Élections générales gabonaises de 2023
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Les élections générales gabonaises de 2023 ont lieu le afin d'élire le président de la République gabonaise et les 143 membres de l'Assemblée nationale.
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Élections générales gabonaises de 2023 | ||||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
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Inscrits | 846 822 | |||||||||||||
Votants | 479 652 | |||||||||||||
56,65 % 2,8 | ||||||||||||||
Blancs et nuls | 22 364 | |||||||||||||
Ali Bongo – PDG | ||||||||||||||
Voix | 293 919 | |||||||||||||
64,27 % |
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Albert Ondo Ossa – A23 | ||||||||||||||
Voix | 140 690 | |||||||||||||
30,77 % |
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Président de la République | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Ali Bongo PDG |
Élection annulée | |||||||||||||
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Le président sortant Ali Bongo est candidat à un troisième mandat consécutif. Après sa réélection controversée en 2016, à l'origine d'une violente crise post-électorale, le gouvernement et une partie de l'opposition se sont entendus en 2017 sur une série de profondes réformes constitutionnelles lors du dialogue national d'Angondjé. Une partie de ces réformes a cependant été remise en cause par une nouvelle révision constitutionnelle six ans plus tard. L'élection présidentielle de 2023 voit ainsi le passage du septennat au quinquennat — toujours sans limitation du nombre de mandats, — ainsi que la tenue simultanée de l'élection présidentielle avec les élections législatives, départementales et municipales.
Ali Bongo affronte notamment Albert Ondo Ossa, candidat unique des principaux partis d'opposition réunis au sein de la coalition Alternance 2023.
La tenue du scrutin est marquée par de graves dysfonctionnements, qui amènent l'opposition à accuser le pouvoir d'avoir délibérément organisé ces conditions de vote chaotiques afin de mettre en œuvre une fraude électorale.
L'annonce de la victoire de Bongo le 30 août est instantanément suivie d'un coup d'État. Réunie au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l'armée annule le scrutin, qualifié de « tronqué », place Ali Bongo en résidence surveillée et dissout l'ensemble des institutions. Le général Brice Oligui Nguema devient « président de la Transition ».