Adèle Esquiros
journaliste féministe française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Adèle Esquiros, née Adèle-Julie Battanchon le à Paris, morte le à Paris, est une femme de lettres et journaliste féministe française.
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Adèle-Julie Battanchon |
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Adèle Battanchon est la fille de Marie-Rose Rouvion (rentière morte en 1844) et de Pierre-François Battanchon (étudiant en médecine mort en 1860. Elle nait en 1819 tandis que le couple se marie en 1822. Elle a quatre frères — Pierre-François (mort en 1864), professeur de musique à Libourne puis à Bordeaux, Gabriel-Félix, professeur à Genève, Edmond, artiste-peintre à Paris, et Henri, négociant à Buenos Aires — et une sœur — Émilie (morte en 1864), mariée à un propriétaire terrien du Puy, Dubosc.
Adèle est institutrice et poétesse. Elle fait la connaissance d'Alphonse Esquiros, un écrivain romantique converti au socialisme et aux idées républicaines, avec lequel elle se marie à Paris le et dont elle se sépare en 1850[1],[2].
Elle écrit plusieurs ouvrages : Histoire des amants célèbres et Regrets, souvenir d'enfance.
Pendant la Deuxième République, Adèle Battanchon est une membre active du Club des femmes fondé en et de la Société de l'éducation mutuelle des femmes, fondée en , avec Jeanne Deroin, Eugénie Niboyet et Désirée Gay. Avec Eugénie Niboyet et Louise Colet, elle est à l’origine de deux journaux féministes, La Voix des femmes (1848), puis L'Opinion des femmes[3],[2].
Son œuvre la plus notable est sa réponse à Jules Michelet, L'Amour (1860)[2].
Adèle Esquiros est membre du Comité de vigilance du 18e arrondissement durant le siège de Paris puis la Commune de Paris, à laquelle elle participe. Elle écrit pour le journal d'Auguste Blanqui La Patrie en danger, qui paraît de septembre à [4].
Membre de la Société des gens de lettres, elle meurt en 1886, aveugle, paralysée et dans une misère noire, ne survivant que grâce à un maigre traitement de la société[2]. À sa mort, elle ne laisse un actif que de 1 827 francs[1].
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