Abel Bonnard
homme politique, essayiste et poète français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Abel Bonnard Écouter (prononcé [bonar]) est un écrivain, homme politique, poète français, resté dans l'histoire comme chantre de la collaboration, né le à Poitiers et mort le à Madrid.
Conseiller municipal de Paris Muette | |
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Ministre de l'Éducation nationale | |
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Membre du Conseil national | |
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Président Cercles populaires français (d) | |
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Fauteuil 12 de l'Académie française | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité | |
Père |
Ernest Bonnard (d) |
Mère |
Pauline Bonnard (d) |
Fratrie |
Eugène Bonnard (d) |
Conjoint |
Thérèse Murat (d) (jusqu'en ) |
Parti politique | |
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Membre de | |
Conflit | |
Mouvements |
Parnasse (jusqu'en ), Club des longues moustaches (- |
Genres artistiques | |
Condamnation | |
Distinctions |
Les Familiers (), Les Royautés (), En Chine (), Les Modérés () |
Entré en littérature avec deux recueils de poèmes, Les Familiers et Les Royautés, il devient une figure des milieux mondains grâce à sa réputation d'homme d'esprit. Grand voyageur, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, il connaît le succès grâce à En Chine — qui lui vaut le grand prix de littérature — et aux Modérés. Participant aussi à de nombreux journaux, il est élu à l'Académie française en 1932.
Maurrassien, il évolue vers le fascisme dans les années 1930 et se rapproche du Parti populaire français de Jacques Doriot. Partisan d'un rapprochement franco-allemand, il devient, durant la Seconde Guerre mondiale, une figure de la collaboration avec l'occupant nazi. Nommé ministre de l'Éducation nationale en 1942, il fait partie des « ultras » et des derniers partisans du régime de Vichy qui se réfugient à Sigmaringen en 1944.
À la Libération, condamné à la peine de mort par contumace, il est exclu de l'Académie française et s'exile en Espagne. Rejugé en 1960, il voit sa peine commuée mais choisit de se fixer à Madrid, où il meurt en 1968 dans l’anonymat.
Écrivain prolifique, il cesse de publier ses écrits après son exil en 1944. Son essai majeur publié en 1936, Les Modérés, est salué unanimement par des intellectuels de tout bord comme François Mauriac ou Henri Bergson.