Édits grecs d'Ashoka
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Les édits grecs d'Ashoka font partie des édits d'Ashoka gravés par l'empereur indien Ashoka vers 260 av. J.-C., mais ils ont la particularité d'avoir été gravés en langue grecque à Kandahar en Afghanistan. Ils ont été découverts en 1963, probablement dans la vieille ville de Kandahar. On pense que la vieille ville de Kandahar a été fondée au IVe siècle av. J.-C. par Alexandre le Grand, qui lui a donné le nom d'Alexandrie d'Arachosie.
Edits grecs d'Ashoka | ||
Edits grecs d'Ashoka. | ||
Matériau | calcaire | |
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Période | environ 260 av.J-C | |
Culture | Empire Maurya | |
Date de découverte | 1963 | |
Lieu de découverte | Kandahar | |
Coordonnées | 31° 36′ 09″ nord, 65° 39′ 32″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Afghanistan
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Il s'agit d'une plaque de calcaire, qui, probablement, avait appartenu à un bâtiment, et sa taille est de 45×69,5×20 cm et d'environ 12 cm d'épaisseur. C'est la seule inscription d'Ashoka connue ayant appartenu à un édifice en pierre[2]. Le début et la fin du fragment sont tronqués (fin de l'édit no 12 et début de l'édit no 13), ce qui suggère que l'inscription originelle était significativement plus longue, et incluait probablement les 14 des édits majeurs d'Ashoka, comme c'est le cas pour tous les autres édits majeurs du nord-ouest de l'Inde, qui sont systématiquement regroupés de 1 à 14 (Khalsi, Mansehra, Girnar et Shahbazgarhi)[3]. La plaque comportant l'inscription a été trouvée en septembre 1963 à proximité des ruines de la vieille ville de Kandahar par le médecin allemand Seyring, où les archéologues pensent qu'elle était enfouie[3]. Après que des photographies et estampages eurent été pris par la Délégation archéologique française en Afghanistan, dont Marc Le Berre et Gérard Fussman, la plaque a ensuite été remise au musée de Kaboul en janvier 1964[3],[4], mais elle a disparu lors du conflit afghan comme beaucoup d'autres objets qui étaient dans ce musée[5],[6].