Élections législatives néerlandaises de 2023
élections aux Pays-Bas / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Les élections législatives néerlandaises de 2023 (en néerlandais : Tweede Kamerverkiezingen 2023) ont lieu le aux Pays-Bas, afin d'élire les 150 représentants de la 39e législature de la Seconde Chambre des États généraux pour un mandat de quatre ans.
| ||||||||||||||
Élections législatives néerlandaises de 2023 | ||||||||||||||
150 sièges de la Seconde Chambre (Majorité absolue : 76 sièges) | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 13 473 750 | |||||||||||||
Votants | 10 475 139 | |||||||||||||
77,74 % 1,6 | ||||||||||||||
Blancs et nuls | 42 477 | |||||||||||||
PVV – Geert Wilders | ||||||||||||||
Voix | 2 450 855 | |||||||||||||
23,49 % |
12,7 | |||||||||||||
Représentants élus | 37 | 20 | ||||||||||||
PvdA-GL – Frans Timmermans | ||||||||||||||
Voix | 1 643 032 | |||||||||||||
15,75 % |
4,9 | |||||||||||||
Représentants élus | 25 | 8 | ||||||||||||
VVD – Dilan Yeşilgöz-Zegerius | ||||||||||||||
Voix | 1 589 518 | |||||||||||||
15,24 % |
6,6 | |||||||||||||
Représentants élus | 24 | 10 | ||||||||||||
NSC – Pieter Omtzigt | ||||||||||||||
Voix | 1 343 292 | |||||||||||||
12,88 % |
||||||||||||||
Représentants élus | 20 | 20 | ||||||||||||
D66 – Rob Jetten | ||||||||||||||
Voix | 656 290 | |||||||||||||
6,29 % |
8,7 | |||||||||||||
Représentants élus | 9 | 15 | ||||||||||||
Premier ministre | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Mark Rutte VVD |
- | |||||||||||||
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Initialement prévues pour 2025, les élections sont convoquées de manière anticipée à la suite de la chute de la coalition gouvernementale. Les partis qui la composent, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), les Démocrates 66 (D66), l'Appel chrétien-démocrate (CDA) et l'Union chrétienne (CU), s'opposent en effet sur une réforme de la politique d'asile. Cette situation conduit le Premier ministre, Mark Rutte, à présenter le la démission de son cabinet au roi Willem-Alexander, qui lui demande d'expédier les affaires courantes.
Ce scrutin est l'occasion d'un important renouvellement des dirigeants politiques du pays. Mark Rutte décide, à la surprise générale, de se retirer de la vie politique après près de treize ans à la tête du gouvernement. Il est imité par deux chefs de file de son ancienne majorité, Sigrid Kaag (D66) et Wopke Hoekstra (CDA). Dans l'opposition, la chef du Parti travailliste (PvdA), Attje Kuiken, ainsi que le chef de la Gauche verte (GL), Jesse Klaver, se retirent au profit de Frans Timmermans, désigné tête de liste de la nouvelle alliance Parti travailliste-Gauche verte, établie dans l'espoir de relancer la gauche. Les élections interviennent par ailleurs sur fond de montée du Mouvement agriculteur-citoyen (BBB), de droite, fondé en 2019 et dirigé par Caroline van der Plas, ainsi que de la création en août du Nouveau Contrat social (NSC) par Pieter Omtzigt.
À la surprise générale, c'est cependant le Parti pour la liberté (PVV), dirigé par Geert Wilders, qui arrive largement en tête, déjouant les pronostics de la campagne. Des négociations s'ensuivent pendant plusieurs mois.