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officier général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain Bertrand Marie Gaston d'Humières, né à Lacq (Basses-Pyrénées) le , mort pour la France le , à Rocquigny, Aisne, est un général de brigade de l'armée française.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Alain Bertrand Marie Gaston d'Humières |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activité | |
Famille | |
Père |
Roger d'Humières (d) |
Mère |
Jeanne de Lestapis (d) |
Enfant |
Grade militaire | |
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Conflit | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 13 YD 528)[1] |
Né à Lacq le 14 janvier 1884, Alain d'Humières est le fils de Roger, comte d'Humières et maire de Marcolès, et de Jeanne de Lestapis.
Rentré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1902 à 18 ans, il fait partie de la 87e promotion (promotion du sud-Oranais)[2]. Il est affecté à sa sortie de Saumur au 31e régiment de dragons alors en garnison à Épernay puis à Lunéville.
Excellent cavalier, il remporte, entre autres, le grand steeple international à Rome en 1911 et 4 courses en 1912[3].
En 1914, il se distingue en Lorraine, avec le 31e dragons. Promu capitaine le , il est à la tête de son escadron lors de la bataille de Champagne.
En 1916, il sert à l'état-major de la 2e division de cavalerie puis dans l'aviation avant de commander la 8e compagnie du 68e bataillon de chasseurs alpins.
Le , il est promu chef de bataillon au 19e régiment d'infanterie.
Blessé à trois reprises, il reçoit six citations et est nommé, le , chevalier de la Légion d'honneur.
Entre les deux guerres, il est d'abord affecté à Limoges, au 29e régiment de dragons, puis de nouveau à Épernay mais au 9e régiment de dragons. Nommé colonel le , il prend la tête de ce régiment jusqu'en , date à laquelle il devient auditeur au centre des hautes études militaires. Il reçoit ensuite le commandement de la 2e brigade de cavalerie à Alençon avant d'être promu général de brigade le .
Rattaché à la 1re division légère de cavalerie (1re DLC), la 2e brigade légère de cavalerie[4] que commande le géneral Alain d'Humières entre en Belgique le et se bat le lendemain à Marche-en-Famenne contre la 7e Panzerdivision.
Les 11 et , le groupement de marche inter-armes, commandé par le général d'Humières freine l'ennemi jusqu'à la Meuse en le stoppant devant Ychippe-Chevetogne-Mont-Gauthier.
Le , le général d'Humières reçoit le commandement d'un nouveau groupement de marche inter-armes avec lequel il parvient à bloquer une attaque de chars appuyée par l'aviation à Anthée.
Le il reçoit l'ordre d'organiser un point de résistance dans la région de Moranrieux en récupérant divers éléments épars en retraite.
Le , il est relevé de ses positions par le 28e régiment de tirailleurs tunisiens, il donne l'ordre aux éléments de sa brigade de tenir le carrefour de Pied-du-Tertre à Rocquigny.
Il est tué vers minuit alors qu'il effectuait une ronde pour s'assurer que toutes les dispositions étaient bien prises. Il fait partie des treize officiers généraux français morts au cours des opérations de mai-juin 1940.
Un temps inhumé à Wassigny, il repose depuis 1948 dans sa sépulture familiale à Marcolès.
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