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personnalité politique française (1896-1991) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Auguste Parmentier est un avocat et un homme politique français né le à Lille, dans le Nord et mort le à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine.
André Parmentier | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (9 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 8 mai 1932 |
Réélection | 26 avril 1936 |
Circonscription | 2e de Dunkerque |
Législature | XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Charles Bergerot |
Successeur | Circonscription supprimée |
Préfet de la Seine-Maritime | |
– (5 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Joseph Bourgeois |
Successeur | André Pujes |
Préfet des Vosges | |
– (9 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Paul Dupuy |
Successeur | Albert René Daudonnet |
Biographie | |
Nom de naissance | André, Auguste Parmentier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lille (Nord) |
Date de décès | (à 95 ans) |
Lieu de décès | Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Fédération républicaine |
Profession | Bâtonnier |
Religion | Catholique |
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Combattant durant la Première Guerre mondiale, il est blessé par balle le [1]. Il s'établit ensuite comme avocat au barreau de Dunkerque, dont il devient bâtonnier. Vice-président de l'Union départementale des combattants, il est également investi dans les questions sociales, président d'une société de secours mutuels et fondateur d'une caisse privée d'assurances sociales.
Fort de cette position locale, il se présente aux élections législatives de 1932 dans la 2e circonscription de Dunkerque sous les couleurs de la conservatrice Fédération républicaine. Il est élu au second tour, puis réélu dès le premier tour aux élections législatives de 1936 dans la 2e circonscription de Dunkerque. À la Chambre des députés, il se distingue par des prises de position qui le situent nettement à droite, notamment dans l'opposition au Front populaire, dont il désapprouve les principaux projets.
Engagé volontaire en 1939, il est fait prisonnier en mai 1940, alors qu'il commande une compagnie de chars d'assaut. À son retour d'Allemagne, il s'engage en faveur du nouveau régime, et est nommé Préfet des Vosges, puis de la Seine-Maritime à Rouen. En septembre 1942, il est nommé préfet de la région Normandie en remplacement de René Bouffet. C'est comme préfet de Rouen qu'il ordonne, le , à la demande des autorités allemandes, à la suite du meurtre d'un officier allemand[2], l'arrestation des Juifs du département[3]. En 1943, Pierre Laval le nomme directeur général de la Police nationale. Il reçoit la Francisque[4]. Le 2 août 1943, il est condamné à mort par une « cour martiale de la Résistance »[5].
Mais selon Limore Yagil, André Parmentier agit à l'encontre des consignes de collaboration qui lui sont données, et combat en permanence l'influence de Joseph Darnand, le chef de la Milice française. Il fait l'impossible pour que la police française ne collabore pas avec la Gestapo en lui donnant des renseignements et en lui remettant des détenus, s'efforce de saboter l'action de la Milice, recommande à ses services de ne pas frapper les résistants anti-allemands, et de ne pas appliquer les directives de Laval prescrivant de chasser les maquis, de dépister les gaullistes et les réfractaires au STO.
En 1946, il est détenu à Fresnes. Il est le dernier à être jugé par la Haute Cour de Justice : le , il est condamné à 5 ans d’indignité nationale, dont il est immédiatement relevé pour faits de Résistance[6].
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