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romancier et ingénieur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Édouard Estaunié, né le à Dijon et mort le [1] à Paris, est un romancier et ingénieur polytechnicien français. Il fait partie de l'Académie française à partir de novembre 1923.
Président de la Société des gens de lettres | |
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Fauteuil 24 de l'Académie française | |
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Antoine Estaunié (d) |
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Jeanne Estaunié (d) |
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Édouard Estaunié naît le 4 février 1862 à Dijon, en Côte-d'Or[2], dans une famille de la bourgeoisie aisée[3]. Il est élève chez les Jésuites à Dijon, puis va à Paris pour continuer ses études[3].
Diplômé de l'École polytechnique (promotion 1882[2]), de l'École libre des sciences politiques (1884[2])[3] et de l'École supérieure de télégraphie, sa vie professionnelle se déroule au sein de l'administration des Postes et Télégraphes (qui deviendront les P.T.T. quelques décennies plus tard). Dès 1886, il est ingénieur des Postes et télégraphes ; il devient ensuite directeur de l’École d'application du ministère des Postes et télégraphes (directeur de l'École Professionnelle Supérieure des Postes et Télégraphes, de 1901 à 1905[réf. nécessaire]), puis prend la direction du matériel et de la construction et inspecteur général des Télégraphes[2]. Il publiera au cours de sa carrière deux ouvrages scientifiques[3]. Dans son temps libre, il écrit des romans, dont les premiers paraissent en 1891[3].
Il devient Directeur de l'Exploitation Téléphonique du réseau téléphonique français du jusqu'au . Poste créé par décret du . JORF page 8520. Départ à sa demande vers d'autres fonctions (dont celle de romancier)[réf. nécessaire].
Son passage à la tête du téléphone français est marqué par la reconstruction du Central Téléphonique de Paris Gutenberg à la suite du grand incendie qui le détruisit le , tâche titanesque, Gutenberg étant alors le centre téléphonique le plus important de Paris et de France[réf. nécessaire].
En 1914, il est inspecteur général au Grand Quartier britannique pour les liaisons télégraphiques franco-anglaises[2].
Ses premiers romans, Un Simple et Bonne Dame, parus en 1891[3],[4], sont des tableaux de mœurs dans la province française[3], qui s'inscrivent dans le courant naturaliste[4]. Nombre de ses œuvres sont situées en province, notamment en Bourgogne[4]. Parmi ses romans suivants, L'Empreinte (1896), nourri de ses souvenirs et reflétant son anticléricalisme, est une satire de la vie dans un collège de Jésuites[3]. Toutefois, peu après ses premiers romans, Édouard Estaunié oriente ses œuvres autour de tout ce qui est tu, ce qui ne se dit pas, ainsi que sur ce que peuvent receler les silences, il creuse ainsi les caractères de ses personnages et les drames qui se nouent[4]. Fin psychologue[3] et moraliste, il est le peintre mélancolique de la bourgeoisie[réf. nécessaire]. Selon Robert de Flers, il a « écrit cinq ou six fois le roman de la détresse humaine »[3].
Il a par ailleurs contribué à plusieurs revues littéraires françaises[2].
Une grande partie de ses œuvres est rédigée dans sa maison de campagne de Saint-Julia-de-Gras-Capou située dans la Haute-Garonne en Lauragais[réf. nécessaire].
Il devient membre non résidant de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon en 1920[2]. Il est élu membre de l'Académie française le , dans le fauteuil précédemment occupé par Alfred Capus[2],[3]. Il est aussi président de la Société des gens de lettres[2] entre 1926[3] et 1929[5].
Édouard Estaunié meurt le 1er avril 1942[3] à Paris[2], en son domicile 41 rue Raffet[6]. Il avait épousé Jeanne Engel (1878-1960).
Édouard Estaunié a été collaborateur, éditeur scientifique ou préfacier pour d'autres ouvrages[7].
Édouard Estaunié a apporté sa collaboration à la Revue des Deux Mondes, la Revue de Paris, la Revue de France, ainsi qu'aux Mémoires de l'Académie de Dijon[2].
En 1894, « La Séance des ombres à l’École Polytechnique » paraît dans la Revue hebdomadaire[7],[10].
Il est considéré comme l'inventeur du mot « télécommunications » (Traité pratique de télécommunication électrique, 1904)[11].
Édouard Estaunié est Commandeur de la Légion d'honneur[2],[3] en France, ainsi que décoré du D.S.O. du Royaume-Uni et Commandeur dans l'Ordre de Léopold en Belgique[2].
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