Bataille de Bois-de-Céné
bataille de la guerre de Vendée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La bataille de Bois-de-Céné se déroule le lors de la guerre de Vendée.
Bataille de Bois-de-Céné
Vue en 2009 des ruines de l'abbaye de l'Île-Chauvet.
Date | |
---|---|
Lieu | Entre Bois-de-Céné et Châteauneuf |
Issue | Victoire vendéenne |
République française | Vendéens |
• Nicolas Haxo | • François Athanase Charette de La Contrie • Jean-Baptiste de Couëtus • Louis Guérin |
100 à 400 hommes[1],[2],[3] | 800 à 1 200 hommes[4],[5] |
Inconnues | Inconnues |
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Coordonnées | 46° 56′ 20″ nord, 1° 53′ 03″ ouest |
---|
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Prélude et forces en présence
Le , Charette parvient à s'échapper de l'île de Bouin avec une partie de ses troupes après avoir été battu par les forces républicaines de l'adjudant-général Jordy[4]. À 3 heures de l'après-midi, il arrive à Châteauneuf[4]. Son armée compte 800 rescapés selon l'estimation de Jordy[4],[6] ou bien 1 200 d'après celle du lieutenant-colonel républicain Dominique Aubertin[5]. En fin de journée, les Vendéens rencontrent entre Bois-de-Céné et Châteauneuf un convoi républicain escortant des caissons de munitions[2],[7]. La force des républicains est de 300 hommes à pied et quelques cavaliers selon les mémoires du chef vendéen Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière[2] et de 400 hommes d'après Charles-Joseph Auvynet[3]. Selon les mémoires anonymes de l'administrateur militaire, le détachement est constitué de 300 hommes du 3e bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine et d'une compagnie de cavaliers nantais menés par le général Nicolas Haxo[8]. Cependant dans ses mémoires, Aubertin, qui affirme tenir ses informations d'Haxo lui-même, indique que le général n'avait avec lui que 80 hommes d'un bataillon d'Ille-et-Vilaine, douze cavaliers nantais et son état-major[1].
Déroulement
Les affrontements ont lieu entre Bois-de-Céné et Châteauneuf, non loin de l'abbaye de l'Île-Chauvet[9]. Les différents témoignages ne s'accordent pas totalement sur le déroulement du combat. Selon Lucas de La Championnière[A 1], les Vendéens mettent rapidement en fuite les « bleus » après avoir crié « républicains ! » en réponse à « qui vive ? »[10]. Cependant des renforts patriotes arrivent depuis Bois-de-Céné et l'Île-Chauvet et réengagent le combat pour tenter de reprendre les caissons[10]. Les républicains arrêtent leur poursuite à la tombée de la nuit[10].
Selon l'administrateur militaire[A 2], les cavaliers prennent la fuite dès le début de l'attaque, mais le général Haxo oppose une longue résistance avec le bataillon d'Ille-et-Vilaine[8]. Il ne peut cependant empêcher la prise par les royalistes de quelques caissons[8].
Selon l'adjudant-général Aubertin[A 3], l'alerte est donné alors que Haxo et son état-major sont rassemblés dans une maison[1]. Les deux camps sont surpris par la rencontre et les Vendéens hésitent à lancer l'attaque[1]. Ils finissent cependant par s'apercevoir du faible nombre des républicains, mais battent en retraite par crainte de l'arrivée de renforts[1]. D'après Aubertin, l'affrontement s'est limité à l'échange de quelques coups de fusil[1].
Après le combat, Haxo se rend à Beauvoir-sur-Mer[1]. Les Vendéens se replient quant à eux sur Saint-Étienne-de-Mer-Morte[2].
Pertes
Cette victoire, qualifiée de « miracle » par Lucas de La Championnière[3], permet aux Vendéens de s'emparer de munitions, d'armes et d'une trentaine de chevaux[11]. Le nombre des caissons capturés varie selon les sources : un seul selon Aubertin[1], deux selon l'administrateur militaire[8] et trois selon Lucas de La Championnière et Le Bouvier-Desmortiers[10],[12].
Les pertes ne sont pas connues. D'après les mémoires de Charles-Joseph Auvynet, les hommes de l'escorte sont « presque entièrement égorgés »[3]. Selon Le Bouvier-Desmortiers, l'escorte perd les trois quarts de ses hommes[12] et six républicains auraient été capturés à Châteauneuf avant le combat[3]. En revanche selon les mémoires de l'adjudant-général Aubertin, le combat s'achève « sans perte notable de part et d'autre »[1].
Notes et références
Bibliographie
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