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association d'aides et de soutiens chrétienne fondée en 1856 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Œuvre d’Orient est une association française fondée en 1856, à but non lucratif et reconnue d'intérêt général. Engagée au service des chrétiens d'Orient, elle intervient dans 23 pays, principalement au Proche-Orient, dans la Corne de l'Afrique, en Europe de l'Est et en Inde. Elle donne aux évêques, aux prêtres et aux communautés religieuses, ainsi qu'à des bénévoles, les moyens d’accomplir leurs missions : éducation, soins et aide sociale, secours aux réfugiés, culture et patrimoine.
Les chrétiens de France au service des chrétiens d'Orient |
Fondation |
(Œuvre des écoles d'Orient) |
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Sigle |
(en) OO |
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Zone d'activité | |
Forme juridique | |
Siège |
Paris (20, rue du Regard) |
Pays | |
Langue |
Président |
Jean-Yves Tolot (d) (depuis ) |
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Directeur |
Pascal Gollnisch (depuis ) |
Personnes clés | |
Récompense | |
Publication | |
Site web |
L'Œuvre d'Orient a été fondée par des professeurs qui l'ont appelée « L'Œuvre des écoles d'Orient ».
« La jeunesse est l'espérance d'un peuple. Sans avenir, les nouvelles générations auraient la tentation de la violence extrême. L'éducation est au cœur de nos préoccupations, le principal défi à relever »
— Mgr Pascal Gollnisch, directeur général, La lettre aux amis de l'Œuvre d'Orient, no 119, juin 2024.
Selon les termes du traité de Paris de 1856, à la fin de la guerre de Crimée, la France devient protectrice des chrétiens de l'Empire ottoman[1].
Le à 20 heures, la demeure du numéro 13, rue Hautefeuille à Paris, qui appartient à l'avocat Jean Baptiste Julien Mandaroux-Vertamy[2], accueille des catholiques engagés. Regroupés autour du mathématicien Augustin Cauchy, l’helléniste Charles Lenormant, Alfred de Falloux, Charles de Montalembert et le père Xavier de Ravignan fondent l’Œuvre des écoles d’Orient[3], afin de soutenir les écoles religieuses francophones implantées dans l’Empire ottoman, notamment au Liban[4].
Son premier directeur[5] est le futur cardinal Lavigerie. Elle est reconnue œuvre d’Église en 1858 par le pape Pie IX.
L'association connaît un fort développement, en 1860, à la suite de la mobilisation provoquée par le massacre des chrétiens au Mont-Liban et à Damas.
Félix Charmetant, défenseur de la cause arménienne, est nommé par le cardinal Lavigerie procureur pour ses affaires à Paris ; il lui demande d'assurer une présence active auprès de l'Œuvre des écoles d'Orient, qu'il dirige à partir de 1883. En 1886, le cardinal Lavigerie le décharge de cette mission pour qu'il se consacre exclusivement à ses nouvelles fonctions. Élevé entre-temps à la dignité de prélat, Félix Charmetant reste directeur de l'Œuvre d'Orient jusqu'à sa mort, en 1921.
Le , l’Œuvre d’Orient fêtait 100 années de service auprès des Églises orientales[6].
En , l’Œuvre d’Orient fête le 150e anniversaire de sa fondation, en invitant à Paris et Rome tous les primats, les évêques des Églises catholiques orientales et les supérieurs des congrégations[7],[8] masculines et féminines présentes sur le terrain[9].
En , l'Œuvre d'Orient célèbre son 160e anniversaire. Plusieurs événements sont organisés en mai et juin à Lyon, Strasbourg[10] et Paris[11],[12]. Le directeur général, Pascal Gollnisch, prend la parole pour mobiliser les esprits face au cataclysme qui frappe notamment la Syrie, l’Irak et la Libye[13],[14].
L'Œuvre d'Orient est régie par la loi de 1901. Œuvre d'Église, elle est placée sous la protection de l'archevêque de Paris. L'association emploie 30 salariés et s'appuie sur un réseau de 200 bénévoles engagés dans tous les diocèses de France. Des dizaines de volontaires partent chaque année dans les communautés servir aux côtés des chrétiens d'Orient.
Nommé par le cardinal André Vingt-Trois vicaire général de l'ordinariat des Orientaux catholiques en France le , renouvelé dans sa charge en 2018 par Michel Aupetit, Pascal Gollnisch sert ainsi doublement la devise de l'Œuvre : « Les chrétiens de France au service des chrétiens d'Orient ».
