Al-'Ula
oasis de la province de Médine, Arabie Saoudite De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Al-ʿUla (en arabe : العلا, DMG al-‘Ulā) est une oasis de la province de Médine, dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite. Elle est située à environ 200 km au sud-ouest de Taymā’ et à 400 km au nord-ouest de Médine.
Nom officiel |
(ar) العلا |
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Nom local |
(ar) العلا |
Pays | |
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Province | |
Altitude |
692 m |
Coordonnées |
Population |
32 413 hab. () |
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Statut |
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L'agglomération oasienne d'al-ʿUlā totalise 40 000 habitants[1]. Bâtie sur un site qui correspond au Dadan de la Bible, elle fut dans l'Antiquité la capitale du royaume de Lihyan, sur la route de l'encens[2].
De nombreuses inscriptions gravées dans les anciennes langues locales, le liyanite, le dadanite et le nabatéen (des formes de langues nord-arabiques), du VIe au Ier siècle av. J.-C., ont été recensées dans la région. L'oasis s'est développée comme une oasis-carrefour dans le désert, en raison de l'importance du commerce de l'encens, au moins du IIe siècle av. J.-C. au début du Ier siècle av. J.-C., sous la domination du royaume de Ma'in. Depuis les années 1980, elle a connu un essor agricole et urbain important. Depuis, à la population de Sédentaires se sont ajoutés les Bédouins sédentarisés et, comme dans le reste du royaume, une importante population de travailleurs immigrés[3].
À 23 km au nord du centre d'al-‘Ulā se trouve le site archéologique de Madā’īn Ṣāliḥ, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il abrite des vestiges d'époques lihyanite, dadanite, nabatéenne puis romaine. On y trouve en particulier des tombes à façades monumentales, creusées dans le rocher dans le même style que celles de Pétra en Jordanie. Cette nécropole est celle de l'ancienne cité de Hégra, implantée à la frontière sud du royaume nabatéen. Au tournant du premier millénaire, ce royaume s'étendait des environs de Bosra en Jordanie à al-ʿUlā en Arabie.
Un musée d'archéologie et de patrimoine populaire, ouvert en 1987, ais fermé par la Royal Commission for AlUla en 2021, présentait l'histoire de la région à partir des sites archéologiques d'al -‘Ulā et de Mada'in Saleh.
L'actuel prince héritier du royaume saoudien, Mohammed ben Salmane, ambitionne de développer le tourisme dans la région, en créant un parc naturel, touristique, archéologique et culturel d'une superficie équivalente à la Belgique. C'est un organisme ad-hoc, la Royal Commsision for AlUla, qui est chargé par le couronne du développement de la région depuis 2017. Elle a l'autorité de prendre toutes les prérogatives locales qui lui semble nécessaire au développement du projet touristique. L'Arabie saoudite a souhaité que la France contribue à ce projet. Outre l’ingénierie culturelle, la recherche et la muséographie, ce projet colossal doit aussi comprendre d’autres secteurs, dont la construction des infrastructures, notamment routières, ferroviaires et hôtelières. Un accord intergouvernemental entre les deux pays a été signé en ce sens en à l'Élysée entre le président Macron et le prince héritier Mohammed ben Salmane. Le coût du projet, dont l’essentiel serait réalisé en cinq ou dix ans, s'élèverait entre 50 et 100 milliards de dollars (40,5 à 81 milliards d’euros)[1],[4]. La gestion de ce programme, côté français, a été confiée à l'agence créee ad-hoc, l'Agence française pour le développement d'Al-Ula (Afalula).
Dans ce cadre, plusieurs équipes d'archéologues français et étrangers y conduisent des fouilles. Un projet d'hôtel troglodytique conçu par Jean Nouveldevrait y voir le jour[5]. La construction d'un tramway est à l'étude et a été confiée à la société Alstom, sur un tracé qui suivra schématiquement une portion de l'ancienne ligne du chemin de fer du Hedjaz. Le Centre Pompidou Al-Ula sera une annexe du musée parisien et doit ouvrir en 2027-2028.
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