licenciée ès lettres de l'université d'Alger et titulaire d'un brevet universitaire de serbo-croate[1].

Carrière

L'Algérie française

Guy Birenbaum note qu'elle « s'engage à fond dans la lutte clandestine pour l'Algérie française », en transportant notamment des armes[2].

Rivarol

Elle commence à travailler en 1963 à l'hebdomadaire Rivarol parallèlement à ses études, où elle traduit des articles, avant de s'occuper des chroniques judiciaires.

Elle en devient rédactrice en chef adjointe en 1973 et effectue alors des reportages à l'étranger (notamment en Rhodésie et en Albanie) publiés sous divers pseudonymes (Claude Lorne, Warren Hodges, ou Laura Bergamo).

Elle devient directrice de Rivarol et d’Écrits de Paris en 1983, à la mort de Maurice Gaït.

Elle collabore également à Noir et Blanc, au Crapouillot, au Spectacle du Monde, et travaille à la Société d'études et de relations publiques (SERP) et aux éditions des Tuileries[3].

Du fait de son soutien à Ordre nouveau (elle prend la parole à sa première réunion, en [4]), elle a été accusée par Le Soleil, l'organe de L'Œuvre française, d'être une « juive algérienne » infiltrée dans la « droite nationale »[5]. Elle a pourtant souvent affirmé l'intérêt de Rivarol pour les questions relatives au « révisionnisme », c'est-à-dire à la négation de la Shoah :

« Rivarol a soutenu le professeur Faurisson dès le début, lorsqu'il exerçait son révisionnisme non pas sur les chambres à gaz mais sur... Lautréamont [...]. Cela dit, nous avons fait du révisionnisme bien avant Robert Faurisson ou Arthur Butz [...]. Nous avons été les seuls, dès 1952, à publier Paul Rassinier. À l'époque il signait dans Rivarol sous le pseudonyme de Belmont. [...][6]. »

Bien que Camille Galic soit de sensibilité pro-européenne, elle rappelle que l'engagement de Rivarol peut être rapproché de celui de Jean-Marie Le Pen :

« Pendant très longtemps, j'ai été la seule journaliste présente aux conférences de Jean-Marie Le Pen. […] Tant que Jean-Marie Le Pen se battra pour ses idées, celles-ci coïncidant avec les nôtres, nous le soutiendrons, surtout contre les chacals[6]. »

Elle a fait l'objet de condamnations judiciaires pour racisme. Ainsi, elle est déclarée coupable du délit de « provocation à la haine raciale » en , pour un article dans Rivarol titré « Sous la botte des lobbies » qui présentait notamment des Maliens comme « un cancer ». Le , elle est déclarée coupable du délit de « provocation à la discrimination, à la haine, ou à la violence raciale envers la communauté noire », à la suite de la diffusion d'un dessin de la dessinatrice Chard dans Rivarol du [7].

Retraite

En 2008, elle quitte ses fonctions à la rédaction de Rivarol, gardant celles à la tête de la rédaction des Écrits de Paris. En 2010, elle démissionne, avec Jean-Paul Angelelli, Éric Delcroix et Ghislain de Diesbach, du bureau de l'Association des amis de Rivarol, après que Jérôme Bourbon, rédacteur en chef de l'hebdomadaire, lui a supprimé ses fonctions aux Écrits[8].

Elle signe ensuite, tous les deux mois, une chronique dans Présent. En 2015, elle participe à la nouvelle formule du « clan de la presse » mise au jour par Martin Peltier dans le Libre journal[9] qui lui échoit sur Radio Courtoisie après la mort d'Emmanuel Ratier.

Publications

  • Les Médias en servitude, Rueil-Malmaison, Polémia,
  • Agatha Christie, Pardès,

Notes et références

Liens externes

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