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historien, professeur, militant syndicaliste et communiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Blaise Antoine Marie Richard, né le à Cunlhat et mort le à Dax est un historien, enseignant, militant communiste et syndicaliste français.
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Jean Roche |
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Antoine Richard étudie à l'école normale d'instituteurs de Clermont-Ferrand en 1906, est instituteur stagiaire à Cunlhat de 1909 à 1910 puis entre à l'école normale supérieure primaire de Saint-Cloud en 1911 en section littéraire. Il commence son service militaire en dans les troupes auxiliaires, passe en 1916 par l'école militaire de Bilom, est promu brigadier en 1917 puis reformé en , lorsqu'il est nommé professeur à l'ENI du Pas-de-Calais à Berck. Il devient ensuite professeur à l'ENI de Lescar en - où il adhère au groupe local SFIO - puis de Dax en . Il obtient un diplôme d'études supérieures d'histoire dans les années 1920[1],[2].
En 1930, l'inspecteur général note « l’influence indubitable de l’école marxiste » mais également un enseignement consciencieux. Il épouse Marcelle Février à Montauban le , avec qui il a un fils. En 1924, il devient secrétaire de la fédération communiste landaise. Il rejoint l'opposition à la direction du parti, et en , il est un des signataires de la lettre des 250, et est exclu pour discipline par le comité régional le . En , il est responsable pour les landes de la FUE et est délégué au troisième congrès de la CGTU. Il écrit plusieurs articles dans La Révolution prolétarienne. En 1937, il dirige la section dacquoise de la CGT. À ce poste, il organise l'accueil de républicains espagnols en 1939[1],[2].
Il envoie une lettre au sous-préfet de Dax le une lettre dans laquelle il évoque son « esprit d’indépendance [du PCF] », son conflit avec les communistes landais qui l'ont « mis dans l’obligation de la [l'action syndicale et militante] cesser tant à l’Union locale de Dax que [dans] les syndicats de l’enseignement, depuis octobre 1937 », son opposition à la grève du et termine par ces mots : « Je trouverai particulièrement injuste d’être assimilé aux complices de l’agression hitlérienne ». Il est ensuite affecté comme professeur à l'EPS de Bordeaux, poste qu'il refuse le à cause d'une tuberculose pulmonaire, avant de prendre sa retraite le . Il est proche de divers mouvement collaborationnistes tels que le RNP d' à la libération. Il est alors emprisonné, puis transféré à l'hôpital de Dax, où il meurt le [1],[2].
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