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archéologue, spéléologue et préhistorien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Glory ( à Courbevoie - à Auch[1]) est un prêtre, archéologue, spéléologue et préhistorien français.
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Après un cursus et des études théologiques, André Glory est ordonné prêtre en 1933 à Strasbourg.
Dès 1935, il s'intéresse à la spéléologie et à l'archéologie. Nommé vicaire à Orbey (Haut-Rhin), il fouille des sites néolithiques de la région et recueille des documents qui seront utilisés dans le cadre de sa thèse. La Seconde Guerre mondiale l'amène à Toulouse, où il est nommé professeur de sciences, de dessin et d'histoire au Petit séminaire. Il suit une formation en archéologie et obtient un certificat de Préhistoire en 1941, puis, encouragé par Henri Breuil et le comte Begouën, un titre de docteur de l'Université catholique de Toulouse pour sa thèse sur La civilisation néolithique en Haute-Alsace en 1942.
En 1943, il participe avec le franciscain Frédéric-Marie Bergounioux au précis d'anthropologie préhistorique Les Premiers Hommes.
Le , il meurt avec l'abbé Jean-Louis Villeveygoux dans un accident de la route en revenant d'une visite de grottes ornées nouvellement découvertes en Espagne.
En 1935, l'abbé Glory anime les activités spéléologiques dans sa région, l'Alsace.
Le , avec Robert de Joly, il découvre l'aven d'Orgnac. Une des salles de ce gouffre porte son nom.
À la fin des années 1940, il explore les gouffres aveugles de la carrière souterraine du village de Savonnières-en-Perthois ; le , accompagné de Roland Louvrier, il effectue la descente au fond de l'abîme de Savonnières[2].
Dès 1936, André Glory publie et fait des conférences sur l'archéologie. Il profite des vacances pour visiter des grottes ornées préhistoriques comme Pech Merle et Gargas. De 1949 à 1950, il découvre les grottes à gravures paléolithiques d'Ebbou et du Colombier en Ardèche puis fouille dans les Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées (Grottes de Labastide). Il est nommé ingénieur au CNRS en 1958 seulement.
De 1952 à 1963, à la demande de l'abbé Henri Breuil et avec l'aide de maigres vacations, il effectue l'étude de l'art pariétal de Lascaux. Plus de 1 400 gravures sont relevées. Il est toléré durant les travaux d'aménagement de la grotte et peut recueillir les objets préhistoriques trouvés par les ouvriers. D'après André Leroi-Gourhan, il est en 1982 « l'homme qui a le mieux connu Lascaux ».
En 1953, il explore la grotte du Sorcier à Saint-Cirq en Dordogne. Durant les années 1950, l'abbé Glory, Henri Breuil ainsi que d'autres éminents personnages trouvèrent les premiers des griffes animales dans la grotte de Rouffignac[3].
Il accumule notes et documents sur Lascaux et met de côté divers beaux objets pour étude. Il rédige le manuscrit d'un ouvrage pour le CNRS sur cette grotte et ses découvertes. Il doit renoncer à son travail à Lascaux en 1963. Tout ce « trésor de l'abbé Glory », réputé perdu ou volé en 1966, ne sera retrouvé qu'en 1999 et publié qu'en 2008 par Brigitte et Gilles Delluc.
Dans le Quercy, il étudie rapidement les principales cavités préhistoriques : Cougnac, le cuzoul des Brasconnies, la grotte des Escabasses, de Pergouset, de Roucadour et celle du site des Fieux en 1965. Il travaille également à Bara-Bahau, Lalinde, Isturitz, Ebbou et au Gabillou.
Sur la fin de sa vie, il se passionne pour le chamanisme. Très imaginatif et dépourvu de culture ethnographique, il imagine y trouver des réponses aux multiples questions posées par l'art préhistorique et s'attire de sévères critiques de André Leroi-Gourhan.
Max Landreau est le nom de l'un des membres de l'équipe spéléologique d'André Glory qui avait pour mission le prélèvement de spécimens de la faune cavernicole ; il aurait autorisé André Glory à utiliser son nom pour l'édition de La Vengeance du Rhin
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