Août: L'emploi, dans un mandement épiscopal, du mot «phisici» pour distinguer les «médecins» des maîtres et écoliers des autres disciplines constitue la première trace d'un enseignement de la médecine à l'université de Paris[1].
Fondation probable d'un hospice qui deviendra l'hôtel-Dieu Saint-Gilles de Louviers, en Normandie, dans l'acte de concession d'un terrain par Jean de Martigny, abbé de Saint-Taurin d'Évreux[3].
Fondation probable d'une maison-Dieu Saint-Jacques par le chapitre de la cathédrale de Rennes, en Bretagne[4].
Fondation à Château-Thierry, dans le comté de Champagne, d'«un petit hôpital établi pour recevoir les pauvres, [qui] par la suite devait devenir le couvent de La Barre[5]».
Mkhitar Goch (né vers 1130), fabuliste, juriste et théologien arménien, auteur du Livre des lois[11], premier code de législation arménien, qui comporte d'importantes et nombreuses dispositions concernant l'exercice de la médecine et le statut des malades[12].
Ibn Hubal(en) (né en 1122), médecin arabe, connu pour son ouvrage Kitab al-Mukhtar fi al-ṭibb («Le Livre des choix en médecine[13]»).
Ernest Wickersheimer, «Les Origines de la faculté de médecine de Paris: Sa situation dans l'université naissante», Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, no13, , p.249-260 (lire en ligne).
Charles Martins, «Des hôpitaux de Londres», Journal des connaissances médicales, , p.42 (réimpression dans Jean-Romuald Marinus (dir.), Encyclographie des sciences médicales: Réimpression générale des ouvrages périodiques sur ces sciences, publiés en France, vol.33, Bruxelles, Établissement encyclographique, (lire en ligne), p.200).
Henri Dumon et André Lefèbvre, «Maladreries répertoriées. Les Maladreries de l'arrondissement de Château-Thierry», Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol.16, 1repartie «Les Mesures prises contre la lèpre au Moyen-Âge et les Léproseries du département de l'Aisne», , p.51 (lire en ligne).
Louis-Henri Labande, Collection des inventaires sommaires des archives hospitalières antérieures à 1790, Ville de Verdun, Verdun, impr. et lith. de Ch. Laurent, , XCVIII-102p., «Introduction», p.XVI.
Gregor Wild, «La Genèse du cimetière médiéval urbain: L'Exemple de la topographie funéraire de Toulouse (vers 250-1350)», Archéologie du Midi médiéval, vol.17, , p.17, n.74 (lire en ligne).
(en) John B. West, «Ibn al-Nafis, the Pulmonary Circulation, and the Islamic Golden Age», Journal of Applied Physiology, vol.105, no6, , p.1877-1880 (lire en ligne).
Paul Beller, «Médecine et médecins arméniens entre le XIe et le XVesiècle», dans L'Arménie et Byzance, Publications de la Sorbonne, coll.«Byzantina Sorbonensia», , XIV-242-[25] (ISBN978-285944-300-9, lire en ligne), p.31-36.