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L'AN/SPY-6 [note 1] est un système de radar tridimensionnel à balayage électronique naval américain à antenne active, fabriqué par Raytheon[1] et qui constituera le cœur du système de combat Aegis des nouveaux navires de l'United States Navy à partir des années 2020, à la place des AN/SPY-1.
En , dans le cadre du programme AMDR (Air and Missile Defense Radar), Lockheed Martin, Northrop Grumman et Raytheon sont les trois entreprises à obtenir des contrats pour l'étude et le développement du nouveau système de défense anti-aérienne AN/SPY-6, qui sera composé d'un radar en bande S et d'un second en bande X[2] pour remplacer l'AN/SPY-1.
Le Raytheon SPY-6(v) a remporté le contrat et aura un coût, pour la production en série selon une estimation de , de 300 millions de dollars américains l'unité[3].
Le prototype de la version SPY-6(V)1 effectue des essais début 2016 au Pacific Missile Range Facility, à Hawaï, un autre est intégré au systéme Aegis Basine 10 en test au Combat Systems Engineering Development Site, anciennement USS Rancocas (en) a Moorestown (New Jersey)[4].
Le premier livré en juillet 2020[4] pour les destroyers de la classe Arleigh Burke Flight III[5]. Le premier navire de cette version est le USS Jack H. Lucas (DDG-125)[6] dont la pose de la quille a lieu le 8 novembre 2019[7] pour une mise en service le 7 octobre 2023[4],[8]. La première mise en service du système Aegis de ce navire a lieu le [9].
Deux autres versions sont depuis en cours de construction à la suite d'un contrat de 40,2 millions de dollars, le AN/SPY-6(V)2 qui effectue des essais depuis au Center for Surface Combat Systems (en) de Wallops Island et dont le premier opérationnel de ce type est destiné au USS Bougainville (LHA-8) (en) de la classe America[10], et le AN/SPY-6(V)3 destiné aux porte-avions de la classe Ford et à la future classe de frégates Agility. Les travaux sont effectués dans les installations de Raytheon à Marlborough (Massachusetts), et devaient s'achever en [11]. Une quatrième, AN/SPY-6(V)4, moins volumineuse et gourmande en énergie, est développé pour le retrofit des DDG51 flight IIa.
En juillet 2022, une centaine de radars SPY-6 sont prévus, et 42 sont commandés[12].
Il s'articule autour de quatre antennes octogonales de 4,27 m (14 pieds) contre 3,66 m (12 pieds) pour le SPY-1. Il est constitué d'éléments d'assemblage modulaire radar en nitrure de gallium en forme de cube de 2 pouces (~ 5 cm) et il est trente fois plus sensible que son prédécesseur. Selon le fabricant, ils peuvent être réparés ou remplacés en six minutes avec seulement deux outils. Le radar nécessite 70 % moins de pièces unitaires que le SPY-1[13].
Ce radar AN/SPY-6(V)1 catégorie AMDR, 37 modules par panneau, 4 panneaux fixes, soient 148 modules nécessite une augmentation de la puissance du générateur des destroyers Arleigh Burke de 3 à 4 mégawatts et une augmentation de 50 % de la taille de l'installation d'air climatisé[14].
Plusieurs variantes sont en cours de construction depuis 2019[10] :
Un radar avec des antennes de 6,40 m (21 pieds) est proposé pour une éventuelle version de navires de la classe San Antonio, dédiée à la défense antimissile et dévoilée en 2014[15].
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