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historien et tibétologue néozélandais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alex McKay, de son nom complet Alexander Colin McKay, né le à Wellington[1], est un historien et tibétologue néozélandais, chercheur à la School of Oriental and African Studies de l'université de Londres[2]. Il est l'auteur et l'éditeur de plusieurs ouvrages sur le Tibet.
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Il se rend au Tibet pour la première fois en 1984 à l'époque de son ouverture aux voyageurs occidentaux[3].
En 1989, ses voyages au Tibet et dans l'Himalaya indien le conduisent à commencer des études à l’université de Londres. Il obtient un BA en sciences et histoire à l'université de Londres en 1992 et bénéficie d'une bourse majeure de la British Academy lui permettant de terminer sa thèse de doctorat en 1995 sur le Tibet et le Raj britannique[4].
Entre et , Alex McKay travaille à l’Institut international d’études asiatiques (IIAS) à Leyde, dont il est resté membre associé[4].
En , il reçoit une bourse de recherche du millénaire de l'université de Londres de deux ans pour étudier l’histoire du pèlerinage indo-tibétain au mont Kailash[4].
Alex McKay fut invité à la conférence sur l'Histoire du Tibet organisée par John Billington, rédacteur en chef du bulletin de la Tibet Society of the United Kingdom, et un comité d’universitaires à St Andrews en Écosse en hommage à Hugh Richardson tenue en septembre 2001. Il écrivit l'introduction de l'ouvrage de recension du colloque international correspondant[5].
En , il obtient une bourse de recherche au Centre d'histoire de la médecine Wellcome Trust à l'University College de Londres, où il reste jusqu'en , date à laquelle il prend une retraite anticipée pour rejoindre le pays natal de son épouse artiste[1], l'Australie, et écrire[4].
En , il préside la conférence du jubilé d'or de l'Institut Namgyal de tibétologie à Gangtok réunissant 60 éminents universitaires, éducateurs, dignitaires et personnes intéressées dans le domaine des études bouddhiques himalayennes[6],[7].
En 2012, il fait partie des « plus grands spécialistes du Tibet » qui demandent à Xi Jinping d'intervenir pour sauver la langue tibétaine[8].
Pour Melinda Pilling, le compte-rendu historique Tibet and the British Raj: The Frontier Cadre 1904-1947 (1997) d'Alex McKay, informatif et bien documenté, comble une lacune dans les recherches sur la politique tibétaine au XXe siècle et alimente de nouvelles pistes dans les études tibétaines sur les relations entre l'élite tibétaine, les puissances coloniales et néocoloniales et la Chine. Alex McKay retrace l’histoire de la présence britannique au Tibet des plus de 100 représentants du Raj britannique ayant servi au Tibet depuis la mission britannique de 1904 à Lhassa jusqu’à la fin du Raj en 1947[9].
Son ouvrage Kailas Histories est qualifié par Himani Upadhyaya de livre bien documenté et opportun sur un site sacré « séculaire » de l’Himalaya d'une immense popularité récente : le mont Kailash (6 660 m) et les lacs de Mansarovar et de Rakas Tal, au sud-ouest du plateau tibétain. Contribution notable à l'histoire de l'Himalaya et du Tibet, l'ouvrage devrait intéresser les chercheurs étudiant l’Himalaya occidental et le Tibet. C'est le résultat de près de trois décennies d'études critiques de l'auteur se basant sur nombre de sources textuelles et non textuelles ainsi que des recherches anthropologiques de terrain[10].
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