Fondation à Nice, dans le quartier du Pré-aux-Oies, d'un hôpital Saint-Lazare, dit aussi des Lépreux, «qui ne laissera aucune trace dans le paysage urbain[2]».
Établi par un bourgeois de Vence à un gué du Var qui contrôle l'accès à Nice, et mentionné pour la première fois en 1162, un hospice tenu par les Templiers est consacré au saint éponyme de la ville de Saint-Laurent, dont il deviendra le berceau[4].
1200 ou 1205: à Caudebec, en Normandie, fondation par Richard de Villequier d'un hospice placé sous le patronage de saint Julien[5],[6],[7].
Ayant doté la maladrerie de Millau de la ferme des Truels, de la maison de la Roquette, de terrains proches de l'hôpital et d'une rente de blé sur le moulin d'Ayrolle, Raimon del Puech s'y fait recevoir comme frère[8].
Bernard Jacqueline, «Les Statuts de la confrérie Sainte-Catherine des tisserands de Saint-Lô (1234)», Revue du département de la Manche, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, vol.14, no54, , p.127.
(en) Daniel Hickey, Local Hospitals in Ancien Régime France: Rationalization, Resistance, Renewal, 1530-1789, Montréal, McGill-Queen's University Press, coll.«Hannah Institute Studies in the History of Medicine, Health and Society» (no5), , 296p. (ISBN0-7735-1540-2, lire en ligne), p.176.
Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leyde, Brill, coll.«The Medieval Mediterranean» (no102), , 608p. (ISBN978-90-04-28244-5, lire en ligne), chap.2: «Les Chirurgiens, les Barbiers», p.106.
Ne doit pas être confondu avec son homonyme, Pierre de Lisbonne, dit également d'Espagne, devenu pape sous le nom de Jean XXI (voir Benoît Patar, Dictionnaire des philosophes médiévaux, Québec, Fides, , 870p. (ISBN2-7621-2741-6, lire en ligne), p.339 et suiv.)