L'Œuvre se concentre sur quatre missions :
L'Œuvre d'Orient finance également des projets promouvant le vivre-ensemble et la coexistence entre communautés, tels que la Radio Al-Salam au Kurdistan Irakien.
Depuis quelques années, l'Œuvre encourage également des projets de développement menés par les communautés locales[25]. Son action s'inscrit dans le long terme, ce qui en fait sa spécificité[26]. Mais elle intervient également dans l'urgence, en cas de guerre, de conflit ou de catastrophe naturelle.
Selon son directeur, l'Œuvre a distribué un total de plus 17 millions d'euros aux chrétiens d'Orient en 2017[27], et pour l'exercice 2020, plus de 18 millions d'euros[28],[29].
L’Œuvre d’Orient envoie des volontaires en mission pour aider concrètement les communautés chrétiennes d’Orient dans leur action[30]. Elle prolonge ainsi son soutien financier historique et l’amitié qu’elle entretient avec ces communautés depuis plus de 160 ans[31]. Les volontaires répondent à des besoins exprimés par les partenaires locaux : paroisses, communautés religieuses orientales et latines, association. Ces missions rejoignent les domaines d’action de l’Œuvre d’Orient :
L’Œuvre d’Orient n’étant pas directement opérateur sur place, ces missions ne sont pas assimilables à des missions humanitaires d’urgence.
Le collège des Bernardins, en partenariat avec l'Œuvre d'Orient, propose un cycle de deux ans portant sur les chrétiens d'Orient dans le monde arabe (Liban, Syrie, Jordanie, Terre Sainte, Iraq et Égypte) et leurs Églises, et s'étendant sur quatre semestres.
En - est étudiée la présence contemporaine des chrétiens dans le Proche-Orient arabe sous l'angle de la théologie, de la spiritualité et de la liturgie. Les cours d'histoire et de géopolitique seront proposés l'année suivante. Ces cours sont dispensés par Antoine Fleyfel, professeur de théologie et de philosophie à l'Université catholique de Lille, responsable des relations académiques de l'Œuvre d'Orient.
En , l'Œuvre d'Orient soutient activement la création de l'Institut Chrétiens d'Orient (ICO)[32], fondé par Antoine Fleyfel. Cet institut se veut être « un lieu de transmission du savoir sur les chrétiens d’Orient », et a pour projet d'étudier les communautés chrétiennes orientales sous différents angles : sociologie, théologie, géopolitique... L'ICO ouvre ses portes pour sa première rentrée en septembre 2020[33].
Depuis 1857, Œuvre d'Orient est le bulletin[34] trimestriel de L’Œuvre d’Orient.
Depuis 2013, Perspectives & réflexions[35] est une publication annuelle de L’Œuvre d’Orient destinée à ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances des chrétiens d’Orient sous l’angle de l’histoire, de la géopolitique, de la théologie et de la pensée. Selon son rédacteur en chef, Antoine Fleyfel, « cette revue vient combler un vide dans le contexte français où nulle revue universitaire ne se consacre entièrement aux problématiques relatives aux chrétiens d’Orient »[36].
L'Œuvre d'Orient a été partenaire de deux expositions sous le haut patronage de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture sur le thème du patrimoine en Orient :
Son objectif est de récompenser un ouvrage portant un regard positif sur les chrétiens d’Orient.
Premier Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient[41].
Grand public[45] :
Grand public[48] :
Grand public[49] :
Grand public[50] :
Grand prix[51] :
Grand prix[52] :
Grand prix :
Madame Hélène Carrère d'Encausse[53],[54],[55], secrétaire perpétuel de l’Académie Française, en visite de courtoisie à L’Œuvre pour présider[56],[57] le jury du Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient.
Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient :
Madame Hélène Carrère d'Encausse a présidé le jury du Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient.
Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient :
Madame Hélène Carrère d'Encausse a présidé le jury du Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient. Composé de Daniel Rondeau[66], Christian Cannuyer[67], Geneviève Delrue, Antoine Fleyfel, Anne-Bénédicte Hoffner, Christian Lochon, Marine de Tilly, Thomas Wallut, le jury a désigné les lauréats de la 11e édition.
Grand Prix :
Madame Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie Française a présidé le mardi 9 mai 2023 le jury du Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient. Composé de Christian Chesnot, Jean-François Colosimo, Antoine Fleyfel, Anne-Bénédicte Hoffner, Daniel Rondeau, Christian Lochon, Marine de Tilly, Thomas Wallut, le jury a désigné les lauréats de la 12e édition.
Grand Prix :
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